Poussée par les critiques dithyrambiques de la presse, je me suis lancée dans la lecture du dernier opus de John le Carré, 89 ans et, selon les dires des chroniqueurs, toujours doté d'une plume épatante.
J'ai lu cet écrivain, beaucoup apprécié sa trilogie :
La Taupe,
Comme un collégien et
Les Gens de Smiley. J'ai dévoré
La petite fille au tambour, Maison de Russie et d'autres. Qu'en est-il de
Retour de service ? Je dirai que ce livre est à l'oeuvre de John le Carré ce qu'un hamburger est à la gastronomie : un pis-aller. Cela se mange vite, le ketchup est trop sucré et les cornichons douceâtres. Cela bourre mais ne remplit pas l'estomac. Une fois avalé, c'est oublié.
Parfois les espions sont fatigués, laissons-les se reposer, c'est de bonne guerre.