Géopolitique des drogues

Ces derniers montrent comment la CIA en Amérique centrale a utilisé les trafiquants de drogues pour combattre le gouvernement sandiniste et favoriser ainsi l'entrée de la cocaïne aux États-Unis.

Les drogues de synthèse constituent une exception dans la mesure où leur matière première, purement chimique, n'implique pas de territoires de cultures de plantes et où, dans les pays riches, elles sont fabriquées non loin des lieux de consommation.

À la fin du XVIIIe siècle, la compagnie anglaise des ondes orientales qui [a hérité de la production du pavot et de la commercialisation de l'opium], pour accroître ses bénéfices et financer ses achats de thé et de soieries, encouragera les chinois à le consommer. Lorsque l'Empereur de Chine tente, en 1839, de s'opposer à ce commerce, les Britanniques déclarent la guerre à l'Empire du Milieu. (20)

La mise en place par les organisations financières internationales, à partir de la fin des années 1970, de programmes d'ajustement structurel (PAS), afin d'intégrer les économies du tiers-monde au marché mondial, a également eu un impact important sur le développement des cultures illicites. De nombreux pays ont en effet été obligés de renoncer aux taxes qu'ils imposaient à des produits agricoles importés concurrençants leurs propres productions, poussant les paysans à se consacrer aux cultures de "plantes à drogue". Les subventions dont bénéficie l'agriculture dans les pays riches aggravent encore cette situation. (12)

La seconde différence, c'est que dans les pays riches du moins particulièrement en Europe où les Pays-Bas sont les premiers producteurs d'ecstasy, les laboratoires sont proches des lieux de consommation.

En 175, le médecin Galien met en garde contre l'abus de cette plante dans la pâtisserie.

Elles ont ainsi atteint de nouveau près de 60 000 ha, ce qui a permis aux observateurs de dire que le Pérou pourrait dépasser dans les prochaines années la la Colombie et redevenir le premier producteur mondial de feuilles de coca

Les colonisateurs, après avoir qualifié la feuille sacré des Incas de 'Talisman du Diable', en ont encouragé la production lorsqu'ils se sont aperçus qu'elle stimulait le travail des paysans et des mineurs. sur les territoires de ce qui deviendrait le Pérou et la Bolivie.