Si, en tant que citoyens français, nous ne sommes pas en capacité d’exiger l’application stricte de la Constitution, nous ne sommes pas véritablement en démocratie. Je veux vivre en démocratie !
La Constitution est normalement là pour préserver nos droits fondamentaux et il est clair que le Conseil Constitutionnel n’assume pas pleinement cette mission : les exemples d’inconstitutionnalité sont nombreux. Aussi le temps est-il peut-être venu de se poser la question de la suppression pure et simple du Conseil Constitutionnel, au profit d’un véritable tribunal constitutionnel, avec toutes les garanties qui vont avec : respect de l’accès au droit effectif, indépendance, neutralité, procédure contradictoire, voies de recours… Nos droits fondamentaux et nos libertés individuelles sont la base de notre démocratie. Nous devons absolument les garantir !
Dans la famille PENSION. Je suis un régime de pension très spécial. (…) Mon montant correspond au traitement brut d’un conseiller d’Etat, soit plus de 5000 € par mois. (…) Je suis, je suis la dotation versée aux anciens présidents de la République française, à leur veuve et à leurs enfants. (…) Et comme si cela ne suffisait pas, par une lettre discrétionnaire datée du 8 janvier 1985, M. Fabius a accordé aux anciens présidents de la République quelques avantages substantiels : « (…) un appartement de fonction meublé et équipé, dont la maintenance et les charges y compris le téléphone, sont assumées par l’Etat. Deux personnes (…) affectées au service de leur appartement de fonction. Deux fonctionnaires de police pour assurer leur protection (…) Leur domicile et leur résidence font l’objet d’une protection (…), un chef de cabinet, deux assistantes pour leur secrétariat particulier, un fonctionnaire des Archives nationales chargé de les assister pour trier et classer leurs papiers personnels, trois secrétaires dactylographiques (…)
On commence ce journal avec des révélations sur les très opaques réserves parlementaires. Ces sommes attribuées par les ministères de l’Intérieur et du Budget aux députés et aux sénateurs. Ils peuvent les distribuer à des associations, à des collectivités territoriales, jusque-là sans aucune transparence. Eh bien, c’est terminé !
Je réalise alors que les parlementaires, ceux-là même qui font la loi, touchent l’une des plus scandaleuses « retraites » : cinq ans, soit un seul mandat de député, leur suffisent pour toucher une pension équivalente à la retraite moyenne qu’obtiennent les Français… après quarante ans de labeur !