AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,32

sur 75 notes
5
2 avis
4
5 avis
3
8 avis
2
5 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"Shining in the dark" est un recueil de nouvelles d'obédience fantastique, parfois flirtant avec la fantasy, publié en 2020 et ayant pour anthologiste Hans-Åke Lilja. Ce dernier tient un site qui m'était inconnu, Lilja's Library, traitant globalement de tout ce qui a trait à notre vieux conteur du Maine.

La joie de lire une anthologie de fantastique et d'horreur plus particulièrement est immense, tant j'affectionne ces genres et que je me désole régulièrement de leur représentation terne en rayon de librairie. Autant on fait la part belle à la science-fiction sur les étagères, autant le fantastique balbutie: que du Stephen King, un exemplaire de Dracula, et de la bit-litt. Direz-vous que je radote si je rappelle que la bit-litt est au fantastique ce qu'est Christophe Mae à la chanson d'auteur?
Alors, de surcroît, on peut s'émerveiller des grands noms réunis ici, avec la promesse d'une moitié de nouvelles inédites et d'autres semi-inédites. Si vous lisez les critiques de Babelio de la même façon que moi, vous n'aurez probablement pas eu le temps de constater mon admiration infaillible de Clive Barker, que j'érige depuis désormais depuis 2008 en "auteur favori", place qu'il partage avec Bret Easton Ellis (mais ça, je le dis moins, parce que je m'attire régulièrement la foudre des auto-martyrs du XXIème siècle). La simple mention de Barker m'aurait largement suffit à acheter le recueil, mais on y trouve aussi le grand Stephen King ("Ca", "Shining", faut-il vraiment citer ses oeuvres?), Jack Ketchum ("Une fille comme les autres", tentez le si vous pensez sincèrement avoir le coeur "bien accroché"), Ramsey Campbell (un adorateur lovecraftien), Edgar Allan Poe (eh oui!) ou encore John Ajvide Lindqvist ("Laisse-moi entrer": en ma possession, pas encore lu, mais l'adaptation au cinéma nommée "Morse" m'avait tellement bouleversé que je n'ai aucun doute sur les qualités de l'écrivain...).
Il faut donc se réjouir doublement, triplement! Une anthologie de l'horreur, quelle promesse venue d'un autre temps, que l'on n'attendait plus...

C'est sincèrement assez décevant malgré cette joie ne m'ayant pas quitté tout au long de la lecture.

Au rang des nouvelles les plus excitantes, nous retrouvons:
- "Aeliana", de Bev Vincent, qui a je pense eu le plus bel effet sur moi car appartenant à un genre que je lis réellement jamais: l'urban fantasy. Histoire d'une mystérieuse créature nocturne, féminine, errant dans les rues d'une ville violente où sévit un meurtrier. Aeliana va se "lier" à une policière afin de mettre fin aux agissement de cet "homme du crépuscule", pour le meilleur et pour le pire... C'est bien écrit, l'atmosphère citadine où plane le meurtre est extrêmement bien rendue, tout comme le rendu de ces évènements à-travers des yeux pas vraiment humains...
- "Charabia et Theresa", de Clive Barker. Histoire d'un sanctification ratée, les anges érigent un pédophile en tant que sain et dans le processus transforment son perroquet et sa tortue en humain. C'est irrévérencieux et blasphématoire au possible: du Clive Barker de la grande époque, survolant tous les interdits et laissant libre cours à son imagination complètement tordue. Ce n'est pas une de ses grandes réussites, attention, mais on a là une vraie voix s'extirpant de la morosité ambiante?
- "L'amour d'une mère", de Brian James Freeman, qui tend à rappeler ce à quoi une nouvelle "devrait ressembler". Histoire aisée à mettre en place, immersion immédiate et pleine du lecteur, courte pagination pour grand twist final. Ce n'est encore une fois pas un chef-d'oeuvre, mais ça fonctionne complètement. Si toutes les nouvelles avaient cette qualité d'exécution, la critique de ce recueil aurait été bien plus simple.
- "Le Manuel du Gardien", de John Ajvide Lindqvist. Il en fallait un, de récit lovecraftien! Et ma foi, c'est bien mené, bien écrit, angoissant et fidèle aux standards de Providence. On a en plus un déclaration d'amour non-voilée aux jeux de rôle sur plateau, ce qui est toujours on ne peut plus jouissif. Une nouvelle de qualité, donc, elle aussi garnie d'un twist final exécuté avec brio.

Malheureusement, on a le revers de la médaille avec ces quelques nouvelles:
- "Le Compresseur Bleu: un récit horrifique" de Stephen King. Si King est très probablement l'auteur que j'ai le plus lu, et que sincèrement je l'adore, force est de constater qu'il a toujours su faire cohabiter le très bon comme le catastrophique. Si j'ai vraiment vécu de grands moments de lecture à ses côtés (Duma Key, Simetierre, Brume, Shining, 22/11/63 sont ceux qui me viennent spontanément), j'ai aussi survécu à des calvaires (Sleeping Beauties, Carrie, Cellulaire...). Cette nouvelle, "inédite en France", n'est franchement pas bonne. Probable expérimentation littéraire entièrement vaine, tout tombe à plat et est malvenu. Cela n'est pas une catastrophe car c'est court, et c'est le seul point défendable du récit: l'agonie est succincte.
- "La Danse du cimetière" de R. Chizmar: ça n'est pas foncièrement mauvais, mais c'est très dispensable et comme beaucoup d'autres récits du recueil, un peu vain. Glissée ici pour faire "une nouvelle en plus, un auteur en plus"... Cela manque tout de même beaucoup de concrétisation.
- "Le Compagnon" de Ramsay Campbell: que dire... Ce n'est pas mal écrit, ce n'est pas inintéressant, mais ce n'est pas du tout abouti. On se perd dans cette nouvelle car comme en témoigne l'auteur en postface, il s'est lui-même perdu en l'écrivant. le résultat n'est pas bon: une vague orientation d'idée ne suffit pas à soutenir un propos, même si l'on souhaite rester "mystérieux" et écrire sans comprendre ce qu'on souhaite y déverser.

Le reste des récits stagne dans le moyen, le passable: "Le Réseau" de Ketchum n'est pas désagréable mais extrêmement prévisible et suranné, "Le Roman de l'Holocauste" développe pour le coup un concept passionnant mais peine à emporter le lecteur, "La Fin de toute chose" est une petite douceur de ténèbre et de mélancolie ne persistant pas deux heures en mémoire, "L'attraction des Flammes" est une nouvelle a priori assez appréciée par les autres lecteurs, que j'ai trouvée pour ma part assez longue et encore une fois complètement vaine, peu divertissante. Ensuite, la nouvelle de Poe est bonne, mais rien de nouveau sous le soleil, comme on dit...

Si je suis très reconnaissant à Hans-Åke Lilja de nous proposer un ouvrage de nouvelles fantastiques à plusieurs auteurs, force est de constater que la tentative est tout de même un semi-échec. Et rien n'y fera: ni les déclarations de l'anthologiste nous vantant maintes et maintes fois la qualité de ses nouvelles, ni les postfaces d'auteur qui à l'image de leurs récits ne seront pas franchement éclairées.
Le vrai premier point négatif de l'ouvrage est l'absence d'un petit chef-d'oeuvre, qui parfois suffit à justifier un recueil entier. En tous cas, étant un grand amateur de recueils de nouvelles, je fonctionne comme cela: une quinzaine de page miraculeuse peut m'enchanter pour 25 autres récits. Là, on a quelques nouvelles qui se défendent, mais on est loin dela démonstration de force. Même notre bon Clive Barker livre ici une nouvelle de seconde zone, bien en-deça de sa maestria des Livres de Sang.
Le deuxième point négatif est bien la nouvelle du King. Pourquoi? Mais parce que dans cet ouvrage, on nous rabâche au moins quatre ou cinq fois les oreilles avec cette nouvelle, tant est qu'on finit par l'attendre. Et elle est tristement mauvaise, ce qui peine pour une anthologie célébrant les vingt ans d'un site consacré à Stephen King.
Le troisième point négatif est cet amoncellement de nouvelles fades ou parfois mauvaises, qui détone avec ce qu'on attendait du recueil. On est parfois assez loin du fantastique ou de l'horreur (cf les quelques récits "mélancoliques", pas vraiment à leur place: le Roman de l'Holocauste, La Fin de toutes choses", "La Danse du cimetière"...), et même lorsqu'on est dans le registre, c'est pas folichon ("L'attraction des flammes": bon exemple d'une réponse exemplaire au cahier des charges mais molle du genou).

Bref, je n'ai vraiment pas été convaincu par "Shining in the dark". Il n'empêche que ce type d'exercice est tellement rare que j'achèterais les vingt tomes suivants s'ils existaient. Car malgré cette déception, j'ai pris plaisir à me plonger dans ces univers fantastiques.
Commenter  J’apprécie          51
Une douzaine de nouvelles «horrifiques » dont la moins intéressante m'a semblé, étonnamment pour la fan que je suis, celle de Stephen King (peut-être en raison de l'intrusion du narrateur ?). Maisons hantées et fêtes foraines, folies passagères et jeux de rôles qui dérapent : de très bons moments et des nouvelles qu'on oublie vite. Une lecture agréable en résumé.
Commenter  J’apprécie          30
Hans-Åke Lilja, responsable du site de référence Lilja's Library consacré à Stephen King, a eu l'idée pour fêter les 20 ans de son site, de produire une anthologie en hommage à l'auteur du Maine . Il a donc contacté un certain nombre d'écrivains spécialisés dans les récits fantastiques et d'horreur, et tous ceux qui ont répondu présents ont concocté une nouvelle récente ou donné une plus ancienne. C'est le cas du King lui-même, avec le compresseur bleu, jamais publié en anthologie depuis 1981. Nous avons donc 12 nouvelles, 13 auteurs, 6 inédites. Comme toujours dans une telle compilation, il est impossible de faire un résumé global, il n'y a d'ailleurs pas vraiment de fil conducteur entre elles. certaines sont très courtes, d'autres plus longues, plusieurs ont pour thème la fête foraine, mais ça s'arrête là. Je vais essayer de faire un résumé succinct de chacune:

- le compresseur Bleu de Stephen King raconte l'histoire d'un écrivain qui loue une chambre dans une vieille maison tenue par une grosse femme… Enfin, apparemment pas assez grosse. Histoire assez noire, mais moyenne, on sent qu'elle date, et l'intervention de l'auteur à la première personne n'ajoute rien.
- le Réseau de Jack Ketchum et P.D. Cacek, met en scène un couple par réseau interposé. Ils échangent, d'abord de façon formelle, puis de plus en plus enflammée, tombant amoureux sans même se connaître. Leur première rencontre basée sur le mensonge va forcément tourner au drame… Une histoire très intelligemment menée, une conclusion très violente.
- le Roman de l'Holocauste de Stewart O'Nan: l'auteur et le roman, intimement liés, sont invités sur un plateau de télévision américain pour parler justement du livre. C'est l'occasion pour l'auteur de mesurer le chemin parcouru, ce qui l'a poussé à écrire le roman. Nouvelle plus sur la réflexion que véritablement fantastique, je suis passé à côté.
- Aeliana de Bev Vincent: une de mes préférées. Une rencontre entre une policière qui traque un meurtrier sordide qui abandonne ses victimes dans une ruelle sombre, et une petite fille au pouvoir très étrange. du surnaturel, une créature fantastique, le genre d'ambiance que j'adore.
- Charabia et Theresa de Clive Barker: Sans doute la nouvelle la plus loufoque du recueil, avec une ambiance très Jean Ray, elle conte l'histoire d'un homme dont l'âme est emmenée par erreur par un ange en raison des bienfaits qu'il est supposé avoir accomplis envers les enfants. Lorsque l'ange se rend compte de son erreur, il tente un retour sur terre en catastrophe. Mais lors du transfert, les deux animaux de compagnie du soi-disant saint, une tortue et un perroquet, ont pris forme humain et s'enfuient… Amusante avec tout le talent de Barker qui m'a plus habitué à de l'horreur.
- La fin de Toutes Choses de Brian Keene: le summum de l'émotion dans cette nouvelle. Tous les matins, un homme se lève et accompli les mêmes rituels. Il boit son café, sort, et va jusqu'au ponton qui borde la rivière. Et il attend la fin du monde: une apocalypse zombie, une bombe nucléaire, une réchauffement climatique, un astéroïde. Peu importe. En fait, il attend de rejoindre son fils qui s'est noyé à cet endroit, et sa femme qui ne l'a pas supporté. Mais il n'a pas le courage de mettre fin à ses jours. Très sombre et très triste, poignante même.
- La Danse du Cimetière de Richard Chizmar: Un homme, un cimetière, une tombe d'une femme dont il est responsable de la mort. Ce soit il a décidé de la rejoindre en lui demandant pardon. Macabre également, mais moins poignante que la précédente.
- L'attraction des Flammes de Kevin Quigley: LA nouvelle d'horreur du recueil. 3 gamins qui débarquent dans une fête foraine, où un mystérieux monsieur LaRue leur propose le monde de la peur dans un vieille bâtisse en ruines envahie de papillons, sans espoir d'en sortir. Parfaitement géniale d'un bout à l'autre.
- le Compagnon de Ramsey Campbell: encore une histoire de fête foraine. Stone, le protagoniste, se retrouve dans une vieille foire en partie abandonnée, fuyant le contact du public et de ceux qui pourraient lui vouloir du mal. il erre de manège en manège jusqu'à un train fantôme dont le wagon ne semble pas vouloir s'arrêter… Un sorte d'allégorie de la mort, un peu trop compliquée à mon goût, comme souvent dans les histoires de cet auteur que j'ai eu l'occasion de lire.
- le Coeur révélateur de Edgar Poe: le fantastique par un de ses pionniers. le narrateur raconte comment il a décidé de tuer son voisin, un vieillard, dont il ne supporte pas le regard. Mais tout ne va pas se terminer comme il l'espérait. Une belle histoire d'horreur comme savait si bien les écrire l'auteur de Boston.
- L'amour d'une mère de Brian James Freeman: Celle-ci est indiscutablement la perle du noir de ce recueil. le narrateur a tout fait pour assurer une fin de vie pour sa mère malade. Il cherche désespérément une place dans un foyer d'accueil, l'hospice Saint-Clair. Pour son amour il va prendre une décision terrible… je vous laisse le plaisir de découvrir la fin !
- le Manuel du Gardien de John Avide Lindqvist : la plus longue de l'anthologie, elle met en scène un gamin imbu de lui-même parce que plutôt bien doté d'un point de vue QI, qui organise des parties de jeux de rôles inspirées de l'univers de Lovecraft. Il décide de créer son propre jeu sur la recherche d'un livre maudit. Tout ne se passera pas comme prévu, bien sûr… jusqu'à une fin à rebondissement. j'avais apprécié le Laisse-moi entrer du même auteur qui confirme ici tout le bien que je pense de lui.
Voilà en résumé les douze nouvelles qui composent ce Shining in the Dark. Assez inégales, je retiendrai surtout le Réseau, Aeliana, la Fin de toutes choses, L'attraction des flammes, le Coeur révélateur , l'amour d'une mère et le Manuel du Gardien. La nouvelle de Stephen King qui donne sa raison au recueil est publiable, et je suis passé à côté des autres.
Je remercie infiniment ActuSF pour leur confiance
Commenter  J’apprécie          20
Anthologie en demi teinte.

Certaines nouvelles sont sympas et dans le thème, d'autres hors sujet et moins appropriées.

D'où ma note...

J'ai pris ce livre car étant fan de Stephen King je voulais tester...
La nouvelle est très très courte et pas des plus palpitante.

Cela m'a permis de découvrir d'autres auteurs avec d'autres styles.
Cela rend ce livre assez intéressant, mais vraiment trop décousu à mon goût.
Certaines histoires n'ont rien a faire (selon moi) dans une anthologie "horrifique"
Celle de la maison hanté était sympa et la dernière (Les deux plus longues il me semble)

Bref ce n'est pas l'investissement de l'année...

Commenter  J’apprécie          10
Les nouvelles sont très diversifiées dans leurs styles : on passe dans l'horreur pour quelques-unes et dans le fantastique pour d'autres.
 
Malheureusement, le livre étant vendu comme un recueil de nouvelles qui empêchera le lecteur de dormir, je m'attendais à beaucoup plus frissonner. 
  
Si vous avez des recueils avec des nouvelles plus horrifiques que celles-ci, je suis preneuse ;)
 
Commenter  J’apprécie          10
J'ai choisi ce livre pour 3 raisons :
1- Il contient une nouvelle d'Edgar Poe ;
2- Il contient aussi une nouvelle inédite de Stephen King ;
3- Il est magnifique !
Ce recueil existe pour une raison bien particulière : fêter les 20 ans du site de Hans-Åke Lilja consacré à Stephen King, Lilja's Library. Il contient 12 nouvelles (dont 6 inédites), écrites par 13 auteurs dans le style horreur, épouvante, terreur. Néanmoins, ces nouvelles ne vont pas vous empêcher de dormir ; ce sont plus des histoires d'ambiance malsaine, de celle qu'on ressent au sortir d'un cauchemar. D'ailleurs je pense qu'elles pourront engendrer chez vous des cauchemars dès que vous serez endormi(e)s… le contexte y est souvent malaisant (et c'est un compliment ici car c'est spécifiquement l'effet recherché !), il y a des meurtres, de la peur, il y a de la tristesse et de la panique, on y croise aussi de la culpabilité, de la vengeance, de la rage folle et parfois un peu d'amour et d'amitié. Voici les contributeurs de ce recueil : Stephen King, Jack Ketchum & P. D. Cacek, Stewart O'Nan, Bev Vincent, Clive Barker, Brian Keene, Richard Chizmar, Kevin Quigley, Ramsey Campbell, Edgar Allan Poe, Brian James Freeman et John Ajvide Lindqvist. Outre la nouvelle de Poe (« Le Coeur révélateur ») que bien sûr j'avais déjà lue et relue avant ça, ma préférence est allée pour la dernière nouvelle « Le Manuel du Gardien » de Lindqvist et pour « L'Attraction des Flammes » de Quigley, les 2 plus longues il me semble. Tout cela m'a rappelé la période de mon adolescence où je lisais beaucoup de romans du genre…
Commenter  J’apprécie          10
Seulement deux nouvelles réellement intéressantes, assorties de quelques nouvelles sympathiques et/ou réussies mais pas tout à fait dans le thème. Mouais, on arrive tout juste à la moitié. Pour une anthologie en l'honneur de Stephen King j'avoue que c'est quand même assez décevant. A noter aussi un vrai manque de diversité, puisque sur 12 nouvelles, on en a 2 avec des protagonistes féminins et masculins, et 1 seule centrée sur des personnages féminins. Et je ne vous parle même pas des autres « minorités ». Et une seule autrice au programme, sur une nouvelle écrite à deux… Enfin bref, L'attraction des flammes et le Manuel du Gardien étaient excellentes.

Pour voir le détail de ce que j'ai pensé de chaque nouvelle, c'est sur le blog que ça se passe ;)
Lien : https://limaginaerumdesympho..
Commenter  J’apprécie          10
Lilja's Library est le site suédois de référence pour tout ce qui concerne le king Stephen. Sa responsable a choisi de fêter les 20 ans du site en publiant cette anthologie. J'ai bien entendu été attirée par la nouvelle quasi inédite de King donc, mais par celle de Poe également...
Et bien, elles n'ont pas été mes préférés !

Shining in the Dark est hyper varié, dans ses genres, ses styles, ses auteurs... Les nouvelles sont parfois centrées personnages, d'autres plutôt sur l'ambiance, d'autres encore ne compte que sur leur chute... Un avantage : il y en aura forcément une pour vous plaire. Inconvénient : pour vous déplaire aussi, certainement.

J'ai aussi trouvé que l'ensemble manquait un peu de cohérence. Si on démarre très bien avec des nouvelles jouant le jeu de la référence à l'auteur, on oublie presque au fil des pages l'objectif de cette anthologie. On devine également lesquelles ont été écrites pour l'occasion et lesquelles sont issues d'un recyclage...

Je ne vous gâcherais pas la surprise en vous résumant des nouvelles déjà bien courtes, mais sachez que l'angoisse et ses thématiques associées seront traitées sous toutes leurs formes : le meurtre, la folie, les fêtes foraines (oui oui), les rencontres sur les réseaux, la mort, la culpabilité, la mélancolie, les adolescents (sisi), le surnaturel, la dépression, l'amour aussi. Beaucoup d'ambiances différentes mais de l'humour noir quand même parfois (c'est l'histoire d'un pédophile devenu saint, d'une tortue et d'un perroquet qui rentrent dans un bar... Mince, j'avais dis pas de résumé !). Toujours trop peu à mon goût, mais qui a le mérite d'exister.

Pour vous donner mon sentiment global, 3 m'ont particulièrement plu : les deux plus longues et la seule qui entre dans le domaine de la fantasy urbaine. Ce n'est sûrement pas un hasard. Si les thématiques de l'ensemble des nouvelles ont un intérêt, le développement qui est permis par la taille des premières et le contraste de la dernière avec les 11 autres ont certainement joué.

Celle de Poe les suit de près sur le podium. Puis 3 restent également des nouvelles sympathiques. Je suis par contre complètement passée à côté de l'une d'entre elles (pas compris). Et les restantes et bien... je suis complètement neutre, elles ne m'ont vraiment pas marquée que ce soit en bien ou en mal. Il y en a même une pour laquelle l'auteur explique lui même que son texte est plutôt banal. Ça donne envie...

C'est un 7/12, à peine plus de la moyenne... Mitigée donc, et en tout cas pas super convaincue. Mais quelques textes ont su retenir mon attention et la lecture est tout à fait adaptée à cette saison. J'aurais quand même préféré trembler un peu plus...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1743 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}