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EAN : 9781444708127
432 pages
Hodder Paperbacks (10/11/2011)
3.82/5   2738 notes
Résumé :
Cujo est un saint-bernard de cent kilos, le meilleur ami de Brett Camber, qui a dix ans. Un jour, Cujo chasse un lapin qui se réfugie dans une sorte de petite grotte souterraine habitée par des chauves-souris.
Ce qui va arriver à Cujo et à ceux qui auront le malheur de l’approcher constitue le sujet du roman le plus terrifiant que Stephen King ait jamais écrit. Brett et ses parents, leur voisin Vic Trenton et sa femme Donna, un couple en crise, Tad, leur peti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (230) Voir plus Ajouter une critique
3,82

sur 2738 notes
J'ai toujours préféré les chiens aux chats mais s'il y a un livre qui aurait pu me faire changer d'avis, c'est bien celui-là !

Si ton conjoint, tes ados ou ta belle-mère te saoulent pour que tu adoptes un chien, offre leur d'abord ce roman, ils devraient te ficher la paix pour quelques temps …

Brave bête, hein, pourtant, le Cujo, jusqu'au jour où il se fait mordre le museau par une chauve-souris … On ne se méfie jamais de ces sales bestioles … Cujo, le gros saint-bernard un peu pataud, va se retrouver la rage au ventre et ce n'est pas qu'une image !

Cujo est un monument du genre. Epouvantable et terrifiant car ancré dans le réel, cette marque de fabrique du King qui fait que l'on tremble vraiment pour ses héros !

Stephen King, ici, fait ce que j'apprécie particulièrement dans la plupart de ses grands romans. Il croise les portraits de différents habitants de l'illustre Castle Rock, on les rencontre, on les suit dans leur ordinaire, dans leur quotidien jusqu'à ce que tout bascule et qu'on ne puisse plus refermer le livre jusqu'à cette fin qui nous laisse complétement haletant et bouleversé.

On s'attache à certains, on en déteste d'autres et peu à peu la tension monte, en même temps que le gentil chienchien à son pépère commence peu à peu à péter les plombs. La force de ce roman étant dans cette façon qu'on a également de s'attacher à ce pauvre toutou …

Cujo est un roman culte dans la bibliographie de Stephen King et on comprend bien pourquoi à sa lecture. Une belle porte d'entrée à son univers, tiens, si tu connais pas ou peu ! Tu risques d'en redemander !

Je peux te dire que, depuis, je surveille Kenzo, mon Shitzu d'amour, faudrait pas qu'il croise une chauve-souris lors d'une de ses balades quotidiennes dans Paris !

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Je suis en pleine forme, pour mon poids, près de 100 kilos.
Je suis doux, gentil, dévoué mais têtu. J'aime jouer avec les enfants. Ma devise est:
Noblesse, dévouement et sacrifice! Mon job est sauveteur ou gardien.
J'adore courir...

Ce n'est pas ma faute, pas de ma faute... Non, non, non!
J'ai été mordu par une vilaine bête, en pourchassant un lapin. Et depuis, j'ai mal...

J'ai mal, et je ne peux plus réfléchir. Les cris, les bruits, et les odeurs me dérangent maintenant, surtout celle de la Peur!

Un voisin de Joe Camber le garagiste, avec qui je cohabite, est venu me déranger et j'ai essayé de lui dire de partir...
Mais ensuite, j'ai oublié ce qui s'est passé, comme pour Joe.
J'ignore ce qu'est devenu Joe...
Il est venu me voir aussi, enfin je crois.

Je me souviens que je lui ai sauté dessus pour jouer, mais après, que s'est-il passé ?
Bannerman le policier, voulait me questionner !

Encore du bruit!
Une vieille Pinto, avec une problème de batterie, pourvu que cette voiture se taise!
Que je puisse aller voir Tad et Donna, sa mère.
Je les aime bien...

- Maman, regarde! Il est bizarre Cujo, aujourd'hui ? Fit Tad, 4 ans, en se réfugiant derrière sa maman...
Le monstre du placard, balbutia l'enfant. le monstre!

En 1977, Stephen King fut impressionné par un énorme Saint Bernard, en allant faire réparer une moto, dans un coin perdu...
On employa 7 chiens, pour le film Cujo, et 3 têtes mécaniques, pour les gros plans...
Le shérif Bannerman était déjà dans "Dead zone", ainsi que... Frank Dodd, dans son imperméable noir et luisant!
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Aaaaaahhh , Cujo , que d'emotion jean-mimi....Mon premier emoi Kingesque , precurseur d'un long cheminement avec l'auteur..
le pitch est ultra simple , comme souvent avec King , mais diablement efficace.D'un coté un gentil toutou repondant au doux nom de Cujo (au pied mon chien-chien , nan j'ai dit au pied , pas a la gorge...) , qui suite a la morsure de Batman , nan , d'une chauve-souris , au temps pour moi , la lecture ne date pas d'hier , va se transformer en impitoyable machine a tuer..
Face a cette mort sur patte avoisinant le double quintal , une maman et son fils voues a finir leurs jours dans les 2 metres carres que constitue leur voiture devenue forcement recalcitrante...
Les cinq etoiles sont peut-etre excessives mais caracterisent l'oeuvre lue par un ado boutonneux attendant sa mue en gracile lepidoptere (j'attends , j'attends..) et se rejouissant chaque soir de fremir a cette lecture sous la couette..

Vous l'aurez compris , Cujo ne sera surement pas l'ami de BB mais ravira tous les fans avides de frissons!!merci m'sieur King...
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J avais entamé la lecture il y a une quinzaine d années, dans ma chambre d adolescente, vautrée à plat ventre sur le lit. l'ambiance du roman m avait effrayée en quelques lignes et lorsque je suis tombée sur la phrase: "Mais les monstres ne meurent jamais", il y a eu un craquement dans la maison. J ai hurlé, jeté le livre par terre, et ce fut fini pour moi, la découverte de Cujo.

Aujourd'hui je l ai enfin repris et terminé, même si a nouveau le début m a quand même bien stressée.

On suit l histoire de Tad, un petit garçon de 4 ans, qui, la nuit, voit un monstre aux yeux tantôt jaunes, tantôt rouges qui ouvre la porte de son placard. Quand il appelle ses parents, évidemment le monstre disparaît. A peine sont ils partis que le monstre explique à Tad que chaque nuit, il approchera un peu plus. Jusqu au jour où il me mangera.

La maman possède une voiture, une Pinto, qui tombe en panne de plus en plus souvent. Alors que son mari qui est publicitaire part pour une dizaine de jours sur New York (dans une état second car il vient d apprendre que sa femme le trompe), elle part chez Joe Camber, un garagiste rustre, alcoolique et détestable habitant dans une maison isolée avec sa femme et leur fils... Et Cujo un bon gros St Bernard d une centaine de kilos.

Ce que la jeune femme ne sait pas, c est que la femme de Joe Camber et son fils sont partis pour deux semaines rendre visite à sa soeur. Quant au mécano bête et violent il est décédé chez un voisin... Mordus tous deux par Cujo.

Cujo a la rage. Il s est fait mordre par une chauve souris, après avoir couru après un lapin. Son cerveau est occupé à disjoncter. Il souffre, à perdu ses repères et à très envie de tuer. de se venger pour la douleur qu il ressent lorsqu il entend des bruits.

Tad et sa maman se retrouvent donc devant la ferme des Camber. Cujo se jette sur la voiture. Cette derniere ne démarre plus, sinon ce n est pas drôle. Il fait plus de 30 degrés, il n y a pas encore de smartphone, nous sommes dans mes années 80.

Qui pourra les sauver du monstre ?

J ai adoré. La plume du king me touche, je la trouve intelligente, notamment lorsqu il explique la dualité dans les pensées de Charity, la femme de Joe Camber, qui reste malgré la violence et se questionne sur ce que son fils deviendra, adulte avec pour modèle un père pareil.

J ai trouve excellente, l ambiance sombre, horrifique et stressante. Qui n a jamais, enfant, eu peur du monstre caché dans la garde robe ?

L histoire démarre véritablement après 150 pages, quand le décor est planté et que le lecteur a toutes les cartes en main pour stresser, désespérer, espérer, angoisser et frémir. Cela pourrait refroidir certains, mais c est une étape obligée chez Stephen King, que de se perdre en explications sur la conscience, les cauchemars, les peurs, les traumatismes et les fissures de ses personnages. Je l aime pour cela.

Après 150 pages je n ai plus pu lâcher le roman. Addictif, angoissant, une réussite !
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Ce que j'ai ressenti…Une furieuse envie de mordre…

Comme vous le savez surement, les fées sont très proches des animaux. J'ai du peut être m'en approcher de trop près, car Cujo a bien du me mordre, mais pas forcement de la manière que vous croyez. La rage a dû passer….Ce n'est pas possible sans ça, si je prends carrément au livre du King. Une fée enragée, vient de déferler sur la toile….

Mon défi personnel: lire tous les livres de Stephen King (et les lire avec ma binôme, ça rajoute un certain cachet!!!). J'adooooooooooooooooooore vraiment cet auteur qui sait me faire frissonner dans ses pages, m'envoler vers d'autres contrées, me faire voir les « qualités » du Maine.

Oui mais voilà, sur celui ci, ça n'a pas fonctionné. Voyons donc le pourquoi du comment:
•Déjà, je n'ai pas peur des chiens. L'angoisse ne pouvait pas m'asphyxier. Sachant que le King aime nous faire ressortir toutes nos peurs les plus profondes et les mettre ainsi en lumière, il ne pouvait pas me toucher avec ce thème là.
•Ensuite, tout c'est beaucoup tenu à ses personnages. Je n'ai pas du tout accroché à ses familles et leurs relations. J'ai du mal avec l'infidélité et la violence conjugale, mais alors les suivre et vivre leurs petites vies minables et leurs petits soucis pathétiques, et bien j'avais du mal à garder mon intérêt éveillé.

Après bien sur, l'écriture du King est toujours aussi efficace, j'ai eu droit à mon « petit frisson » sur la dernière scène. Cet enfermement, on le ressent, il nous parle, il nous submerge. Deux êtres démunis dans une voiture, condamnés, coincés dans un espace réduit, c'était flippant et délicieusement bien mené!!!!!

Là, ou j'ai senti une certaine connexion, c'était avec Tad, cet enfant de 4 ans tiraillé par ses peurs infantiles. Ma fille ayant le même âge, on sent que Stephen King s'inspire de son rôle de père soumis à ce problème récurrent, et j'étais curieuse de voir comment il gère cette phase. Sa « Formule contre les Monstres » va peut être me souffler LA solution dans ma vie quotidienne. C'est vraiment la partie qui m'a le plus plue en fait: ce placard et cette porte mystérieuse qui s'ouvre. La peur irrationnelle, les bruits nocturnes et l'imagination fertile. J'aurai aimé que ça soit plus accentué sur ça que sur ce pauvre chien, ou même le tueur qui frappa le Maine (d'ailleurs lui, j'ai pas compris ce qu'il foutait dans l'histoire!!!)……

En bref ce n'est pas la première fois que les histoires du King ne fonctionne pas avec moi,( j'ai abandonné Plein Gaz et Mr Mercedes) , mais là, bien que je sois arrivée à la fin, je ne me suis pas autant éclatée que d'habitude en ouvrant un livre du Maitre. L'horreur n'a pas été au rendez vous, ni l'émotion fulgurante. Une prochaine fois, sans doute, je n'en doute pas….

Lecture faite en binôme avec Belette2911, passez voir sur le blog ;)

Lien : https://fairystelphique.word..
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Toutes deux s'étaient rendu compte qu'on pouvait ouvrir les placards... tant qu' on ne regardait pas trop loin à l'intérieur. Il s'y trouvait peut-être encore quelque vilaine bête, prête à mordre.
P432,433
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Charity se sentit soudain très en colère contre lui. Elle avait envie de le prendre par les épaules et de le secouer ; de crier suffisamment fort pour lui faire rentrer la vérité dans le crâne. Que l'argent ne se trouvait pas là par hasard, qu'il était presque toujours le résultat d'un effort de volonté et que la volonté constituait l'essentiel du caractère. Elle aurait voulu lui dire que pendant que son père bricolait et s'imbibait de Black Label assis sur une pile de vieux pneus avec d'autres jeunes types, à raconter des histoires grivoises, Jim Brooks, lui, s'épuisait à passer des examens de droit parce que les examens menaient au diplôme et que le diplôme représentait un billet vous permettant de monter sur le manège. Y monter ne signifiait pas forcément décrocher le pompon, mais cela vous donnait au moins la possibilité d'essayer.
P252,253
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Elle beugla un salut à l'adresse de Meara - sa surdité l'avait apparemment convaincue que, par solidarité, le reste du monde était devenu sourd lui aussi - et ajouta en hurlant qu'ils allaient avoir l'été le plus chaud depuis trente ans.
P23
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- Alors peut-être qu'elle montre ses cartes de crédit parce qu'elle se sent des fois encore pauvre à l'intérieur d'elle-même», avança Brett.
P313
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Il était une fois, il n'y a pas si longtemps de cela, un monstre qui vivait à Castle Rock, petite ville du Maine.
En 1970, il tua une serveuse répondant au nom d'Alma Frechette; en 1971, une femme appelée Pauline Tootha-ker et Cheryl Moody, une jeune étudiante; en 1974, une jolie fille dénommée Carol Dunbarger; en automne 1975, une institutrice appelée Etta Ringgold; enfin, au début de l'hiver de cette même année, une écolière nommée Mary Kate Hendrasen.
Il ne s'agissait ni d'un loup-garou, ni d'un vampire, ni d'une goule ou autre créature innommable venue de forêts enchantées ou d'immensités enneigées; ce n'était qu'un flic perturbé par des problèmes d'ordre mental et sexuel, un flic qui portait le nom de Frank Dodd. John Smith, un brave homme, révéla par quelque sortilège l'identité du coupable, mais celui-ci — peut-être était-ce préférable — se suicida avant qu'on ait eu le temps de l'arrêter.
Bien sûr, la ville fut atterrée mais l'allégresse prédomina bientôt, allégresse car le monstre qui avait hanté tant de rêves était mort, enfin mort. Le cauchemar d'une ville fut enseveli dans la tombe de Frank Dodd.
Pourtant, en ce siècle hautement civilisé, alors que tant de parents s'inquiètent du préjudice psychologique qu'ils pourraient faire subir à leurs enfants, il existait sûrement, quelque part à Castle Rock, un père ou une mère — peut-être une grand-mère — qui faisait taire les gosses en leur racontant que Frank Dodd viendrait les chercher s'ils ne prenaient pas garde ou n'étaient pas sages. Et nul doute que le silence tombait tandis que les enfants dirigeaient leur regard vers les fenêtres sombres en pensant à Frank Dodd, dans son imperméable de vinyle noir et luisant, Frank Dodd l'étrangleur... l'étrangleur... l'étrangleur.
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