Le Pingouin tome 1

Plonger dans le premier tome du comics consacré au Pingouin, c'est comme s'aventurer sur une banquise en apparence calme, mais où chaque fissure peut révéler une abîme mortelle. Oswald Cobblepot, alias le Pingouin, est bien plus qu'un simple vilain de l'univers DC, il est un personnage à la complexité glaciale, et ce tome nous le prouve avec ses divers rebondissements.

Ce tome se lit comme on navigue sur une mer gelée : avec prudence, car chaque page est un terrain glissant où se cachent des nuances subtiles et des détails aussi aiguisés que des éclats de glace. Il m'a fallut m'accrocher a ma lecture pour bien en saisir chaque nuance. le Pingouin dégage un mystère envoûtant, il nous attire par son apparente froideur, mais cache une violence sous-jacente prête à surgir à tout moment.

Les dessins, eux, sont tres beaux, capturant parfaitement cette atmosphère austère qui entoure le personnage. Ce premier tome nous montre un Pingouin bien ancré dans son élément : froid, calculateur, mais fascinant.

Si le Pingouin a pu être un simple petit criminel, un chef mafieux parmi d'autres ou un homme-oiseau répugnant par le passé, il est ici un véritable monstre surpuissant, un cruel dominateur, un génie du vice ayant toujours plusieurs coups d'avance et qui ne cesse de jouer avec ses proies.

Dans ce premier tome, en conflit avec ses propres descendants, il recrute des hommes de mains dotés de super capacités pour les faire tomber, et il est très probable que le tome suivant soit encore meilleur en nous présentant une vraie guerre indirecte entre père et enfants, dans laquelle sera aussi probablement impliquée Catwoman...