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La société malade » a été écrit « à chaud ».
Jean-Pierre le Goff présente, en introduction, ses objectifs : « montrer comment la crise a affecté la société et a accentué le malaise démocratique » déjà existant. Touché par la Covid, il a observé l'invraisemblable logorrhée qui a envahi les médias, mélange de discours guerrier, d'analyses contradictoires de spécialistes, d'images compassionnelles et irréelles. Confronté à la maladie, il a interrogé , en philosophe, les textes des Anciens sur la mort. Il pointe les dysfonctionnements et les manquements du système hospitalier , fruits d'une gestion purement comptable. Confiné, le citoyen est écartelé entre le repli sur soi, le télétravail, la gestion du quotidien et la tragédie sanitaire envahissant, sans limite, les médias.
Jean Pierre le Goff souligne la « perte du sens commun » du monde politique, médiatique et des intellectuels devant la redéfinition des libertés . Devant les atermoiements du pouvoir, les français ont eu le sentiment d'être infantilisés. La société questionne la modernité, le fonctionnement démocratique… et doit se reconstruire… Vaste défi ! La synthèse est claire, elle a le mérite de rassembler des constats .Elle n'apporte pas, cependant, de nouveaux éléments de réflexion.