Classique de la littérature policière française,
le Mystère de la chambre jaune avait sur le papier tout pour me séduire. Mieux, en lisant la quatrième de couverture, je me suis tout de suite dit que c'était là un mystère que mon cher Sherlock aurait eu grand plaisir à démêler.
Les premières pages ont considérablement atténué mon enthousiasme : je n'accroche pas du tout au style. C'est lourd ! le style indirect, c'est imbuvable - surtout sur plus de deux-cents pages.
Et puis c'est lent de chez lent. Il ne se passe rien ou si peu. Quand je pensais que l'intrigue allait enfin avancer, Bim ! on repart dans l'autre sens pour nous raconter un événement passé. J'ai crû ne jamais en venir à bout.
Et puis la résolution du mystère est décevante ! C'est d'une telle médiocrité. le nom du coupable ne m'a pas surprise et Leroux ne s'est pas foulé. Mais le pire c'est tout de même le fameux mystère de la chambre jaune, à savoir comment l'assassin en est sorti ? Là, c'est vraiment prendre le lecteur pour un benêt. Tout ça pour ça ?? Remboursez, remboursez !
Je n'ai pas non plus apprécié plus que ça les personnages. Rouletabille et Sinclair, ersatz de Holmes et Watson, forment un duo peu convaincants. Rouletabille n'a ni l'éclat ni le charme ni la distinction de Holmes et Sinclair est transparent.
Cette première rencontre avec la littérature policière de
Gaston Leroux est une déception. Je n'en resterai pas là, j'ai
le Parfum de la Dame en Noir dans ma PàL. Je verrai bien si ce roman est meilleur que celui-ci.
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