Un grand merci aux éditions Fatrasies et à Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique Littératures de septembre 2022.
Ce recueil est divisé en 4 parties :
1) Tourbe
Premier mot et j'ouvre un dictionnaire car je n'en connais pas le sens : la tourbe est un sol qui a accumulé de la matière organique morte provenant de débris végétaux, dans un milieu saturé en eau.
Ici l'auteur évoque la nature, la faune, la flore, le tout avec folie et humour et de nombreuses images.
Cela ressemble à un conte à la fois onirique et dément.
Il représente une suite au premier recueil de poésie de l'auteur,
Jurassique.
2) Vers tendres
L'amour et l'admiration, amour d'une femme mais aussi amour de la religion.
3) La cuirasse craquée
La religion et l'eau omniprésente et sous toutes ses formes.
4) Infiniment merci (Van Pelt à Babylone)
En lisant le nom de van Pelt, je me suis dit qu'il devait s'agir d'un artiste dont je n'avais pas la référence.
Mais non, il s'agit du chasseur dans Jumanji !
Cette partie qui clôture le recueil est une suite d'injonctions en tous genres à l'infinitif, mêlant absurde et sensations.
Ce recueil est hybride : il mêle différents thèmes et différentes formes, entre le sérieux de la religion et le lâcher-prise de l'humour.