Cette intégrale est composée de nouvelles bien plus longues que dans l'intégrale précédente. Des nouvelles dans lesquelles il garde son côté gentleman, mais plutôt que d'être cambrioleur, il va plutôt être du côté de la justice.
D'ailleurs, la nouvelle les dents du tigre est sympa, c'est amusant de voir Lupin du côté de la police tout en continuant à jouer avec certains inspecteurs. Je suis fan de cette facette de sa personnalité ! Mais je l'ai quand même trouvée un peu longue, j'ai parfois eu le sentiment de tourner en rond.
En revanche, j'ai adoré les nouvelles autour de la Cagliostro, suivre les affrontements entre cette femme et Lupin, il a trouvé quelqu'un à sa mesure ! Nous lisons aussi un Lupin plus sensible, plus touchant, plus attachant.
Seulement, il me manquait tout au long de cette intégrale le petit quelque chose en plus qui m'avait séduite dans la précédente intégrale. Lupin du côté de la police pourquoi pas, mais pas aussi souvent ni aussi longtemps. Il est toujours aussi drôle et brillant, mais j'aurais aimé le retrouver en tant que voleur dans certaines nouvelles.
Je n'ai d'ailleurs pas été au bout de la dernière nouvelle qui m'a vite ennuyée, c'est dommage.
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" Certes, je ne nie pas que j'aie le coeur fort sensible, et que le coup de foudre me guette à chaque tournant de rue. Et je ne nie pas non plus que les femmes me furent, en général, accueillantes et miséricordieuses. J'ai des souvenirs flatteurs [...] Mais de là à me faire jouer un rôle de Don Juan, de Lovelace irrésistible, c'est un travestissement contre lequel je proteste."
Eh bien : Protestez donc M. Lupin.
Cette deuxième intégrale m'a plutôt déçue, bien que la lecture en soit toujours agréable, il faut bien avouer que ce gentleman est attachant, bien que tout cela ne soit qu'une question de charisme. J'ai trouvé ces quatre aventures bien plus sentimentales que d'ordinaire. Il m'a semblé que nous avions affaire à un tout autre homme, clairvoyant, gentleman au service des victimes, de la police ... le côté cambrioleur, j'ai l'impression de ne pas l'avoir perçu ...
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La jeunesse d'Arsène Lupin Cagliostro