Stephen King, maître incontesté de la littérature d'épouvante, s'attaque dans ce roman aux complots et manipulations des agences gouvernementales, sur une trame qu'il avait en partie utilisée dans
Carrie. Mais cette fois, la victime,
Charlie (et la proximité des deux prénoms favorise le rapprochement dans l'esprit du lecteur), n'a plus à se défendre contre ses camarades de lycée, mais contre une organisation aux crédits illimités et aux méthodes peu scrupuleuses. le rythme est soutenu, les personnages bien campés, y compris et surtout les agents et cadres de "La Boîte", qui sont tous plus mystérieux les uns que les autres : le professeur Wanless, psychiatre qui a réalisé les tests de l'université, terrorisé par les pouvoirs de la petite fille, véritable "bombe à retardement", comme il l'appelle, Cap Hollister, cadre près à tout pour débusquer
Charlie et son père, arriviste, arrogant et sans scrupules, et surtout l'énigmatique John Rainbird, indien borgne au visage défiguré, qui assassine froidement, par simple curiosité, guettant dans les yeux des "trépassants" une étincelle qui lui révélerait une fois pour toutes le mystère de la mort. En comparaison,
Charlie et son père paraissent plutôt fades, et le lecteur a quelque difficulté à s'attacher à eux. le style est assez plat, fonctionnel, jamais plus, et parfois agaçant, lorsque l'auteur nous donne à voir les monologues intérieurs de la petite fille, de façon infantile et décousue.
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