Kandi

Kandi, astronaute, échoue sur une plage. Elle comprend rapidement qu'elle se retrouve à New-York. La ville est en ruine, Kandi ignore depuis combien d'année elle est partie. Elle n'a pas le temps de comprendre qu'elle est attirée par des tentacules qui lui lacèrent sa combinaison et l'entraîne vers la mer. Sans comprendre pourquoi, les tentacules relâche la jeune femme, comme effrayés. La dit comprend vite pourquoi. Elle est cernée par des gorilles. Les primates ne cachent pas leur désir d'abuser de notre héroïne. Ils la prennent sauvagement. Les grands singes sont doués de la parole. Au bord de l'effondrement, La cosmonaute parvient à s'évader par les égouts. Ici encore, d'étranges créatures vont vouloir abuser de ses formes généreuses…

Cet auteur ne change pas ses bonnes habitudes concernât son art de trait. Il aime les femmes aux formes opulentes, à la poitrine démesurée et qui sait encaisser des membres viriles qui dépassent l'entendement. Peu importe l'espèce propriétaire de l'attribut, tout les belligérants sont surpuissants et monter de façon disproportionnée. Heureusement pour notre héroïne, elle est plutôt souple des muqueuses car la tendresse des rapports « amoureux » (je ne pense pas que ce soit le terme adéquat) sont plutôt violents. Comme toujours avec James Lemay, nous sommes dans l'exagération, l'opulence, la disproportion que je qualifierais d'harmonieuse, le Mégas Vixen. Si o. Peut aisément voir la référence à La Planète des Singes de Pierre Boulle, il ne faut absolument pas chercher un soupçon d'intelligence dans ce scénario. Tout est installé pour combler les orifices de la belle. L'histoire est complètement décousue et le seul fil rouge se limite aux érections, aux gros plans anatomiques et aux éjaculations. Les corps et les monstres sont bien dessinés mais les paysages se résument surtout aux reliefs généreux du corps de Kandi. Je le sais, c'est nul mais j'aime les dessins de cet auteur, s's couleurs criardes, parfois fluo et ses histoires déjantées, qui n'ont ni queue ni tête. Enfin, je devrais dire qui ont beaucoup de queues et de tètes. Bref, à réserver aux amateurs du genre ou pour découvrir ce que je pourrais qualifier de caricature de l'érotisme.