Complètement cramé !

Comment en suis-je arrivé à lire ce livre ?
Je cherchais en septembre dernier un livre pour l'anniversaire de mon épouse qui est passionnée par les chats, et en tête de gondole je vis ce bouquin avec un chat en train de cuire à petit feu dans une casserole, les yeux exorbités (le chat, pas la casserole !), le tout surmonté d'un titre improbable, j'ai tout de suite été attiré. Polar ? Livre animalier ? Comédie ? Parodie ? Impossible à dire. Je parcours la quatrième de couverture, très bien faite, et je découvre le portrait d'un auteur visiblement très connu et confirmé et qui s'essaye pour la deuxième fois à la comédie après un premier essai couronné de succès. le résumé me plait tout de suite et je décide d'acheter le bouquin en me disant qu'il sera bien question de matou à un moment ou un autre.
Je vous l'ai dit : je ne connaissais pas G. Legardinier auparavant et pas beaucoup plus maintenant. “Sauf que”… Un auteur français qui manie la langue avec autant de dextérité tout en gardant des mots simples, ce n'est pas si courant et ça mérite qu'on s'y arrête…
Je ne reviendrai pas sur l'histoire que d'autres ont résumé mieux que je ne l'aurais fait, quand à l'écriture c'est un petit délice. Un style fluide, un vocabulaire à portée de tous sans tomber dans le commun. C'est quand même agréable de temps en temps, de lire un livre, sans être obligé de s'arrêter sur des figures de style ampoulées avec des mots recherchés dans le dico et qui vous plombe un récit qui n'y gagne presque rien. L'auteur nous emmène dans une galerie de portraits aussi pittoresques que sympathiques, de personnages qui vont se croiser et apprendre ou réapprendre à vivre ensemble. Des situations de la vie courante vont s'exprimer des traits de caractère parfois bien trempés, sous le regard impassible d'un chat pépère qui regarde s'agiter le monde des humains avec une distance toute féline. L'apparente simplicité du texte recèle une construction très solide de l'intrigue, et sans s'encombrer de textes oiseux va révéler les fêlures de ces humains qui ne sont pas des super-héros et qui savent s'unir pour vaincre les tracas d'une vie bien compliquée. L'humour n'est pas absent de ce récit et quelques saillies sur fond de rivalité franco-britannique héréditaire, sont réellement désopilantes.
Reste que ce livre nous ramène à une humanité fragile en solitaire et forte au pluriel, les bons sentiments sont sans fards et il ressort beaucoup d'amour et de tendresse entre les différents protagonistes. On se sent bien dans cette histoire et si les moments d'émotion sont nombreux, ceux de franche rigolade le sont tout autant, et quand vous avez tourné la dernière page, vous vous dites que vous avez passé un sacré bon moment, et un bon livre c'est ça aussi.

Un riche Anglais débarque en France ; voulant se changer les idées après le décès de son épouse, ses amis l'aident à se faire embaucher comme majordome dans le domaine d'une veuve aussi esseulée que lui. Il fera la connaissance des autres membres du personnel et jouera les bons samaritains.
J'ai souris à la lecture de ce roman, rafraîchissant sans plus.
Les idées m'ont parues convenues et le dénouement attendu.
Je n'ai pas encore lu les autres critiques mais, vu leur nombre, beaucoup doivent avoir un avis bien différents sur le sujet.

Chick-lit déguisée. M'a donné une furieuse envie de me jeter un Zola comme on descend un whisky pour faire passer un truc écoeurant.

Mister Blake est un industriel accompli, qui respecte son personnel, à la tête d'une entreprise qui s'évertue à fabriquer des produits de qualité, n'en déplaise à ses cadres, qu'il écoute mais dont il rejette les « éclairs de génie », cadres qui ont des tas d'idées pour « développer » l'entreprise.

Mister Blake est fatigué de supporter ces petits prétentieux. Il a besoin de se changer les idées. Son rêve ? Se retrouver en France dans la peau d'un majordome anglais !
Pourquoi la France ? Sa défunte femme était française. Et comme il sent encore sa présence, il voudrait retrouver le pays de celle qu'il aime par-delà la mort.

Mister Blake demande à son plus fidèle ami, Ward, de lui trouver l'endroit qui correspond à ses aspirations.

Et voilà donc Mister Blake qui se retrouve au service de Madame Beauvillier, propriétaire du Domaine du même nom. Madame Beauvillier vit dans le souvenir de son défunt mari qu'elle aimait à la folie. Elle semble faire face à de grosses difficultés financières…

La cuisinière, Odile, fin cordon bleu, femme d'une cinquantaine d'années n'est guère commode. Elle vit en permanence dans le domaine… Avec son chat, Méphisto, un fin gourmet !

Manon, une jeune fille qui réside à l'extérieur vient s'occuper du ménage. Elle est fraîche et joyeuse. Enfin… Jusqu'à ce qu'elle sache qu'elle est enceinte et que son petit ami la repousse, ainsi que sa propre mère…

Quant à Philippe, le régisseur, Odile lui interdit de mettre les pieds à l'intérieur de la maison. Il vit à l'écart dans un petit pavillon et s'occupe de tout ce qui est extérieur. Qu'est-ce qui pousse Odile à se montrer aussi odieuse avec ce pauvre Philippe ?

A peine arrivé, Andrew Blake réalise à quel point les Français sont fous ! Il supplie son ami Ward de mettre fin au supplice, mais celui-ci lui fait comprendre que « Tu l'as voulu, tu l'as… Et tu resteras tout au long des mois d'essai prévus ! »

Andrew est obligé de faire contre mauvaise fortune bon coeur et commence à s'intéresser à son entourage réduit et à leurs petits secrets…


Critique :

Ah, mon Dieu, comme cela fait du bien de lire un livre sans meurtre, sans politicien véreux corrompu jusqu'à la moelle, sans grosse catastrophe naturelle ou nucléaire, sans guerre, sans même un petit attentat ! C'est reposant ! Un peu d'humour et beaucoup de bons sentiments. de gentilles personnes ! Bon, il y a bien deux escrocs promoteurs immobiliers, et une « amie » de madame Beauvillier, qu'on a envie de frire dans la graisse de boeuf (c'est là le secret des frites belges)… Mais les autres protagonistes, même dotés de masques froids et cassants, se révèlent être des êtres adorables.
Tant pis pour ceux qui trouvent que Gilles Legardinier est ringard, gnangnan, meu-meu et je ne sais quoi ! J'ai passé d'excellents moments en lisant ce livre et je ne me limiterai pas à celui-ci ! J'en suis infiniment reconnaissant à l'auteur pour ce magnifique bol d'air pur !

Le personnage principal, Andrew Blake décide de tout quitter, de perdre son statut de chef d'entreprise pour endosser le simple rôle de majordome dans un manoir en France. Il va faire la connaissance de Madame, sa patronne, une notable qui vit recluse depuis la mort de son époux, de Manon jeune fille qui fait le ménage en attendant de réussir son concours de professeur des écoles, d'Odile la cuisinière revêche qui ne fait de grande cuisine que pour son chat, et de Philippe le régisseur bourru qui se terre au fond du jardin.

J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé touchant et positif. Ce qui m'a plu c'est la rencontre de ces âmes solitaires et la façon dont ils se sont tous apprivoisés peu à peu.
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J'avais beaucoup entendu parler de Gilles Legardinier et j'en ai donc profité lors de mes acquisitions pour y mettre complètement cramé. Pour être franc, je n'ai pas du tout accroché à ce roman. le style est gentil, même naïf mais dans cette société cela fait quand même du bien. Pourtant, la sauce n'est pas montée dans les casseroles d'Odile. Ma lecture a été « complètement cramé » (e) . Entre la monotonie des dialogues et le côté boy-scout du majordome, non rien n'y fait. Il manquait quelque épice dans la casserole d'Odile. Malgré tout, j'aurais pu fermer le livre et passer à un autre bouquin mais j'ai quand même voulu continuer afin de voir si à la moitié du livre et vers la fin quelque chose me faisait changer d'avis. Ce ne fut pas le cas. C'est dommage mais bon tant pis. Au fond, j'ai trouvé ce bouquin banal. Et comme le dit si bien l'adage dans ce cas là : Demain, j'arrête !

Le Domaine de Beauvillier … Mystérieux manoir français perdu dans la foret non loin d'un cimetière ! C'est ici qu'Andrew Blake, vieil homme britannique et chef d'entreprise épuisé a décidé de donner un nouveau tournant à sa vie, en acceptant le poste de majordome. Il y rencontre alors des personnes toutes aussi attachantes les unes que les autres. Il y a évidemment Madame la patronne, dont le grand âge ne lui donne plus la force de rêver, Odile la cuisinière au fort caractère et son gros chat Mephisto, la jeune dame de chambre amoureuse et enfin Philippe, l'impulsif et étrange régisseur. Au fil des pages, une irrésistible envie nous prend de déambuler au côté d'Andrew dans les couloirs de cette grande propriété, de percer les mystères de ses habitants et de découvrir des pièces abandonnées et oubliées de tous.
Gilles Legardinier ne m'a pas déçu ! L'humour de son premier roman Demain j'arrête m'avait déjà convaincu, mais dans Complètement cramé ! il s'agit d'une tout autre sorte d'humour, celui qui nous rempli de douceur et de tendresse, celui qui nous émeut.
Je conseille donc de remplacer les barres kinder par ce magnifique roman, il aura exactement le même effet, à savoir de vous sentir flotter sur un petit nuage … Mais sans les calories !

Jubilatoire, Complètement cramé !

Mais au fait, qu'est-ce que cela signifie ?

Imaginez. Un directeur d'entreprise anglais plaque tout pour revenir en France et devenir…majordome. Pourquoi la France ? Andrew Blake fera de nombreux retour en arrière, afin de nous permettre peu à peu de recoller les morceaux de puzzle de sa vie en lien avec la France.

Dans ce manoir endormi comme le château de la Belle au bois dormant, qui semble déserté par la vie, vit la propriétaire veuve, une dame aux cheveux blancs, une cuisinière aux talents cachés, un régisseur rustre, et une repasseuse à temps partielle.

Tous ces personnages cohabitent, mais les relations humaines sont très limitées, quasi inexistantes.

L'arrivée de Blake va réveiller la maisonnée, transformer le ciel sombre en éclaircies de plus en plus fréquentes.
Réparer les erreurs, réconcilier les hommes et les coeurs, Blake s'y emploie, en s'oubliant. Il faut que d'autres viennent lui faire prendre conscience qu'il doit penser à lui, pour revivre, vivre à son tour.

C'est un roman jubilatoire, qui réjouit, met de bonne humeur. C'était le premier roman de cet auteur que je lisais, et ce ne sera pas le dernier.

Club de lecture du mois d'avril :
Encore une histoire sur le départ, la fuite. Un mal être, une angoisse devenant insurmontable, la valise est faite et la sortie est là. Devant, l'inconnu, derrière les problèmes et vice-versa. C'est aussi une histoire sur les rapports humains, les bons, le plus souvent, mais aussi les mauvais, les coups durs de la vie, l'entraide. le style est léger, comique et on se sent bien dans ce livre, ce qu'il me fallait pour mes vacances. Préparez des petites douceurs à grignoter, de quoi rester le plus longtemps possible avec ces personnages écorchés par la vie mais si attachants. Comme l'écrit si bien l'auteur en chaque personne sommeille l'enfant qui garde cette fabuleuse capacité de s'étonner, de douter d'apprendre et de jouer.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..

Surement mon livre préféré de Gilles Legardinier jusqu'à maintenant.
Chaque personnage amènent une bonne dose d'humour et sont tous très attachants.


J'ai ris à de nombreuses reprises et ai passé un très agréable moment.

Un livre à lire en cas de baisse de moral !