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4,27

sur 1531 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Beaucoup décrive Pachinko comme une sublime fresque coréenne. C'était ma foi, assez bien parti pour que je rejoigne ces avis enjoués. Un style des plus agréables et surtout très fluide.

Dans les années trente, Yangjin et sa fille Sunja s'occupent seules d'un pensionnaire pour les travailleurs d'un petit recoin coréen. Leur vie va être chamboulée par l'arrivée d'Isak puis de Hansu qui vivra une idylle avec la jeune Sunja.

On apprend avec réserve les difficultés coréennes liées à la colonisation japonaise des années 30. Combien le peuple coréen a souffert sur des décennies de l'emprise japonaise.

Là où le bas blesse selon moi c'est que ces 700 pages sont pour moi tout en surface et superficialité.

Trois livres découpent ce roman où chaque livre s'attelle à dresser le portrait de chaque génération. Les mères (I). Les fils (II). le petit fils (III). le livre premier est pour moi le meilleur car on rentre très vite et très bien dans le quotidien de ces jeunes femmes. On les suit même avec entrain dans leurs efforts pour survivre malgré les tensions politiques et économiques. Je m'étais imaginée suivre ces femmes par la suite. Frustration quand les autres livres adviennent et que les précédents protagonistes sont quasiment occultés. Très peu de corrélations entre les personnages. C'est du « au suivant ! ». Grosse déception donc. Seconde déception sur l'absence d'ancrage émotionnel et temporel. Tout défile très vite ici sans que personne ne semble ni souffrir ni ressentir grand chose. Plus on avance, plus j'ai l'impression que ce pavé est un fourre tout avec un manque évident d'ancrage à tous niveaux et un basculement surréaliste livre III dans un livre érotique avec une revisite en long et large du kamasutra.

Pourtant, le plaisir lecture était là. du moins au début (I). En perdition au milieu (II). Plus du tout au final (III).

En conclusion, une lecture donc mitigée avec de bons moments et d'autres plus anodins. Un roman qui aurait mérité des personnages plus travaillés faisant sens entre eux. Et avec un fond historique beaucoup plus évident et percutant. Tout dans ce livre reste trop en surface malheureusement et beaucoup trop standard et américanisé avec une ambiance asiatique quasi inexistante.
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Dans les années 1930, dans le petit village de Yeongdo, près de Busan, la jeune Sunja, séduite par Hansu, tombe enceinte et, pour laver le déshonneur sur sa famille, accepte d'épouser Isak Baek, un pasteur chrétien qui élève l'enfant - Noa - comme son fils. le couple s'installe à Osaka chez Yozeb, le frère d'Izak et accueille quelques années plus tard, un deuxième fils Mozasu. Devenue veuve, Sunja doit multiplier les petits travaux pour survivre et subvenir aux besoins et à l'éducation de ses fils, l'ainé réussissant des études brillantes, le cadet, plus sociable et commerçant, se dirigeant dans la gestion d'un pachinko. Les destins des membres de la famille vont étroitement évoluer en fonction de la situation politique du Japon et de la Corée.

Une grosse déception après la lecture de Pachinko, un roman dont le sujet semblait séduisant mais dont le traitement s'est vite révélé ennuyeux...
Cette saga coréenne, qui se déroule sur plus cinquante ans, est intéressante sur le plan historique, elle aborde l'exil des Coréens au Japon, quand la Corée est sous domination japonaise, mais ces exilés ne sont jamais intégrés par le Japon, et ne peuvent plus retourner en Corée, en guerre dans les années cinquante. le problème est que la petite histoire dans la grande Histoire est mal écrite ou mal traduite, - des phrases en japonais ne sont pas traduites -, une narration qui passe de la naïveté à la trivialité, la mort d'un des personnages principaux - Noa - scellée en une seule phrase, sans aucun développement, d'autres personnages sans intérêt étant développés dans des pages et des pages. Je n'ai jamais réussi à me projeter dans le destin ou le caractère des personnages et les longueurs et redites dans le récit ralentissaient tellement le rythme de la narration, que j'en ai terminé la lecture en diagonale, pour en finir avec ce roman.
Pachinko partait d'une bonne intention et d'une bonne idée, mais le roman se perd dans des digressions sans intérêt, avec des personnages qui perdent de leur force au fur et à mesure des développements qui deviennent confus.
Une déception.
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Pachinko, c'est le destin d'une femme, d'une mère, d'une épouse, d'une Coréenne exilée au Japon, de la colonisation de la Corée par le Japon jusqu'à la fin du 20e siècle, en passant par la WW2 de le fractionnement de sa terre natale en deux. C'est une histoire de famille, une histoire d'immigration, mais aussi une histoire de coeur.

Alors pourquoi suis-je mitigée après cette lecture ?

Ce livre avait tout pour me plaire, notamment le contexte historique que je connais mal, les thèmes, les personnages au début (surtout Sunja à laquelle je me suis vite attachée malgré sa naïveté juvénile). Seulement, passé la moitié du roman, l'intérêt a commencé à s'effilocher et à retomber complètement sur les derniers chapitres.

Je regrette le manque de fil conducteur, je déplore la multiplicité des points de vue qui survient à cette moitié d'histoire, je soupire face au manque d'intérêt de personnages qui prennent trop de place. Il y a des longueurs, des passages qui n'ont, à mes yeux, pas de sens. Dommage pour une livre qui était si prometteur !
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