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sur 3114 notes
Des enfants enlevés, un Institut...
Ce roman est vraiment mystérieux. Il y a un petit côté Stranger Things pour ceux qui connaissent. Stephen King a ce pouvoir de nous embarquer dans une histoire. Dès les premières pages, on est happés par l'intrigue, on a hâte de connaître le dénouement et on a vraiment beaucoup d'empathie pour ces enfants contrairement à ces hommes et femmes qui travaillent à l'Institut et qui peuvent faire des choses aussi cruelles à des enfants. Pour eux, ils ne sont que des cobayes. Je trouve que Stephen King excelle dans son Art lorsqu'il met en scène des enfants comme il a su si bien le faire par le passé. Pouvoirs psychiques, télépathie, télékinésie, ces enfants particuliers vont-ils mettre à mal l'Institut? Si vous aimez le King, n'hésitez pas une seconde!(...)

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Après m'être régalée avec 22/11/63, j'ai souhaité retourner dans l'univers de Stephen King et me plonger dans un autre de ses "pavés".
Sur les conseils d'une amie je pousse la porte de l'institut.

La magie opère à nouveau et me voilà happée dès les premières pages, emportée dans un récit ultra addictif, embarquée dans une aventure saisissante.
Un livre que j'ai du mal à lâcher : le maître du suspense porte bien son surnom.

L'institut et 22/11/63 ont un point commun que j'ai vraiment apprécié : la présence au départ d'un élément non rationnel sur lequel l'histoire est construite et qui se laisse oublier au fil de la lecture, ramenant le récit à quelque chose de tout à fait réel.
Dans 22/11/63 la faille spatio-temporelle m'était rapidement sortie de l'esprit, les qualités psychiques irréelles des enfants de l'institut ont suivi le même chemin.
Dans les deux cas, cela m'a permis de savourer une narration réaliste formidablement bien construite et très prenante.
Avec dans L'institut un plus qui décuple les émotions : il est question ici d'enfants, auxquels on ne peut que s'attacher, et dont le sort est particulièrement émouvant.

Comment ne pas compatir à la condition de ces jeunes surdoués très fragiles et utilisés sans vergogne par des adultes prêts à tout ?
Des enfants à qui l'on dit : "Nous menons une guerre et tu as été appelé pour servir ton pays."
Cela excuse-t-il tout ce qu'on leur fait subir ?
Cela justifie-t-il tout ?

Je me suis prise au jeu, et j'ai presque cru, le temps d'une lecture, à l'existence de l'institut.
J'ai vibré, j'ai tremblé et j'ai tourné les pages avec avidité.
Un immense plaisir de lecture !
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Je ne vous raconterai rien du dernier roman de Stephen King… Ou alors, pas grand-chose… Ou alors, juste un petit quelque chose pour vous donner envie de l'acheter, si ce n'est pas déjà fait ! Lui et moi, c'est comme une relation de couple : parfois, c'est l'hôtel du cul tourné, parfois c'est love me tender. C'est plus souvent l'un que l'autre, mais c'est vrai qu'on a passé quelques années sans se voir, lui et moi. C'est l'année dernière que l'histoire folle a repris, avec la sortie de « l'outsider ». Comme dans tous les couples, parfois on s'engueule… et parfois la communication est rompue. Il faut savoir se quitter pour mieux se retrouver. Il met une année à nous écrire un roman, j'ai mis 3 jours pour lire 600 pages. Les calculs sont pas bons Stephen, mais je te rassure, tu mets bien des paillettes dans ma vie.

C'est avec ses yeux de 72 ans que l'auteur nous entraîne encore une fois dans les méandres de ses obsessions : les enfants et leurs destinées, les dons particuliers, notre monde actuel. Si vous le suivez sur twitter, vous savez qu'il se sent très concerné par l'actualité politique, notamment l'élection de Donald Trump et les dégâts collatéraux inhérents à son élection. La réalité est son terreau de réflexion. Il a récemment annoncé qu'il se retirait de Facebook : trop de fake news et de contre-vérités. Dans « l'institut », il développe cette manipulation des masses, mais aussi cette secrétomanie gouvernementale qui organise des expériences soi-disant pour sauver le monde.

La présentation des personnages est encore une fois au carré. Dès les premières pages, c'est un monde imaginaire fabuleux qui s'ouvre sous nos pieds. Imaginaire, mais tellement réel, dans le sens crédible ! Si la ville qu'il a choisie pour asseoir son texte est d'un « ennui monochrome », il déploie pourtant toute une palette de couleurs envoûtante sur les émotions humaines. de plus en plus, je m'interroge sur son rapport à l'enfance qui résonne comme une éternelle fascination, pièce maîtresse de son oeuvre colossale. Sans jamais lasser, il parvient à emporter son lecteur vers une nième histoire où des enfants dotés de dons surnaturels sont exploités pour leurs aptitudes. le choix du lieu de l'action n'est pas anodin : une petite ville où règne encore une forme de solidarité par opposition à une grande mégalopole où individualité rime avec égoïsme. Faut-il y voir une forme de désespérance du genre humain habitant dans les grandes villes où les hommes s'amassent pour ne transmettre qu'une pensée unique initiée par des informations médiatiques données à outrance ?

Stephen King reste un conteur hors pair, à l'imagination débridée apportant à la fois réalisme latent et fantasmagorie cruelle. de quoi rallier une nouvelle génération de lecteurs qui découvriront a posteriori les premiers titres de son oeuvre, feront des parallèles, dégageront des problématiques. Des thématiques qui résonnent comme des mantras offrant un style très visuel à sa narration expliquent sans doute le succès des séries et films tirés de ses romans, pas toujours réussis. D'aucuns affirment que le King est vieillissant, que l'ephad est proche ou que le maître de l'horreur qui nous faisait frémir de peur dans certaines scènes se ramollit du genou. Son esprit n'a jamais été aussi affûté, mis en relief par l'avantage de l'âge, une perception plus mesurée et plus juste de la vie. La mécanique selon laquelle l'homme peut influencer son destin par la prise de décisions dictée par son libre arbitre est implacable. Sans doute une façon habile de sensibiliser l'homme sur son extraordinaire potentiel. Une volonté incantatoire de croire encore dans le genre humain ?

Vous l'aurez compris, l'institut est une oeuvre riche qui met en lumière le talent sans cesse renouvelé d'un écrivain à l'imagination fertile, mais qui tire pourtant ses intrigues dans les racines de notre réalité. de quoi frémir encore… de quoi réfléchir encore… de quoi s'interroger sur notre monde et sur notre place dans celui-ci. Au final, prendre les romans du King pour de simples romans de distraction serait commettre une grave erreur…

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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A la lecture de la quatrième de couverture, je ne m'attendais pas à ça…

Luke, enfant surdoué, est enlevé et ses parents sont assassinés. Il se retrouve enfermé dans un Institut, là où d'autres enfants subissent des tests et autres injections.
Quels sont les objectifs de ces traitements ?

Ce livre ne m'a pas laissé indifférent.
Je suis passé par plusieurs états au fil de la lecture.
- Surpris par un début un peu mou.
- Intéressé lors du rapt et de l'arrivée de l'enfant à l'Institut.
- Agacé des non-dits à propos des traitements et des tests et de la méchanceté du personnel
- Ému par les liens d'amitié et de solidarité qui se lient entre tous les pensionnaires
- Tendu pendant l'évasion et la traque
- Enthousiaste lors de la mutinerie où le fantastique prend toute sa place.
- Dubitatif sur l'intérêt de la dernière partie. Enfin, il faut bien une fin.

Bref, je ne me suis pas ennuyé un instant. Même si ça n'est pas le meilleur de Stephen King, pour moi, c'est un bon roman
Je vous souhaite une agréable découverte.
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Stephen King est, comme on le sait, un auteur prolifique. Dans ce roman de 2019, il reprend pour thème principal ce qui est devenu chez lui presque un leitmotiv : des enfants en souffrance dans une maison de l'horreur et comment ils vont résister.

Le début est déconcertant. Stephen King prend le temps de nous présenter longuement un personnage, Tim, qui n'interviendra plus avant le milieu du roman. C'est un ancien policier, licencié pour faute, qui s'installe dans une petite ville de Caroline du Sud. Il est un peu en roue libre dans sa vie et vit de petits boulots.

Puis la partie "Institut" commence... L'auteur ne dira d'abord rien, ou presque, des motifs qui animent les responsables de cet organisme probablement gouvernemental. Ils enlèvent des enfants brillants pour les réduire à l'état de cobayes. Dans cet établissement le mensonge le plus cynique est quotidien, dans le but d'obtenir leur coopération... La vérité nous sera révélée progressivement, comme elle l'est pour les enfants.

Je n'ai pas été emporté par ce nouvel exemple du talent du King... J'ai eu l'impression qu'il restait vraiment dans ce qu'on attend de lui. Loin d'être poussif ce roman souffre quand même de longueurs. Je ne sais s'il a été adapté pour le petit ou le grand écran mais il ferait un excellent film pour Halloween.
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Stephen King aurait donc cuisiné deux de ses romans : ÇA (pour la bande de gamins) et Charlie (pour les pouvoirs que le Gouvernement veut s'approprier)…

Moi je demandais à voir, à tester, à découvrir. 600 pages de Stephen King, en ce moment, ça tombait on ne peut plus bien.

Le départ m'a étonné car on commence avec l'histoire de Tim auquel un brillant avenir de veilleur de nuit s'offre à lui, dans une petite ville perdue dans le trou du cul du Sud Profond…

Ben et les gosses alors ? Bon, intriguée, je continue, c'est le King, il pourrait encore me parler de l'annuaire téléphonique que je suivrais pour voir.

C'est chouette, c'est amusant, plaisant et puis on arrive à l'histoire de notre Luke, tout va bien, la vie est belle et puis pan dans ta gueule. Tu batifolais dans l'histoire du roman avec le sourire aux lèvres ? Maintenant, on ne rigole plus et tu as l'impression d'arriver dans les heures vachement sombres de l'Histoire.

Un Institut où l'on retient des enfants prisonniers, des enfants possédant des dons de télépathe et/ou de télékinésie, où l'on joue avec le bâton (électrique) ou la carotte pour récompenser (jetons pour des friandises), des enfants pucés, comme de vulgaire animaux domestiques, traités comme des cobayes, des possessions et non des humains…

Purée, bientôt un petit plaisantin va rajouter que le travail rend libre ! Niveau plombage d'ambiance, le King est champion car il te fait passer du joyeux au glauque, sans pour autant sortir des monstres de sous les lits car les monstres sont des humains qui sont persuadés qu'ils oeuvrent pour sauver l'Amérique et le Monde. Un air déjà entendu…

Il y a un attachement direct avec les personnages, du moins, avec ceux qui sont du bon côté, il est peu probable que l'on ait des affinités avec madame Sigsby, Zeke, Stackhouse, ceux qui sont du côté des tortionnaires.

Malgré tout, je tiens tout de même à signaler que le King, s'il nous a donné des enfants attachants (surtout l'Avorton) a réussi à nous faire des méchants qui sortent de l'ordinaire, dont certains pourraient même nous faire douter… Non, je ne douterai pas !

À un moment, je me demandais où se trouvait l'amitié comme on retrouvait dans ÇA, où cette bande de gosses avaient réussi à m'émouvoir, car ici, je le ressentais moins. Il y avait un embryon d'amitié, on la voyait, mais pas au même point que notre bande face au clown diabolique.

Puis, à un moment donné, j'ai ressenti cette amitié, ce côté l'union fait la force, que le King a piqué sur notre devise nationale, même si nous devrions un peu plus l'appliquer car seul, on ne vainc pas. Unis oui.

Malgré tout, il aura manqué un chouia pour que cette bande de jeunes soient du niveau de celle de ÇA, mais les histoires sont différentes, même si nous sommes dans la lutte, avec des ennemis qui ne jouent pas dans la même cour de récréation…

Le clown était terriblement démoniaque, mais il est de l'ordre du fantastique tandis qu'ici, les scientifiques sans consciences et les tortionnaires sanguinaires sont le reflet de ce qui a existé, de ce qui existe encore et de ce qui existera toujours. Niveau froideur dans le dos, c'est un bloc de glace.

Anybref, le dernier livre que le King nous livre est une fois de plus au top, même s'il ne lui a manqué que peu de choses pour arriver au niveau de certains, peut-être aurait-il dû développer un peu plus cette histoire d'amitié entre les jeunes…

Même si je conçois qu'une histoire d'amitié dans un centre d'expérimentation est plus difficile à développer qu'avec des écoliers en vacances… Je pinaille, normal, c'est le King, j'ai été habituée à l'excellence.

Un roman fantastique qui sent mauvais les expérimentations de certaines nations, toutes autant qu'elles le sont (les nazis n'ont pas le monopole), qui sent la déshumanisation, mais aussi l'amitié, l'union qui fait toujours la force car seul, on n'est rien.

Un roman qui frappe les États-Unis, même si le King a déjà frappé plus fort. Un roman qui explore aussi le Sud et les liens qu'il y a entre les gens. Un roman qui nous parle de la science sans conscience, ce qui donne la ruine de l'âme car ces gens sont persuadés de faire le bien.

Un roman qui fait froid dans le dos. Mais aussi chaud au coeur. I love the King !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un Stephen King de plus, un autre succès de cet écrivain prolifique.

Des enfants qu'on enlève à leurs parents pour les amener à « l'institut ». Leur malheur, ce n'est pas tant le confinement que l'impossibilité de savoir ce qui est arrivé à leurs familles et surtout les « traitements » que doivent subir ces jeunes prodiges : lavements, injections, épreuves psychologiques et quasi-noyades, sans compter la présence de gardiens sadiques.

Pour les fans du King, on retrouve un air de familiarité avec d'autres oeuvres : un peu de « Charlie », des enfants aux pouvoirs spéciaux persécutés par le système, un peu du Talisman des territoires avec une fuite à travers le pays, un peu de Ça, avec une indéfectible amitié et solidarité entre les enfants.

Stephen King met en scène avec beaucoup de talent l'incroyable résilience des enfants et le courage de personnes qui se battent pour les sauver… (ces qualités si importantes dans notre monde bouleversé par la pandémie où la nouvelle du jour est le nombre de morts dans chaque pays…)
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Tout commence par l'enlèvement, très violent, d'un surdoué de 12 ans, Luke Ellis. Il se retrouve à l'Institut, une résidence avec des enfants qui ont des pouvoirs psychiques. Mais pourquoi ?

Un mystère qui s'épaissit, tout en nous prenant aux tripes. Des enfants soumis à des sévices et considérés comme des biens meubles que l'on peut jeter après utilisation. Et des personnages marquants comme Luke, le jeune prodige, mais il y a aussi Kalisha, la jeune délurée et surtout le tout jeune Avery avec des capacités inouïes. Et c'est sans compter Tim, l'ancien policier, qui suit aveuglement son destin.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu du King, car je trouvais ses histoires moins originales et trop étirées à mon goût.

Cette histoire est prenante et bien racontée, mais elle aurait gagnée à être plus condensée.

Malgré ce point, j'ai beaucoup aimé. Mais il faut dire que l'intelligence me fascine et que j'ai aimé le traitement en mode de thriller de science-fiction.

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Je ne suis pas fan de la littérature fantastique. Stephen King est sans doute le seul auteur auquel je laisse une chance de me convaincre. le succès a souvent été au rendez-vous car le surnaturel est un moyen de mettre en relief l'humanité de ses personnages. Ainsi, le lecteur a tous les éléments pour intégrer leur parcours dans un univers plus tangible.
Stephen King est un excellent conteur et je me laisse facilement porter alors même que le rationnel n'est pas l'angle qui balise le récit.
La première partie de L'Institut est un vrai régal. En quelques coups de pinceaux, il crée une atmosphère qui lui ressemble et un personnage attachant. La suite m'a moins convaincue. Reprenant le thème du groupe d'enfants différents et exclus, Stephen King place cette fois-ci son récit au coeur un établissement qui fait des expériences sur les enfants aux dons de télépathie et de télékinésie. On ne sait pas qui tire les ficelles mais il est évident que ce n'est pas un programme légal puisque tout commence par le kidnapping des sujets et le meurtre de leurs parents.
Je n'ai pas ressenti la puissance de Ça ni celle de Carrie ou Charlie. La magie n'a pas opéré et j'avoue que j'ai trouvé les tenants et les aboutissants d'une grande banalité.
Rendez-vous manqué cette fois-ci.

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Histoire d'enfants surdoués dotés de pouvoirs psychiques dont Luke, douze ans, ses parents Herb et Eileen sont tués, kidnappé, il se réveille à L'Institut , dans une chambre pareille à la sienne sauf qu'elle n'a pas de fenêtre ...

Luke a des pouvoirs de télékinésie : il peut déplacer des plateaux vides de pizza: on commence l'histoire avec Tim Jamieson , on continue avec Luke , George , Iris, Nicky ....et d'autres ...
Angoissant , que font - ils à l'institut ?
Qu'attend - on d'eux ?
Ces manipulations médicales , science fiction, télépathie , paranormal , enlèvements, divagations , univers carcéraux, ne sont pas pour moi.... sûrement pour des ados .....ou des adultes coutumiers, passionnés par l'auteur.
Et comment garder son humanité et sa dignité dans de tels univers faits pour détruire ?
Je me suis trompée dans mes choix , «  restreints » , trop «  rapides » à la médiathèque , à cause du coronavirus ...


«  Extrait: Une association qui n'avait pas un sou précisa t- elle , «  parce que Trump et ses potes ont tout repris.
Pour eux , la culture , c'est comme l'algèbre enseignée à un âne . »
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