Merci à Masse critique non-fiction pour l'envoi
Construire sa Légende « croire en soi, ne rien lâcher, aller jusqu'au bout » ainsi que l'éditeur, Eveil et Conscience.
Un premier opus co-écrit avec l'auteur :
Jean Pierre Vigneau, professeur d'arts martiaux et
Jean Pierre Leloup, formateur en relations humaines en France et au Japon.
Ce livre a été préfacée par les frères Igor et Grichka Bogdanov, et
Pierre Portocarrero.
Les deux frères de temps X, aujourd'hui décédés ont rencontré
Jean Pierre Vigneau dans les années 80.
Il s'agit du récit de sa vie.
Jean-Pierre Vigneau qui revient de très loin, a perdu sa figure d'attachement quand sa mère l'abandonne, pour être « accueilli » dans une ferme dans le Morvan. Il a eu accès à la lecture et l'écriture qu'à l'âge de 28 ans. Cela en dit long sur ce qu'il a enduré…besogneux…Un homme valeureux.
C'est grâce aux Arts Martiaux et la culture japonaise, qu'il va affronter les dangers auxquels il se confronte : Mercenaire, Prisonnier, bagarreur, videur, cascadeur mais cherche à transmettre et va faire de belles rencontres.
Vous savez celles qui changent votre vie….et qui vous aident à prendre des décisions pour s'engager dans un autre chemin, avec des cailloux, des mauvaises surprises, des mensonges, des secrets, mais c'est le destin de nous tous… Chaque rencontre a ses écueils, mais il n'y a pas de hasard, c'est la vie qui jalonne nos rencontres pour nous faire grandir, soutenir, traverser ensemble le chemin difficile, qui pourtant est le bon.
Chaque amitié nous apporte quelque chose de différent, dès lors que les contours sont limpides et sincères surtout dans une relation -homme, femme -
Jean-Pierre VIGNEAU va s'approprier les arts martiaux à travers la culture japonaise pour donner un sens à sa vie, une maitrise de lui-même et le désir de transmettre ses valeurs à ceux qu'il rencontre à travers « les sports de combat ». Ce qui n'est pas sans risque, mais maintenant, il est pacifié, il s'est approprié la philosophie, la sagesse et la bienveillance, la droiture, la politesse, le respect des rites dans cette activité aide à prendre confiance en soi, se maitriser, donne un cadre et des limites à ne pas dépasser.
J'en conviens l'auteur a fait les 400 coups, mais il a fait quelque chose de sa vie, malgré les malheurs qu'il a vécus.
Cet homme a plus d'un tour dans son sac, un visage aux multiples facettes qui ne se désarme pas face à l'adversité. Il combat la vie pour survivre et trouver des solutions quand il est devant une situation délicate pour lui ou pour son entourage.
A à travers son expérience et cette volonté aigüe «de rien lâcher et aller jusqu'au bout », l'entraîne parfois dans des situations ubuesques et compliquées, dont il s'en sort plutôt bien.
Il est brut de décoffrage et n'a pas peur de se défendre dans des situations extrêmes. Il voit le danger arriver, il anticipe avant que son adversaire lui saute dessus.
Il y a des encarts à la fin de chaque chapitre, écrits par
Jean Pierre Leloup pour faire des commentaires adaptés et mesurés sur les aventures «
Jean Pierre ». Ce n'est pas ce que j'ai le plus apprécié…
Je me suis sentie toute petite, 1967Fleurs face à toutes ces épreuves qu'il a traversées. J'ai failli abandonner cette lecture me sentant tellement différente et loin.
J'ai poursuivi, mais j'attendais de sa part, une plus grande profondeur d'écriture, mais on ne va pas changer le personnage.
Cela reste un homme qui vit avec une philosophie de vie extraite des arts martiaux japonais pour aider notamment les jeunes qui restent sur le bord de la route.
Dans son dojo, il a accepté de prendre sous son aile un petit trisomique rejeté de partout. Cela en dit long sur la générosité de coeur de ce singulier personnage.
Certes, il écrit des belles choses avec pertinence « les prétextes sont de mauvaises raisons, mais les raisons que l'on se donne ne sont pas toujours les bonnes. Je ne donne de leçons à personne, mais il n'y a pas de hasard »
Il y a des rencontres qu'il faut savoir éviter ou s'engager après avoir bien connu la personne dans la durée et prendre du recul sur sa personnalité qui peut être étrange et manipulatrice.
Puis il y a aussi, les vrais amis, ceux qui restent quand tout le monde est parti, que l'on compte sur la moitié de la main.
Les faux amis, les pique assiettes, oublient les services rendus et disparaissent après avoir bien profité.
Heureusement, il y a aussi des complicités littéraires, salvatrices sur Babelio à travers les partages et les chroniques, cela m'apporte beaucoup.
Merci à vous tous mes amis Babelio !
1967fleurs