Histoire de Lisey

Une riche veuve plutôt solitaire, une grande maison dans le Maine et des souvenirs d'un mariage heureux ; il n'en faut pas plus à Stephen King pour nous concocter un roman haletant.
Ah si, quand même, j'oubliais : il y a aussi un dangereux psychopathe !
Le style est totalement déjanté, mais
(mais, où va-t-il CHERCHER tout ça?)
au bout d'un moment on s'y fait et, après quelques dizaines de pages, c'est un régal. La traductrice a dû attraper des migraines carabinées...
J'ai été heureux de ne croiser dans ce livre ni monstres ni loups-garous. Comme il sait si bien le faire, Stephen King distille un malaise et une angoisse qui vont crescendo, avec juste ce qu'il faut de surnaturel mais pas plus.
« Histoire de Lisey » ne joue pas dans la même catégorie que « Misery » ou « Dolores Clayborne », mais c'est à mon avis quand même un excellent roman dans lequel on trouve tout ce qu'on aime chez le King.

Me replonger dans un vieux S. KING que j'avais abandonné depuis quelques temps déjà : je ne reconnais plus dans ses écrits l'auteur que j'ai beaucoup apprécié dans les années 80/90.
En fait, j'y suis revenue (à King) grâce à l'adaptation télévisée APPLE que j'ai trouvé intéressante avec un générique de toute beauté et une transposition de l'écrit à l'écran, tout à fait honorable (ce qui n'est pas toujours le cas).
C'est donc l'histoire de Lisey, fille de la campagne, qui rencontre dans ses tentatives d'années de faculté, un doux dingue, Scott Landon, qui écrit des histoires qui font peur. Scott est un drôle de gars, sensible, qui semble souvent plongé dans un rêve éveillé : il semble voir à travers le miroir, derrière le rideau. Lisey note rapidement des choses étranges : il se blesse fortement, il boit beaucoup et si il n'écrit plus, il change, s'évade ... Lisey et Scott vont se marier et ne jamais avoir d'enfant. Lisey va voir son époux devenir un monument de la littérature inquiétante. Elle va apprendre son histoire, comment aller de l'autre côté du miroir et en revenir. Elle va sauver la vie de son époux avec une bêche, mais ne pourra rien faire contre une pneumonie foudroyante.
2 ans après son décès, Lisey n'arrive pas à faire le vide des affaires de Scott. Elle voit arriver autour d'elle, les vautours de l'écrivain, fanatiques en tous genres. Lisey doit aussi faire face avec ses soeurs à la plongée dans la catatonie d'Amanda, l'aînée d'entre elles. Et pour affronter tout ça, Lisey va devoir retourner de l'autre côté du rideau et retrouver les blessures de son époux et son enfance en pièces entre folie et création.
Ce n'est pas toujours un texte évident à lire, non pas par sa complexité, mais par tous les mots "mêlés" du texte (la traductrice a fait un sacré travail). J'y ai retrouvé l'écrivain que je connaissais et un autre aussi derrière les mots du roman. La création et la perte de réalité ou l'équilibre fragile entre la vie et la mort, la cruauté de se confronter à une pathologie mentale, le pouvoir de l'argent et de la gloire, mais ses revers aussi : toutes ses thématiques se retrouvent dans ce roman beau, difficile et cruel.

Lisey a perdu son mari depuis un bout de temps. Elle décide de faire le tri dans ses affaires.
Son mari étant un écrivain reconnu, les écrits qu'elle pourrait potentiellement trouver sont très attendu.
Lisey va être confrontée à des personnes malveillantes et plonger dans ses souvenirs.

C'est apparemment le livre le plus personnel de Stephen King.
Mais qu'est ce que c'est que cet ovni !
Je me suis retrouvée face à un livre extrêmement dense qui part souvent dans tous les sens ( mélanges des temporalités, language familier voir même incompréhensible, fantastique).

Je ne saurais pas dire si j'ai aimé ou détesté cette lecture tellement elle était complexe.
Je suis contente d'avoir sortir ce livre de ma pile à lire et surtout je suis contente de l'avoir lu en lecture commune ce qui m'a poussé à avancer.

Si vous êtes un maxi fan de Stephen King,lisez le. Si vous voulez découvrir cet auteur, ne le lisez pas.

Je crois que rarement un livre m'avait laissé un tel sentiment d'ambivalence.

Un livre dédicacé à sa femme …tout un symbole…

Stephen King qui écrit sur les écrivains…un classique sauf que là l'écrivain est mort, et il ne reste que sa veuve…

La quatrième de couverture résume déjà très bien ce livre. Mais je vais essayer de vous en dire un peu plus. On rencontre Lisey, après le décès de son époux Scott, elle se décide enfin à faire le tri dans les écrits restés dans son bureau car il son destinés à une fondation en l'honneur de son mari dans une bibliothèque universitaire.

De là elle remonte dans le temps, à des moments clés de leur vie de couple…à des révélations …sur la noirceur profonde de son mari, écrivain de bouquins d'horreur…Elle se retrouve avec ses souvenirs, son deuil, une soeur malade à gérer et un étrange maitre chanteur qui veut absolument récupéré les écrits de Scott.

Une oeuvre bien plus personnelle que ses autres écrits, différente aussi de ses écrits habituels, avec nettement moins de personnages, de ce fait nettement moins d'interactions humaines également…ici on est vraiment sur le thème du couple .

BREF…l'histoire de Lisey est à part dans les oeuvres de KING…j'ai beaucoup aimé certains passages, surtout les confidences de Scott à Lisey sur son coté sombre, mais il y a beaucoup de passages un peu long et difficile à suivre à cause de certains patois et accent de certaines régions d'Amérique qui nous sont complétement étrangers.
Lien : https://lireetcourir.com/201..

Je m'attaque maintenant à intégrer à Babelio ma collection de bouquins écrits par Stephen King et je vais commencer par le dernier lu en date. Il s'agit, comme vous pouvez le constater, de l'"Histoire de Lisey".



Tuons le suspense rapidement, il ne s'agit pas, loin s'en faut, du meilleur livre de King. Néanmoins, on ne peut que lui accorder de bons points en ce qui concerne sa capacité à nous attirer dans un nouvel univers, composé de "nards-de-sang", entre autres. S'exprimant avec délicatesse sur des sujets tels que le deuil, la folie douce, les maltraitances ou encore la source de l'imagination, on embarque et on se régale un peu.



Par contre, le tout est un peu trop convenu et trop prévisible pour se laisser prendre à fond. le livre étant facile à lire, vous le tomberez certainement rapidement malgré son épaisseur. Une fois dévoré et reposé, vous vous le remémorerez peut-être un peu, mais guère plus.

En réalité, moi qui lis du Stephen King depuis près de 20 ans, je dois dire que j'ai été fort déçue par ce nouvel opus. Ou en tout cas par sa première moitié. Si je suis en effet convaincue qu'il s'agit là du roman le plus personnel de l'auteur, c'est loin à mon sens d'être le plus puissant. Peut-être justement parce qu'en plongeant dans cet univers si proche de lui, si personnel, il en oublie de faire ce qu'il sait habituellement si bien faire : raconter une histoire et nous transporter.

Il s'agit en fait de l'histoire de la femme d'un écrivain décédé, jadis la proie d'un cinglé, qui se retrouve elle-même proie d'un autre cinglé. Mais en réalité, le coté thriller annoncé est complètement absent de toute la première moitié du bouquin, et pour être honnête, je me suis ennuyée ferme dans les méandres torturés de l'esprit de Scott Landon. D'autant plus qu'il faut attendre la seconde partie du livre pour commencer à y comprendre quelque-chose ! J'ai lu quelque-part que King flirte de plus en plus avec le sentiment, au détriment de l'émotion véritable. C'est vrai sur toute cette première partie.

Mais étrangement, je n'en garde pas un sentiment complet d'échec. La deuxième moitié suffit presque à rattraper le coup tant sa qualité est indéniable. On arrive en bout de course avec une drôle de sensation. Au final, tout s'explique, tout est parfaitement cohérent, et j'ai presque envie de dire qu'il fallait ça pour en arriver là. Presque...

pas mal, sanglant, on sent l'odeur du sag, on respire l'angoisse !!

Une expérimentation zinzin ou géniale, une tentative pour traduire en mots les bavardages incessants du cerveau. Résultat : une histoire bouleversante qui touche le coeur mais pas l'intellect. J'adore King (surtout première période), mais en dépit de ma curiosité sur le "mystère" de Na'ya Lune, la lecture fut laborieuse. À la fin, l'auteur devance les critiques en expliquant que oui, ce roman a bien fait l'objet de corrections éditoriales... faites de cette info ce que vous voulez.

Pas forcément facile de découvrir Stephen King par l'intermédiaire de ce roman, mais cela ne m'a pas empêchée d'en lire d'autres ! Une belle histoire dans laquelle il ne faut pas trop s'emmêler.