Entre 1940 et 1944, 40 000 malades mentaux qui ne devaient pas mourir sont morts de faim dans les hôpitaux psychiatriques français. Depuis près de 60 ans cette vérité réapparaît périodiquement avant de s’enfouir, à nouveau, au fond des consciences pour petit à petit se laisser oublier.
Il revient à Max Lafont d’avoir publié la première analyse d’ensemble de ce phénomène. Son travail prouve que les malades ont reçu au mieux les rations prévues par le Gouvernem...
>Voir plus