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Après avoir composé une trilogie " thriller techno" très agréable à lire et plutôt légère, Anders de la Motte revient en changeant complétement de style avec ce polar/thriller sombre.

Un flic, responsable des infiltrations à la police de Stockolm est victime d'un grave accident de la route et devient partiellement amnésique: il ne se souvient plus de ses indics et surtout du fameux "Janus" qui, à lui tout seul, avait grandement pertubé le grand banditisme suédois.
Ce flic va devoir reconstitué son passé, savoir réellement qui il est pour neutraliser les mafieux, les politiques et même ses collègues, et surtout trouver qui est ce fameux " Janus"

L'intrigue est complexe même parfois confuse et les errements du héros sont, par moment ennuyeux.
Mais le thème central du livre est intéressant: ce n'est qu'en sachant réellement qui on est que l'on pourra reconnaitre ses amis de ses ennemis.
De plus la Suède dépeinte dans ce roman est aux antipodes de celle louéé par nos politiques français. La parfaite démocratie suédoise est içi mise à mal.

Un bon polar, sans plus, mais qui vaut la peine dêtre lu pour la qualité d'écriture de l'auteur et sa vision de son pays natal.

Mais ce n'est que mon humble avis
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« Une voiture. Il se trouve sur le siège conducteur d'une voiture et traverse un long tunnel. La douleur le rattrape. Il garde un vague souvenir de sa présence avant sa perte de connaissance. Un flash aveuglant d'un bleu acier à travers le côté gauche de son crâne, transformant ses pensées en un brouillard épais. »
AVC en pleine conduite, ça ne pardonne pas !
Et après ?
« Tu t'appelles David Sarac et… »
« Il s'appelle David Sarac. Il est policier. Et… ? »
Mais qui sont Jesper Sternberg, Sophie Thorning, l'Irakien Atif Mohammed Kassab et son frère Adnan ?
Qu'est-ce qui les relie entre eux ? Qu'est-ce qui les relie à David Sarac ?
« — En savons-nous davantage au sujet de… Janus ?
Janus. »
Entre le 23 novembre, date de son accident et le 12 décembre, date à laquelle est sorti du coma artificiel dans lequel les médecins l'ont plongé, David Sarac est dans le potage, il se rappelle de certaines choses de son passé immédiat, mais pas de toutes.
Le début du roman nous met dans la même situation que David, des personnages défilent, on ne sait pas qui ils sont, on sait qu'il faut retenir leur nom, mais c'est tout, à quoi les rattacher, réapparaitront-ils, sont-ils pour certains à l'origine de l'accident de David.
Comme David, le lecteur doit s'accrocher pour ne pas sombrer.
L'enquête classique commence alors. le chef de Sarac, Kjell Bergh vient le voir :
« Janus. C'était manifestement le nom de code d'un informateur et pas n'importe lequel, à en juger par les questions de Bergh et son comportement. »
Sarac joue avec le présent qu'il doit maîtriser, faire comme s'il comprenait ce qu'on lui demande tout en cherchant à comprendre ce que ses chefs lui demandent.
Aurait-il commis l'irréparable ?
« Aucun d'entre nous ne tient à voir Dreyer et les boeuf-carottes débarquer à nouveau dans le service. (Bergh s'humecta les lèvres.) Kollander est au bord de la crise de nerfs. Il commence à parler d'une taupe dans le service. »
Roman à l'écriture maîtrisée où l'auteur nous fait passer par toutes les phases du « réveil » de Sarac. Brouillard. Sortie du coma. Peur d'avoir oublié. Incompréhension face à ses collègues qui semblent savoir. Peur de se tromper. Peur de déclencher l'indicible.
Et toujours cette exigence lancinante :
« — Il faut que tu me balances son identité, David, souffla Bergh. Je peux le protéger, ainsi que toi et tout le service. Mais il faut que tu me donnes Janus. »
Sarac est soumis à une véritable torture, même si ces « bourreaux » n'en sont pas et n'imaginent pas ce qu'ils font subir à leur collègue.
« Soudain, un éclair déchira le cerveau de Sarac, un bref aperçu d'une voiture en stationnement. Laque noire, une BMW ou une Mercedes peut-être ? »
Roman du théâtre des ombres, Anders de la Motte propose avec Défaillance une vision pessimiste de notre société dans laquelle la maitrise du jeu politique apparaît comme le jeu ultime justifiant tous les excès, tous les reniements, en un mot le plus grand cynisme, dont le héros David Sarac finira par faire les frais.
Découverte étonnante.



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Après sa trilogie "Le Jeu" (et sa géniale idée de départ ...) , Anders de la Motte, nous propose un diptyque ,dont ce roman est le 1° volet .

David Sarac se réveille à l'hôpital , le corps abîmé ,et la mémoire en compote . de lui, il ne se souvient de rien .
Aidé par ses collègues ,(qui ne lui veulent pas tous que du bien) , il apprend qu'il est flic au service des renseignements et qu'il est le seul à connaître l'identité de Janus, personnage mystérieux et indic . Mais qui est Janus, un seul homme? Un policier infiltré ?
Et lui ,quelle est la part de secrets , qu'il doit maintenir dans l'ombre?

C'est un thriller assez froid, l'auteur ne nous encombre pas avec les tribulations des uns et des autres , et préfère se concentrer sur les faits, sur l'action . En cela , j'oserai affirmer, ( au risque de recevoir les foudres de certain(e)s !) ,que c'est un roman très masculin...
C'est également un auteur qui a un CV impressionnant , et cela se ressent dans son oeuvre (ancien officier de police, directeur de la sécurité spécialisée en technologies de l'information, consultant pour la sécurité internationale...), il est parfaitement documenté et nous entraîne au coeur de ses connaissances. C'est intéressant.
J'attend de voir ce que donnera le 2° tome , celui-ci délivrant les informations au compte gouttes...
Un roman qui aurait gagné à être un peu plus sensible... trop de testostérones pour moi...
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Défaillance est un polar ultra-vitaminé qui plonge le lecteur dans les tréfonds de la mémoire humaine. On suit les aventures de David Sarac, flic haut placé qui vient d'avoir un accident de voiture. I se réveille à l'hopital sans mémoire. Apparemment , infiltré aux coeurs des pires réseaux criminels du pays, David posséde un indicateur surpuissant, Janus, capable de faire tomber les pires criminels. Mais sans mémoire , que devient Janus? 

Défaillance est un polar psychologique puissant. On s'identifie assez facilement au héros , et comme lui, on est vite perdu. Qui sont les gentils? Qui sont les méchants ? Qui croire?  La mémoire humaine est bien complexe et une fois de plus on en a la preuve. Cette histoire est un méandre, dans lequel on se perd avec délectation, aux côtés du personnage central David, ou d'Atif, jeune homme bien décidé à venger son frère. de conspirations politiques en policiers ripoux, Anders de la Motte livre ici un bon roman .C'est bien écrit, ce se lit facilement .  Je n'ai qu'un seul regret , une fin un peu rapide à mon goût qui aurait demandé un peu plus de temps pour se développer. 
Lien : http://livresforfun.overblog..
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J'ai été déçue par ce livre. Pourtant il y a de bons éléments, et certains rebondissements arrivent à point nommé, cependant j'avoue que la fin m'a réellement mis les nerfs. Je me suis sentie un peu trahie par l'auteur,j'ai eu l'impression d'avoir été mené en bateau. La fin ça doit être la cerise sur le gâteau, là j'ai eu l'impression de prendre une tarte à la crème en pleine figure lancée par un clown qui en plus me dit : "je t'ai bien eu, ahahahah" sur le ton du rire diabolique. Bon je peux quand même dire que l'histoire est prenante (malgré quelques passages sans grand intérêt) et que l'écriture d'Anders de la Motte correspond bien à l'histoire, c'est sans trop de fioriture, plutôt froid et sobre. Les personnages eux sont sous tension, ils recherchent tous la même chose, où plutôt la même personne, et nous lecteurs, est logé à la même enseigne, l'auteur ne nous donne aucun avantage, on progresse au rythme des découvertes des personnages, et forcément je ne me suis pas sentie aussi concernée que les personnages (je ne risque rien dans mon lit ou sur mon canapé) donc au bout d'un moment la tension m'a quitté et je me suis fort ennuyée.En résumé, un livre surement plaisant pour les fan du genre (je croyais en faire partie, mais maintenant je doute) et de l'auteur mais il n'était définitivement pas pour moi.
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J'ai eu beaucoup de mal avec ce thriller.
Dès le début du livre tout s'enchaîne et c'est très confus. On entre dans l'action sans connaitre les personnages ni le contexte. J'étais complètement perdue si bien que j'ai arrêté ma lecture très rapidement en me disant que je n'arriverais jamais à accrocher.

Et puis, après un bon week-end de repos, j'ai décidé de le reprendre du début et d'aller un peu plus loin. J'ai encore mis du temps à comprendre l'histoire pour arriver à me mettre un peu plus dans le contexte. Je n'ai pas accroché avec le rythme du livre. Je l'ai trouvé trop "brouillon" avec un final qui m'a déçue. Quand aux personnages je n'ai pas eu de coup de coeur.

En bref, c'est une déception complète pour moi. Je suis contente de l'avoir reprit car certains rebondissements m'ont plu mais ce n'est pas un thriller que je recommanderais.
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Quel plaisir de lire un roman avec du suspens, une intrigue et des rebondissements qui se tiennent !

Bien que n'étant pas un coup de coeur, je ressors très enthousiaste de cette lecture. Anders de la Motte nous offre un thriller à l'intrigue complexe pour une bonne dose de suspens.

David Sarac, policier au service des renseignements, est victime d'un AVC. Lorsqu'il se réveille à l'hôpital, sa mémoire est atteinte et il ne se souvient plus qui est Janus : son meilleur indic !
Pourtant, quelque soit le motif, tout le monde est à la recherche de Janus : criminels pour l'éliminer, policiers pour se protéger, politiciens, infiltrés, indics, flix ripoux...
Sarac va devoir se lancer à la poursuite de cet homme mystère et pour y parvenir devra réapprendre à se connaitre lui-même : pour le meilleur et pour le pire.

Défaillance nous plonge au coeur d'un système mafia-police-politique où rien n'est simple et rien n'est ni tout blanc, ni tout noir. Vengeance, carrière professionnelle, relation indic-flic ou encore trahison sont autant de thèmes abordés dans ce thriller haletant.

Seul regret, ces scènes d'action en cascade parfois peu crédibles et qui fragilisent la cohérence de l'ensemble.

Suspens et intrigue bien structurée font de ce livre un bon moment de lecture...
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Un roman Suédois, atypique, mais qui ravira les adeptes de polars nordiques. Une intrigue, très complexe mais bien structurée, nous emmène à la suite de David, victime d'un AVC ou d'une tentative de meurtre ? Les gangs, le ministère de la justice, le frère d'une victime, les divers corps de la police, tous ne se posent qu'une question : qui est Janus ? Toutes les hypothèses sont évoquées : indic, balance, meurtrier, flic, infiltré, protégé ?
David n'est pas une copie de Jason Bourne, il le dit lui-même. Rien à voir non plus avec le Janus de Laurent Scalese, sauf le double visage du personnage. La mémoire en miettes de David est-elle un alibi ou un handicap ? Il sait qu'il a franchi les limites autorisées par l'éthique et les procédures. Les souvenirs lui reviennent progressivement au cours de ce roman mené tambour battant et éclairent le lecteur. Pour se faire un jugement « définitif » il lui faudra cependant attendre le dernier chapitre.
Une découverte pour ma part qui ne connaissait pas cet auteur dont c'est le quatrième roman, j'ai aimé !
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Suite à un accident de voiture, David , flic a perdu une partie de sa mémoire. A l'hopital dès son réveil, il est pressé de questions sur son indic, qui est-il et pourquoi ne s'en souvient-il pas ? Peu à peu il se rappelle de son nom Janus mais c'est tout.
Un jeune homme nommé Atif, recherche lui aussi Janus.
Qui est ce Janus, pourquoi tant d'intérêts soudain pour cette personne.

Après un début un peu confus, je me plonge avec délice dans ce polar psychologique. Moi aussi, je cherche Janus.
J'ai adoré me perdre dans cette recherche.
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absolument fasciné par ce policier accidenté et qui essaye à se reconstruire à partir de flash et des réflections de ce qu'il entends autour de lui avec le flaire d'un fin limier . T.T.B à lire
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