AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 528 notes
365 jours le film, avait fait polémique, il y a quelques mois lors de son arrivée sur la plateforme Netflix. Arrive maintenant la trilogie de romans dont le film s'est inspiré. Et je ne sais même pas par où commencer cette critique. D'habitude, j'ai une idée, un plan avec les points que je veux aborder, ici j'ai tellement détesté ce livre tout comme le film que j'ai du mal à organiser mes idées.

L'intrigue : Massimo a réchappé a la mort et pendant son coma, il a eu des visions d'une femme dont il est tombé amoureux. Il n'a cessé de la chercher et quand enfin, il l'aperçoit après 5 ans de recherche, il decide de l'enlever et de la garder prisonnière pendant 365 jours (le temps selon lui pour qu'elle tombe amoureuse de lui).

Apologie du viol, de la soumission féminine, ce roman m'a fait rouler les yeux, pester et mise en colère tout au long de ma lecture. Heureusement, il est court et se lit très vite car j'aurai sans aucun doute abandonné en cours de route.

En même temps, on a pas à faire a de la grande littérature, a côté, Fifty shades pourrait prétendre au Goncourt. le roman est en effet bourré de défauts : chaque chapitre ou presque débute par Laura qui se réveille. On a ensuite une description de sa douche et des produits de beauté qu'elle utilise, des superbes tenues de marque qu'elle porte et comme l'auteure n'est plus très inspirée, elle nous lâche une scène de sexe torride, puis l'on passe au chapitre suivant où Laura se réveille… Et vous connaissez la suite.

Le livre pourrait avoir un intérêt puisqu'il se déroule en Sicile et l'on pourrait s'attendre à de belles descriptions des lieux hors l'auteure se contente de banalité, de stéréotypes sur les italiens : beaux mecs bruns et mafiosos, d'italiens qui parlent forts et le fait que l'on ait besoin d'attendre longtemps au restaurant. Tout ça pour ça….

Les personnages : Massimo est sans doute le personnage le plus détestable de toute l'histoire de la littérature. Je ne comprends même pas comment il peut être un objet de fantasme pour la gente féminine. Il est arrogant, il ne supporte pas qu'on lui résiste, et tout le monde doit lui obéir. Il a un sérieux problème avec la notion de consentement parce qu'il ne comprend ni le mot « non » ni le mot « stop ». C'est un pervers narcissique, toxique à souhait que beaucoup de femmes chercheraient à fuir sauf bien sur notre héroïne.

Laura est le parfait exemple du « syndrome de Stockholm » et ferait un parfait sujet d'étude. Elle développe une dépendance à son bourreau en un rien de temps. Elle se soumet à lui en fermant les yeux, ne prend plus aucune décision puisque monsieur décide de tout pour elle, jusqu'à choisir ses sous-vêtements, ou lui faire un enfant dans le dos…. Bref des années de féminisme pour en arriver là ! Si encore le roman était écrit par un homme, je penserai à un peu de misogynie mais le pire c'est que c'est une femme qui écrit ce genre de livre.

Certaines critiques parlaient de scène très limite dans le film, notamment au niveau du consentement mais sachez que le livre est encore pire : l'hôtesse de l'air qui se fait agressée sexuellement dès les premières lignes, la violence verbale de Massimo envers Laura, les attouchements dont elle est victime. C'est juste une succession d'agression sexuelle et de viol mis bout à bout pour faire un roman. A fuir absolument !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          567
Connaissant mon intérêt pour la littérature de l'Est, et de la Pologne en particulier, un ami m'a fait cadeau de ce livre.
Autant le dire d'emblée, il m'a déplu: comment dans une époque oû l'on met en avant l'importance et la nécessité du consentement, accepter le personnage de Massimo Torricelli et son comportement envers les femmes - et Blanka Lipińska nous le montre dès les toutes premières pages - cela m'a rebuté d'emblée !
L'autrice aurait pu, par son écriture me scotcher à son roman, mais là encore, rien ne m'a attiré : le style est sans relief, sans recherche.
L'autrice aurait pu me faire oublier tout cela en me plongeant dans une atmosphère sensuelle ou érotique, mais là encore, les descriptions brutes ne la créent pas.

À oublier donc, désolé pour l'ami qui a voulu me faire plaisir…
Commenter  J’apprécie          268
Trigger Warnings. Ce livre est déconseillé :

- aux allergiques aux spoilers. Cet avis en contiendra, ainsi que des citations pour appuyer le propos ;
- aux personnes indifférentes, voire allergiques, à la mode, à l'étalage de bling-bling non-stop et à la superficialité ++ ;
- aux anciens alcooliques ou aux personnes susceptibles de faire un coma éthylique rien qu'en regardant des protagonistes écluser du champagne comme des puits sans fond ;
- aux personnes qui savent qu'un non est un non, qu'un oui est un oui et que ce oui permet en réalité beaucoup de choses sans que cela soit problématique, et enfin qu'un non n'est pas un oui déguisé, sauf dans la tête de l'agresseur. Dans ce livre, le « non » de l'héroïne n'est pas entendu la plupart du temps ;
- aux personnes ayant subi un viol ou une agression sexuelle ;
- aux personnes victimes de violences conjugales. Si vous vous reconnaissez dans certaines situations du livre qui relèvent de l'abus au sein du couple (grille de référence ici), n'hésitez pas à vous rendre sur ce site pour trouver de l'aide.


L'avis :

À ma gauche, Dory, pardon, Laura. Polonaise d'1,65 m pour 50 kg soit un IMC de 18,4, donc maigre (souvenez-vous en quand elle compare un chibre à la taille de son poignet), qui aime le champagne rosé et boit au réveil pour faire passer son mal de tête, le luxe, qu'on lui offre des cadeaux très chers, s'admirer dans le miroir portant des vêtements de marque, le sexe décomplexé (le seul bon point sur son CV) et critiquer ce qu'elle juge être de mauvais goût. Elle a aussi une mémoire très sélective et ponctue ses phrases avec des « putain ».

À ma droite, Massimo, archétype de l'homme alpha, dit « L'homme en noir » (195 occurrences dans le livre), mafieux sicilien à la tête d'un empire mondial, riche, possédant des villas, maisons, appartements, hôtels, yachts, voitures dans toutes les villes de France et de Navarre, des comptes bancaires dans les paradis fiscaux et plein de vêtements pas noirs. Il est toujours prêt à menacer physiquement quelqu'un quand il s'emporte, y compris Laura.

D'un côté, nous avons une femme en vacances qui n'avait rien demandé et de l'autre, un homme à l'obsession maladive pour la femme de son rêve qui va utiliser tous les moyens à sa disposition pour obtenir ce qu'il veut. Et il veut Laura, et quand Massimo veut, Massimo retrouve une mentalité de gamin de 5 ans, pique une colère et devient menaçant. « Tu n'as toujours pas encore compris que j'obtiens toujours ce que je veux ? » et « – Tu seras à moi, je te le promets. Je te prendrai comme je veux, quand je veux et où je veux. », par exemple. Massimo a les traits de caractère d'un homme possessif et manipulateur qui souffle le chaud et le froid pour mieux déstabiliser sa victime. Il lui dit qu'il ne fera rien qu'elle ne désire, pour lui dire quelques pages plus loin qu'il ne contrôle rien, mais que c'est de sa faute à elle. (« – J'ai promis de ne rien te faire sans ton autorisation, mais je ne sais pas si je vais pouvoir me retenir, murmure-t-il en me regardant droit dans les yeux. ») En plus de menacer ses parents, il a tendu un piège à l'ex-petit ami pour le faire disparaître de l'équation et il a fait en sorte que ses amis rentrent en Pologne pour mieux l'isoler. Il lui invente même une histoire de toute pièce pour qu'elle n'ait pas l'obligation de retourner chez elle. Ne parlons même pas du fait qu'il a été récupérer toutes ses affaires en Pologne sans lui dire, qu'il a fait une enquête sur sa vie (mais est curieusement passé à côté de sa maladie de coeur), qu'il lui fait croire qu'il lui a mis un implant contraceptif dans son sommeil pour calmer une crise quand il éjacule en elle (la capote, c'est pour les faibles, surtout lors de la première fois), alors qu'elle a des problèmes cardiaques et qu'il le sait. Il lui implante surtout une puce GPS pour la suivre à la trace et estime que la mettre enceinte sans l'avertir sera le meilleur moyen de la faire rester auprès de lui.

Ouvrons les yeux un instant : ce degré de possessivité et de contrôle sur l'autre, c'est celui d'un homme maladivement jaloux qui considère la femme comme un objet que personne ne peut posséder sauf lui. C'est ce qui, aujourd'hui, est le mobile de beaucoup de féminicides : si l'homme ne peut pas avoir SA femme, qu'elle ose partir, alors personne d'autre ne l'aura. Et Laura se raccroche à ces moments où il est doux, où il s'excuse, où il la couvre de cadeaux, pour lui pardonner. S'il est violent, ce n'est pas de sa faute, il n'a rien connu d'autre, il est comme un petit garçon perdu. Ce qui place Laura dans le rôle de la sauveuse, en plus de celui de la mère. Et puis, il est tellement sexy qu'on lui donnerait le Bon Dieu sans confession, même quand il tue des gens. Un schéma tristement classique… vendu comme un sommet du romantisme.

Difficile d'atteindre la suspension d'incrédulité et de profiter de la soi-disant romance dans ces conditions.

Alors, certes, il serait facile de dire : mais c'est de la fiction, on a le droit de fantasmer comme on veut (surtout qu'imaginer être « forcée » à faire des choses que l'on n'ose s'autoriser soi-même est d'une banalité sans non dans la littérature érotique depuis toujours, mais c'est mis en scène avec plus ou moins de talent), ce n'est pas bien grave, rolalala faut se détendre. Et là-dessus, j'ai envie de dire : pas de problème, chacun est libre de faire ce qu'il veut de ses fesses et de ses petits doigts tant que ça engage des personnes majeures et consentantes. Ça s'appelle la consensualité et ça permet déjà beaucoup beaucoup de choses. D'ailleurs, si les deux personnages principaux avaient écouté leurs envies plutôt que de se chercher pour mieux se repousser pendant de longs chapitres, le livre aurait été beaucoup plus court et le sexe moins soumis à la coercition systématique avec des « non » et des « stop » qui ne sont jamais entendus. le hic, c'est que tout le livre repose sur ce « non qui veut dire oui », et le fait qu'il soit lu et adulé par beaucoup de femmes entretient plus ou moins inconsciemment l'idée que c'est ce qu'elles recherchent réellement au fond d'elles-mêmes. Donc que le « non qui veut en fait dire oui » est toujours une excuse valable pour forcer les choses. Or, non. Pas dans l'extrême majorité des relations. Et dans les quelques cas particuliers, il y a toujours une entente à un moment entre les deux parties pour établir que le non ne sera pas pris en compte. Toujours. Sinon, il y a viol et agression sexuelle.

L'héroïne est donc retenue prisonnière contre son gré avec menaces proférées contre sa famille et un ultimatum fixé à 365 jours pour tomber amoureuse, ce qui arrive en fait à la moitié du livre. Il suffit que l'homme insiste (la couvre de cadeaux et soit prévenant le reste du temps) pour obtenir ce qu'il veut. de trop nombreuses scènes de sexe démarrent par de la colère, de l'énervement, des menaces de la part de Massimo et un non de Laura en retour, mais il insiste jusqu'à ce qu'elle finisse par céder (« Il va arriver à ses fins, que je sois d'accord ou pas. ») Ce schéma se reproduit à plusieurs reprises et comme elle finit toujours par éprouver du plaisir, voire par jouir, c'est qu'il a bien eu raison. Voilà le message. Les seules scènes qui fonctionnent à peu près d'un bout à l'autre sont celles où c'est Laura qui prend les devants. le reste du temps, c'est l'homme qui impose ses envies jusqu'à ce que la partie adverse s'y plie.

Pour preuve, je vais me contenter de citer un extrait. Un seul.

"Je sens que quelqu'un caresse mon clitoris. Je sens deux doigts me pénétrer. Dans un demi-sommeil, je suis un peu désorientée. Je ne sais pas ce qui se passe, si je suis dans la réalité ou si je rêve.
– Massimo ?
– Oui ?
– Qu'est-ce que tu fais ?
– Il faut que je te pénètre, sinon je vais devenir fou, dit-il en se collant contre moi de sorte que je sens sa superbe érection contre mes fesses.
– Je n'ai pas envie.
– Je sais, répond-il en me pénétrant. "

Si vous ne voyez pas le souci, une lecture s'impose : Troubles dans le consentement d'Alexia Boucherie.

Au final, 365 jours n'est pas très bien écrit, pas correctement retravaillé par l'éditeur polonais, sinon il serait plus cohérent, moins répétitif et contiendrait moins d'erreurs factuelles, et pas correctement corrigé par l'éditeur français. Ce qui n'aide pas. Il ne mérite ni son étiquette de romance ni celle de dark romance, qui impliquerait un développement minimum de la psychologie des personnages et donc un travail de recherche. 365 jours est juste l'histoire fantasmée de l'alter ego de papier de l'autrice qui s'est mise en scène, elle ainsi que ses connaissances, dans un monde aussi dangereux que jouissif selon ses critères (alcool, culte du corps, luxe et luxure, argent). C'est surtout l'occasion pour elle d'écrire des scènes de sexe chaudes mâtinées de porno tout à fait dans l'air du temps et de surfer sur la vague tout en pensant réinventer le fil à couper le beurre. Hélas, en plus d'être problématique pour les raisons invoquées plus haut, c'est juste un mauvais livre qui est bien loin d'être aussi transgressif ou émancipateur que son autrice veut bien le faire croire. Encore une fois, il ne s'agit que d'un coup médiatique très rentable. Mais le sacrilège ultime, ce qui est définitivement le plus choquant, c'est qu'il y a une belle bibliothèque dans la villa de Massimo et que Laura n'y prend jamais un livre. Elle préfère lire les nouvelles du monde dans… Vogue. Ça, vraiment, ça ne passe pas.

Mon royaume pour la villa au bord de la mer de Massimo, mais sans Massimo, un transat, le soleil et un bon livre. Et une citronnade bien fraîche, parce que tout ce champagne m'a donné la gueule de bois.

Lien : https://www.bit-lit-leblog.c..
Commenter  J’apprécie          241
Je vais être plutôt brève. Je ferais partie de la minorité qui en ressort déçue de sa lecture. Peut-être que j'avais trop d'attente….

S'il vous plaît pas de tomates. J'ai le droit de ne pas tout aimer dans une romance… Ce ressenti n'engage que moi.

Bizarrement même si j'étais mitigée par le film. J'ai préféré ce dernier avec son effet bas de gamme que le livre. Pourtant, je trouve que le roman explicitait certains points importants qui faisaient polémique à l'adaptation.

Voici mes points négatifs :
- une romance trop édulcorée par rapport au milieu de la mafia
- Laura je l'ai trouvé infect dans le roman alors que dans le film, j'aimais beaucoup son personnage même si elle est vite conquise
- un roman qui est un cran en dessous de certains best-seller
- j'ai un gros problème avec la traduction. J'en deviens chiante et je finis par lire que des auteures françaises.
- un manque d'érotisme même s'il y a beaucoup de scène de sexe. Ma petite culotte est restée en berne.

Voici mes points positifs :
- on apprend beaucoup plus de choses qui donnent envie de lire la suite.
- le personnage de Massimo est mieux travaillé.

Malgré que les points négatifs soient nombreux, je lirais la suite. Très curieuse de lire l'évolution de l'auteure. Il y a un truc qui attire et j'avoue que le tandem Laura/Massimo y est pour beaucoup.

Affaire à suivre.
Commenter  J’apprécie          183
Massimo...

Alors comment dire ? Biensur qu'on voudrait toutes être kidnappées par un beau sicilien avec un physique d'apollon et le compte en banque bien garni.

Alors oui on en prends pour notre grade de femme qui doit se soumettre qui n'a pas le choix mais bon qui n'aime pas ne lit pas tout le livre clairement. clairement on lira le 2eme tome sans hésiter.

Pouffissime.
Commenter  J’apprécie          140
Je n'ai jamais regardé l'adaption donc c'est sans point de comparaison que je me suis lancée dans 365 jours. Il était en tête de gondole, j'avais entendu parler du film et de son fameux Massimo... Bref quand j'ai vu que c'était en réalité une série de trois livres, je me suis dis : "super". Et en fait non... Heureusement, je n'en avais acheté qu'un seul... Avec tout ce qu'on entendait, avec toute cette polémique que le film avait suscité, je dois avouer que je m'attendais à être susprise ! À lire un best-seller. Quelle déception.
Les personnages sont bâclés, sans profondeur. le roman ne suscite aucune émotion, ne montre aucune psychologie. Il est complètement dénué de romance et autant vous dire que les scènes de sexe sont plus vulgaires qu'elles ne sont érotiques. Zéro romance.
Après plusieurs pages de roulements de paupières, de bâillements incessants et de "il me reste combien de pages encore ?", j'ai fermé le bouquin. J'abandonne et sans regret.
Commenter  J’apprécie          130
Après avoir vu le film, décevant à mon goût pour le jeu des acteurs et le manque de sentiments qu'il véhicule, je me suis laissée tenté par le T1 du roman dont il s'inspire. Car habituellement, c'est mieux. Pas cette fois.
C'est de mon point de vue... tristement décevant... Je peine à comprendre l'engouement pour cette saga tant d'autres histoires du genre sont plus passionnantes et émouvantes écrites par nos auteures françaises.
Parlons tout d'abord de la plume de l'auteure, respectée à la lettre par le traducteur de Hugo. Factuelle. Plate. La lecture est désagréable. Vraiment je n'ai pas apprécié du tout. Je sais, je suis exigeante, mes attentes sont élevées. J'aime les phrases qui chantent. Cependant, dans le cas contraire, je m'en accommode quand la romance est belle, l'intrigue palpitante. Là, ce n'est pas le cas au contraire.
Tout d'abord le texte est truffé d'incohérences et d'un manque flagrant de recherches. J'estime cela honteux et visiblement cela ne dérange pas la ME à ce que l'auteure écrive des telles monstruosités. Attention spolier !
Dans une scène qui arrive, entre parenthèse comme un cheveu sur la soupe, l'auteure explique qu'on a dû opérer l'héroïne des artères et pour ça qu'ils sont passé par l'aine pour accéder au coeur pour atteindre l'artère fémorale J'ai failli m'étrangler face ce manque flagrant de méconnaissance en anatomie ! Un minimum s'impose , Bon sang ! Autre incohérence, je sais pas vous, mais je pense pas que l'on trouve un test de grossesse dans sa pharmacie comme on trouverait du doliprane, encore moins dans une maison qui ne vous appartient pas.
Il y en d'autres mais je vous ne vous partage que celles qui m'ont hérissé le poil.
Venons en aux personnages.
Argg, non mais là, c'était juste pas possible. Leurs comportements ne sont pas du tout en adéquation avec la trame de l'histoire.
1° Laura.
Je n'ai pas du tout cru à sa forte personnalité, les quelques actes de rébellion, (totalement logiques) et attendus au vu de la situation) sont très vite noyés dans l'amour qu'elle porte à Massimino après lui avoir cédé, au bout, de quoi, une semaine ? Il est ou mon syndrome de Stockholm ? A quoi servent les 365 jours, logiquement nécessaires à la cohérence de l'histoire ? Finalement, Laura, n'a aucune personnalité et se laisse séduire par le corps ma-gni-fi-que de son kidnappeur et ne gère pas du tout sa libido galopante.
Ouais, eh bien, personnellement, j'attendais plus de résistance, plus de bagarres avec beau gosse!
2° Massimino
Ah, parlons en de de celui-là !
Si en tant que lectrice on peut tomber sous le charme de sombres personnages, (cela m'est arrivé plus d'une fois) et bien le mafieux ne m'a pas du tout séduit. Blanka Lipinska ne le fait pas se comporter comme il devrait, comme l'on s'attend, vu le thème de la romance. En tout cas, moi il ne m'a ni convaincu ni séduit.
Ne cherche-t-il pas à ce que Laura tombe amoureux de lui ? Rien dans ses actes ne le laissent penser. Bon sang ! Où sont la romance, les émotions, les sentiments ? Je n'ai que du sexe ! Et j'attendais un peu de psychologie également pour de la cohérence. Pour tout dire, je ressors avec le sentiment que l'auteure s'est inspiré de de grands succès littéraires, les a mises dans un shaker pour en sortir un cocktail indigeste, mal dosé et fade. C'est mon sentiment personnel, qui visiblement n'est pas celui de la majorité des lectrices. J'assume et rejoint le clan des déçues.
Tout est fouillis, brouillon, incohérent et finalement ennuyeux. Et je ne parle pas des clichés ni des scènes de sexe pas du tout érotiques. Parce que pour moi érotisme évoque la sensualité et non pas la vulgarité.
Pour moi l'émotion fait défaut tout comme l'aspect romantique de l'histoire comme prétendu en accroche. Quant à la sensualité promise... je la cherche encore.
50 nuances de Grey a été énormément critiqué, néanmoins, même si la plume était basique, la romance suscitait de l'émotion. Là, rien de rien.
Ceci, bien évidement reste une opinion subjective, mais assez raccord avec bon nombres d'avis. 365 jours c'est finalement coup de coeur ou rien.
Je vais donc en rester là et me centrer sur des auteures françaises aux plumes plus à mon goût, à l'imagination débordante proposant des romances bien plus originales, aux personnages plus touchants, plus aboutis, des histoires moins clichées que celle-ci.
Allez, après une déception, comme dirait mes copines de lecture : Next




Lien : http://missneferlectures.ekl..
Commenter  J’apprécie          120
Don Massimo est le beau et ténébreux chef de la famille Torricelli, la mafia sicilienne. Depuis cinq, il est à la recherche de la femme au visage d'ange qui lui est apparue en rêve pendant un coma, suite à une blessure par balles.
Quand la jolie Laura atterrit sur l'ile pour une semaine de vacances, elle ne se doute pas qu'elle va bientôt être enlevée et séquestrée par le chef de clan, et se voir proposer un étrange contrat : 365 jours pour tomber amoureuse de l'homme le plus dangereux d'Italie…

Étonnée de trouver cette romance corsée en version ciné sur Netflix, je me suis laissé tenter. Je m'attendais évidemment à quelque chose d'assez violent, vu le milieu choisi par l'autrice, avec des scènes plutôt hot, mais la couverture prometteuse m'inspirait aussi quelque chose de qualitatif.
Au final c'est une lecture bien en dessous de mes espérances…
Pour la violence, le ton est donné d'entrée de jeu avec l'exécution d'un homme sur le pas de la porte; Les scènes coquines sont elles-mêmes assez violentes, avec un enlèvement, une séquestration et des coups donnés (et consentis) des deux côtés mais finalement la romance reprend vite ses droits et notre beau et dangereux mafieux devient rapidement dégoulinant de guimauve. On vacille donc entre mièvrerie et hyper sexualisation de la femme, sans juste milieu.
La langue quand à elle manque de classe. C'est assez vulgaire, voir grossier et très répétitif. Il faut dire que l'intrigue n'est jamais développée (Non, vous ne saurez pas d'où viennent les visions de Massimo, elles ne servent apparemment que de prétexte à cet enlèvement improbable) et les actions plutôt limitées. En résumé : Les personnages boivent beaucoup, prennent de la coke, s'envoient en l'air et tuent des gens.
C'est consternant mais prit au second degré j'ai trouvé le côté bling bling plutôt marrant; Outre la violence gratuite et l'ambiance machiste, c'est l'aspect chick lit de luxe qui m'a vraiment déplu dans tout ça, les interminables séances de shopping et de manucure, les visites au spa, la description minutieuse des tenues de créateur que porte Laura m'ont écoeurée. Les escarpins Prada ou les bottes Vuitton ? le sac Chanel ou la pochette Dior ? semblent être ses seules préoccupations dans la vie…
L'autrice voulait certainement donner un côté «pretty woman » à son livre, grand et universel fantasme de filles (il parait !) mais franchement j'ai trouvé cela rétrograde et ennuyeux à mourir.
Une lecture junk food rigolote au second degré (et encore…) mais qui mériterait un peu plus d'élégance.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai enfin eu l'occasion de sortir un livre de ma pile personnelle. Cette romance érotique me faisait de l'oeil depuis la sortie. Au point de ne lire aucun avis dessus (pour éviter tout spoiler et autre) et de ne même pas savoir qu'une polémique avait éclaté dessus. Rien de mieux que la communauté bookstagram pour te mettre à jour. Et bien vous savez quoi les livres qui font polémique j'adore ça, d'une certaine manière cela les fait vivre. le dernier en date qui avait éclaboussé la toile et qui avait attiré mon attention, était la dark romance de Maryssa Rachel, outrages que j'avais adoré.


Ici point de coup de coeur mais un super moment de lecture.


Direction la Sicile au coeur d'un domaine ultra protégé. le maître des lieux, à la tête de la Cosa Nostra, vient d'assouvir un des ses plus anciens désirs. Mettre la main sur la femme qui l'a hantée pendant son coma. Son rapt n'était pas du tout prémédité mais à fortiori c'était bien la seule solution pour avoir l'objet de ses désirs à portée de mains. En parfait gentleman il expose sa volonté. Si son apparence de gangster ne joue pas en sa faveur, il n'usera jamais de la violence et de la contrainte.


Laura n'est pas du genre à accepter toute proposition inconvenante et saugrenue pour les beaux yeux du type en face d'elle. A la moindre occasion elle retrouvera sa liberté même si l'attirance qu'elle éprouve pour le beau spécimen risque d'être son point faible.


365 jours privée de sa liberté cela à de quoi chambouler n'importe qui. Surtout quand le coeur n'en fait qu'à sa tête et que la raison s'est peut être barré à l'autre bout du monde.


Cette romance érotique ne fait pas allusion à la violence et à la soumission. Si les rapports sont quelque peu tendus au départ vous seriez surpris de la tournure qu'ils prendront. Je ne vous parle pas des scènes hyper érotiques et sexy, de la tension qui empreigne les personnages, et les nombreux rebondissements qui jalonnent le récit. Laura est à l'image des femmes caractérielles et indépendantes. Sa détermination est aussi farouche que sa nouvelle obsession. Alors il est vrai qu'elle est agaçante, souvent. C'est le genre de nana que tu peux adorer et l'instant d'après détester. Alors que Massimo est dans un certain contrôle prêt à exploser au moindre pépin.
Quand on parle de romance érotique souvent le point de comparaison est la fameuse romance de EL James (que j'ai vraiment pas aimé, au passage) et ce n'est vraiment pas lui rendre justice. 365 jours est vraiment addictif et je t'assure que je l'ai dévoré en quelques heures. le fond du récit est intéressant. Une intrigue générale aux trois tomes apparaît et donc quelques révélations sont à prévoir. Sur la forme, la plume de l'auteure polonaise n'est pas aussi fluide que je l'aurais espérée. Quelques redondances viennent gâcher la lecture et il m'a manqué cette osmose qui change tout. J'ai beaucoup apprécié l'alchimie entre les personnages qui offrent des moments mémorables.


Je n'ai pas envie ici d'évoquer cette polémique (qui peut être émane de la série Netflix ?) car chacun à son propre jugement. Cette romance ne m'a absolument pas choquée et dans l'ensemble je l'ai plutôt appréciée malgré quelques couacs. Je ne peux que vous inciter à découvrir cette trilogie surtout que le format poche vient juste de sortir.
Lien : https://misschocolatinebouqu..
Commenter  J’apprécie          70
Tout d'abord, je souhaite remercier les éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce roman.

Je me faisais une joie d'entamer ce livre étant donné que j'avais plutôt bien apprécié le film (mon avis : https://booksbookmarks.wordpress.com/2020/06/10/365-jours-2020/) . J'avais entendu de meilleurs retours sur le livre et j'étais ainsi curieuse de le découvrir avec tout de même quelques appréhensions au niveau des scènes de sexe (j'avais peur qu'elles soient trop présentes, trop violentes/décrites, viol ou non ? Trop de questions !) mais aussi au niveau des interviews de l'auteure. Certains de ses propos ne m'ont pas vraiment plu et j'ai été très anxieuse à l'idée de lire ce roman du coup..

Et… Je n'ai vraiment pas aimé ce que j'ai lu. J'ai nettement plus préféré le film au livre. Ce qui ne m'a pas plu dans le livre par rapport au film est que là, on a le point de vue des personnages, et aucun des deux ne rattrapait l'autre… Massimo est un personnage que j'ai d'ores et déjà détesté.. Les pensées crues à outrance ne sont absolument pas passées sur moi (et pourtant, j'aime plutôt bien la dark romance (à petite dose) donc j'ai essayé de passer outre car c'était le milieu qui voulait ça, mais.. trop c'est trop..), j'en suis venue à rigoler à plein de passages improbables qui m'ont plus dégoûtée qu'autre chose.. Quand on voit des passages avec cette citation « Je lui écarte les fesses et je promène ma langue sur son trou sucré»… Je ne sais même plus que penser.. Puis, je n'ai vraiment pas aimé comment il agissait avec les femmes donc forcément ce n'est pas passé… Puis Laura, je ne sais pas ce qui est le pire, son allure condescendante et hautaine ou bien le fait qu'elle ait peur mais qu'elle mouille pour le bel homme qui vient de la kidnapper..

A partir de là, je savais que cela n'allait pas être une partie de plaisir et je n'allais pas aimer ce que j'allais lire. Pourtant, j'avais de l'espoir car le livre m'intriguait tellement ! Mais non, ce n'est tout simplement pas passé, je ne sais plus si je suis faite pour de la dark romance tout compte fait.. Ceci dit, la fin était sympa et je verrais le deuxième film pour cela, mais le livre, je m'arrêterais ici.

En tout cas, même si je n'ai pas adhéré, je vous conseille de vous faire votre propre avis, chacun est différent. S'il vous tente, alors foncez, ne vous privez pas ! Mais si vous doutez, alors n'y allez pas, faites comme vous le sentez mais j'ai hâte de voir les différents retours en tous les cas !
Lien : https://booksbookmarks.wordp..
Commenter  J’apprécie          70




Lecteurs (1429) Voir plus



Quiz Voir plus

L'érotisme en littérature

Lequel de ces romans de Diderot, publié anonymement, est un roman libertin ?

Le Neveu de Rameau
Les Bijoux indiscrets
Le Rêve de D'Alembert
La Religieuse

6 questions
355 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature libertine , érotisme , érotiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..