Colloque de L'Union rationaliste 2024
Samedi 22 juin 2024 (11h à 18h)
Paris, École normale supérieure, Paris
Comité scientifique et d'organisation :
Jean Delabar, Mathias Girel, François Héran, Michèle Leduc, Dominique Leglu, Daniel Kunth, Bruno Perrin
Les objectifs :
Face aux multiples défis de l'environnement pour la société et la planète, l'urgence est grande de trouver des solutions à toutes les échelles du temps – pour aujourd'hui et pour le long terme – et de l'espace –pour la France et l'ensemble du monde. Quelles sont les responsabilités et l'engagement des chercheurs sollicités dans ce contexte ? Comment répondre aux injonctions de s'impliquer, et aussi comment « convaincre » le public et les politiques avec une communication appropriée, alors même que les incertitudes doivent être prises en compte…
Programme
I Les attentes de la société 11h15-12h45
* François Héran : Pourquoi ce colloque ? (11h15-11h35)
* Amy Dahan : La gouvernance multilatérale face aux risques climatiques globaux. (11h35-12h)
* Mathias Girel : Témoignage sur les deux avis « Entre liberté et responsabilité : l'engagement public des chercheurs et chercheuses » et « Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique ». (12h-12h25)
* Questions et débat (12h25-12h45)
II Les nouvelles orientations des chercheurs 14h-15h10
* Harry Bernas : L'intégration de la science dans le complexe économie-société depuis 1945. Quel reflet dans la vision sociale des scientifiques ? Quelles conséquences face à la transition écologique ? (14h-14h25)
* Daniel Suchet : Intégrer l'urgence écologique dans une activité scientifique : un témoignage. (14h25-14h50)
* Questions et débat (14h50-15h10)
III La parole des scientifiques dans les médias 15h10-16h20
* Michel Badré : Confiance du public et dialogue avec la recherche : retour d'expérience sur les analyses des comités d'éthique et les débats publics. (15h10-15h35)
* Carole Chatelain : Journalistes scientifiques et chercheurs : quel dialogue pour une confiance réciproque ? (15h35-16h)
* Questions et débat (16h-16h20)
Pause 16h20-16h35
IV L'expertise scientifique et les décisions politiques (16h35-17h40)
* Valérie Masson-Delmotte : Réponses face au changement climatique ; retours d'expérience du GIEC et du Haut Conseil pour le climat. (16h35-17h00)
* Patrick Lemaire : Sciences et politiques publiques. Enjeux et modalités de la construction d'un dispositif de conseil scientifique gouvernemental efficace.(17h00-17h25)
* Questions et débat (17h25-17h45)
Daniel Kunth/5
1 notes
Résumé :
L'étonnante nouvelle de la découverte des quasars, objets célestes déguisés en étoiles, a longtemps intrigué les astronomes. Situés au centre même des galaxies, ils irradient une formidable énergie qui proviendrait d'un trou noir massif absorbant de grandes quantités de gaz et d'étoiles. Aujourd'hui, les quasars sont devenus indissociables d'une réflexion sur l'histoire de l'Univers. Mettant à l'épreuve les théories les mieux fondées, ce domaine de la recherche est,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Déniché dans une cabane à livres, je ne connaissais pas cette édition de « vulgarisation » scientifique. C'est une sorte de « Que sais-je ? » de chez Flammarion.
Les quasars, pour quasi stellar radio sources, sont au centre des études cosmologiques, c'est-à-dire la recherche de l'origine de l'univers.
Nous savons qu'en regardant le plus loin possible dans l'espace, nous remontons le temps. Nous percevons ce qui n'est plus. Pour réaliser cela, il faut utiliser le principe de la radio-spectrométrie, qui consiste à décomposer une onde lumineuse pour en afficher des raies de lumière. C'est le cas de l'arc-en-ciel, les gouttes de pluie servant de prisme pour décomposer la lumière du soleil.
A partir de cette décomposition, les scientifiques peuvent en déduire la distance de l'objet qui a émis cette onde lumineuse. Les éléments les plus lointains sont les quasars. Ils émettent des ondes d'une puissance plus importante que notre soleil. le quasar le plus éloigné est à 13 milliards d'année-lumière. Est-il le début de l'univers en formation, ce qui signifie que l'univers est de dimension finie (théorie du Big bang), ou bien est-ce une nouvelle galaxie en création, alors cela veut dire que l'univers ne cesse d'être en expansion ? Deux idées qui opposent les chercheurs.
Ce petit livre est donc une plongée dans l'origine de tout. Si la première partie est abordable, à condition de disposer d'un bagage scientifique, la seconde partie est plus ardue. C'est pourquoi, j'ai écrit en début de billet que c'était un ouvrage de vulgarisation entre guillemets.
A noter que les chapitres sont introduits par des extraits de Baudelaire, Aragon et Apollinaire. Cette touche de poésie est agréable. Cela montre qu'astronomes et poètes ont en commun d'avoir la tête dans les étoiles.
Les quasars, pour quasi stellar radio sources, sont au centre des études cosmologiques, c'est-à-dire la recherche de l'origine de l'univers.
Nous savons qu'en regardant le plus loin possible dans l'espace, nous remontons le temps. Nous percevons ce qui n'est plus. Pour réaliser cela, il faut utiliser le principe de la radio-spectrométrie, qui consiste à décomposer une onde lumineuse pour en afficher des raies de lumière. C'est le cas de l'arc-en-ciel, les gouttes de pluie servant de prisme pour décomposer la lumière du soleil.
A partir de cette décomposition, les scientifiques peuvent en déduire la distance de l'objet qui a émis cette onde lumineuse. Les éléments les plus lointains sont les quasars. Ils émettent des ondes d'une puissance plus importante que notre soleil. le quasar le plus éloigné est à 13 milliards d'année-lumière. Est-il le début de l'univers en formation, ce qui signifie que l'univers est de dimension finie (théorie du Big bang), ou bien est-ce une nouvelle galaxie en création, alors cela veut dire que l'univers ne cesse d'être en expansion ? Deux idées qui opposent les chercheurs.
Ce petit livre est donc une plongée dans l'origine de tout. Si la première partie est abordable, à condition de disposer d'un bagage scientifique, la seconde partie est plus ardue. C'est pourquoi, j'ai écrit en début de billet que c'était un ouvrage de vulgarisation entre guillemets.
A noter que les chapitres sont introduits par des extraits de Baudelaire, Aragon et Apollinaire. Cette touche de poésie est agréable. Cela montre qu'astronomes et poètes ont en commun d'avoir la tête dans les étoiles.
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