Carnets noirs

Après avoir lu Mr Mercedes, je découvre cette fois Carnets noirs le second opus d'une trilogie.
Ce sont les deux seuls livres que j'ai lus de Stephen king, maître incontesté dans le domaine du thriller. La couverture donne déjà un aperçu de l'univers particulier dans lequel va nous plonger l'auteur.
Au début du roman nous alternons au entre deux époques différentes, et cela va avoir une importance
capitale durant une bonne partie du livre. En tant que lectrice il a fallu jongler entre le présent et le
passé. Un meurtre et commis en 1978 et ce dernier va avoir des répercussions jusque dans les années
2014.
Dès le départ le ton est donné et au fil de l'histoire les événements vont s'enchaîner pour nous amener dans une course folle pour découvrir la vérité. J'ai ressenti de l'étonnement, du doute, de la peur de plus en plus présente en avançant dans le récit.
Suite à ce crime perpétré en 1978, un jeune garçon prénommé Peter fait une découverte qui va bouleverser sa
vie et indirectement celle de sa famille. Pour le meilleur ? ou pour le pire ?
J'ai tremblé en me demandant comment Peter allait-il faire pour ce sortir de ce guêpier dans lequel sans
le vouloir il s'était fourré ? Croyant bien faire, tout au moins au début ...
Jusqu'au bout la tension est de plus en plus oppressante. Nous avons droit à des menaces, du chantage,
des courses-poursuites dangereuses, à des mises en danger quasi permanentes.
J'ai élaboré un nombre un calculable d'hypothèses, je me suis demandé quelle serais la prochaine victime ?
Et de quelle façon s'arrêtera cette folie…
Je tire mon chapeau et je dis bravo à l'auteur, il nous offre un thriller psychologique particulièrement
prenant. J'ai lu cette oeuvre en une journée, une fois le roman ouvert impossible de le refermer. J'ai beaucoup aimé cette oeuvre qui m'a fait littéralement vibrer, j'en redemande encore !!

Ayant adoré Mr Mercedes du début à la fin, je me suis jetée sur cette suite avec gourmandise, même si j'appréhendais un peu de voir comment l'auteur allait pouvoir faire aussi bien maintenant que la Némésis de l'inspecteur Hodges était à priori hors service.
Finders Keepers est un roman qui parle de la puissance de la lecture et de l'effet que peuvent avoir les personnages créés par des auteurs sur les lecteurs. Un sujet que Stephen King est très certainement bien placé pour connaitre.
On plonge totalement dans l'histoire, grâce au talent de King pour créer des personnages vivants et auxquels on s'attache très vite. Même le "méchant" de l'histoire, qui joue de malchance pendant toute sa vie et semble condamné à ne jamais avoir ce qu'il veut, nous met parfois dans une position où l'on ne sait plus trop de quel côté se placer.
On a donc d'un côté Morris Bellamy qui, en 1978, tue l'auteur John Rothstein et dérobe les manuscrits de ses deux prochains romans, qui constituent la suite des aventures de Jimmy Gold, dont Morris est fan absolu. Morris dissimule les carnets mais, avant de pouvoir les lire, il est arrêté pour un autre crime : un viol commis sous l'emprise de l'alcool. Il est condamné à la prison à vie. En 2009, un jeune garçon nommé Peter Saubers trouve les carnets. Il les garde et devient à son tour un fan de John Rothstein. Les problèmes surviennent 5 ans plus tard, lorsque Morris sort de prison. Il a passé des décennies à rêver de ces histoires qu'il n'a pas pu lire, à se raccrocher à l'espoir de remettre la main dessus pour supporter la prison, et il est maintenant bien décidé à récupérer les manuscrits.
La tension monte au fur et à mesure que les fils se croisent et que les personnages se rapprochent, pour un final en forme de course contre la montre à la manière de celui de Mr Mercedes.

Le plus fascinant, ce sont ces deux personnages qui semblent être les deux faces d'une même pièce : l'un tourne bien et l'autre mal. Tous deux se sont trouvés, très jeunes, une passion pour un auteur et son personnage, qui les a changé et a modelé leur vie. Pour l'un, cette passion sera bénéfique, pour l'autre elle sera destructrice.
Peter et Morris ont tous deux grandi dans des conditions difficiles (et dans la même maison, à quelques dizaines d'années d'écart), problèmes d'argent pour la famille de Pete et problèmes avec ses parents - surtout sa mère - pour Morris.
Comme pour Mr Mercedes, on éprouve de la compassion pour le personnage de Morris à mesure qu'on en apprend plus sur les conditions dans lesquelles il a grandi et les épreuves qu'il a dû traverser. On sait qu'il a tué froidement un certain nombre de personnes, on sait qu'il n'hésitera pas à recommencer, mais il parait tellement malchanceux qu'au bout d'un moment on souhaite qu'il réussisse enfin à les lire, ces fichus bouquins. Parce qu'au final, tout ce qui est arrivé à Morris est arrivé parce qu'il voulait connaitre la suite des aventures de son héros littéraire préféré, et c'est une raison tellement triviale qu'on ne peut que compatir.
On retrouve dans Finders Keepers le même genre de fonctionnement que dans Mr Mercedes, ce que j'avais le plus apprécié : on entre dans la psychologie profonde des personnages, leur passé, les épreuves qu'ils ont du endurer et la manière dont ça les a affecté... on connait tout d'eux ; on a tout vu d'eux. C'est la magie des romans de King : les personnages ne nous sont pas décrits, ils vivent sous nos yeux.
On se dit que la différence entre les chemins qu'on pris les deux personnages tient beaucoup à la chance ou la malchance : Morris a grandi avec une mère qui le traitait froidement et même un peu cruellement, l'auteur qu'il adulait l'a "trahi", ou en tout cas c'est comme ça qu'il le ressent, il fini en prison pour un crime dont il ne se souvient même pas - bon, d'un autre côté, il est coupable de trois meurtres sans que personne ne le sache, alors il mérite d'être enfermé, mais ce n'est pas comme ça que les choses sont présentées et ça fait toute la différence - il subit tout un tas de sévices en prison...
En face, Pete, lui, tombe sur une valise pleine d'argent et sur les manuscrits des deux derniers tomes de la saga Jimmy Gold. L'argent tout autant que les carnets vont contribuer à changer le court de sa vie, pour le meilleur. Jusqu'à ce que tout tourne au cauchemar au retour de Morris, évidemment.
La différence fondamentale entre Pete et Morris est celle-ci : Alors que Morris n'a d'yeux que pour Jimmy Gold, un personnage de fiction, Pete, lui, accorde une plus grande importance à l'auteur qui l'a créé. King tente probablement là de faire passer un message aux plus grands fans de ses bouquins.

Dans la deuxième partie du livre, les personnages de Mr Mercedes font leur entrée. C'est agréable de retrouver Hodges et surtout Holly et Jérôme. Je n'avais pas trouvé Hodges vraiment intéressant en lui-même dans Mr Mercedes, c'était surtout le jeu de chat et de la souris entre lui et Brady qui était passionnant.
En parlant de Brady, alias Mr Merceds, j'ai vraiment adoré la scène de face à face entre lui et Hodges dans l'hôpital. On a l'impression que Brady est un petit démon sur l'épaule du détective et qu'il n'arrivera jamais à s'en débarrasser totalement même si, selon toute vraisemblance, il est dans un état catatonique depuis sa confrontation avec nos héros dans le tome précédent. J'avais peur qu'on ne revoit plus Brady Hartsfield après la manière dont finit Mr Mercedes mais, finalement, il est encore là et c'est une très bonne nouvelle. le fait qu'il soit introduit comme ça, en arrière plan de l'intrigue principale, comme une menace invisible, est vraiment excellent.
Et cette fin... le tout dernier chapitre, qui est plus une ouverture sur le prochain tome qu'un chapitre, d'ailleurs, m'a donné des frissons. En fait, après avoir lu la dernière scène, on a l'impression que toute l'histoire qu'on vient de lire, pourtant très prenante et intéressante, n'était qu'une grosse parenthèse avant le deuxième round de l'affrontement entre Brady et Hodges. Je ne vais pas gâcher la surprise mais, vous pouvez me croire, ça promet d'être épique !
Vivement la suite !!

J'ai eu quelques réserves à rentrer dedans car le début de l'histoire se situe à la fin des années 70 et la dernière fois que j'ai quitté l'inspecteur Hodges c'était peu après 2010 je crois bien...

Mais tout s'explique bien et rapidement. J'ai eu du mal à suivre Morris, sa vie etc... ça ne m'a pas fait le même effet que quand j'ai suivi Brady par exemple. Les passages avec lui me passionnaient alors que ceux avec Morris m'ennuyaient.

Au fur et à mesure que l'histoire avance, on apprend que le personnage de Pete trouve quelque chose qui va vraiment faire avancer l'histoire. À partir de ce moment là j'ai beaucoup aimé.

Durant l'histoire, bizarrement j'ai eu du mal à apprécier Pete et j'avais envie que Morris parviennent à ses fins (normalement ça devrait être le contraire, non?) J'avais l'impression de devenir aussi barge que ces deux personnages. Vraiment, je n'ai rien à dire sur l'écriture de Stephen King. C'est tellement bien écrit qu'on arrive à se mettre dans la peau de chaque personnage.

Bon au final j'ai quand même bien aimé, même si à mon goût l'histoire de Morris m'a moins passionnée que celle de Brady.

En parlant de ce cher Brady, alias Mr. Mercedes, il n'est pas totalement absent dans ce tome. Et...il a l'air de développer un don assez particulier, à suivre dans Fin de Ronde!

Le deuxième roman de la trilogie qui a débuté avec Mr. Mercedes.

On y retrouve de nouveau le policier à la retraite Bill Hodges qui a sa propre agence de détectives.

Ce coup-ci on tombe dans un scénario se rapprochant un peu de Misery. Un meurtrier qui adore la littérature est devenu un fan fini d'un auteur. Mais voilà, cet écrivain a pris sa retraite et n'a plus écrit depuis longtemps. le "pas fin" décide qu'il est d'un temps d'un "invade home". Mais l'écrivain ne veut pas coopérer. Une balle dans la tête règle le problème. Et ô joie il y a des manuscrits inédits dans le coffre de l'écrivain.

Le meurtrier s'enfuit, se saoule ben comme il faut et dans son ivresse tue une serveuse dans un bar. Arrêté par la police il écope de plusieurs années.

Mais il ne pense qu'aux manuscrits! Il a tellement hâte de les lire... Une chance qu'il les a cachés.

Les années passent...

Un enfant d'une famille frôlant la misère découvre par hasard les manuscrits cachés. Mais le jeune aime lui aussi la littérature!

Avec les manuscrits il y avait également pas mal d'argent de dissimulé.

Pendant des années il aide en cachette sa famille grâce à l'argent.

Mais on se doute que le méchant sortira de prison éventuellement et qu'il voudra plus que tout retrouver les manuscrits volés.

Est-ce que Bill Hodges arrivera à temps pour sauver l'enfant des griffes du sadique?

Comme d'habitude Stephen King excelle quand il parle des enfants. Tellement!

Carnets noirs de Stephen King, présentation
En 1978, Rothstein a 80 ans. Il est réveillé par trois hommes, dans sa ferme. Il est un ancien écrivain reconnu. Il a été en colère toute sa vie.

Il ne veut pas qu'on lui prenne ses carnets.

En 2009, dispute chez les Saubers. Il y a un marché de l'emploi.

Une Mercedes fonce dans la foule.

Avis Carnets noirs de Stephen King
Cela faisait un grand moment que je voulais lire la suite de Mr MERCEDES avant de me consacrer au troisième volet de la saga. Voilà, c'est chose faite avec Carnets Noirs. Les premières pages m'ont fait penser que j'avais déjà lu le roman sauf que Stephen King revient sur la tentative de meurtre sur de nombreuses personnes candidates à l'emploi. Et donc on retrouve dans ce roman un des accidentés qui ne pourra pas marcher pendant très longtemps et dont la famille va vivre sur le fil du rasoir pendant de nombreuses années, suite aux pertes d'emploi avant qu'une manne s'ouvre.

Stephen King fait alterner pendant quelques chapitres les années 1978 et 2009. Pour les premières, c'est l'histoire d'un jeune homme, bien sous tout rapport, mais qui lorsqu'il boit, c'est le trou noir et il commet des actes qui l'envoient soit en maison de redressement, soit en prison. Il est fan d'un auteur qui s'est retiré de la vie publique depuis de nombreuses années. Quoi de mieux qu'un cambriolage chez cet auteur pour voler de l'argent et éventuellement des écrits, c'est ce que pense Morris. Mais tout ne se passe pas comme prévu ou Morris avait tout prévu, pratiquement tout prévu. Dans les années 2009, chez les Saubers, la vie est difficile, le couple est au bord de la rupture, par manque d'argent, par manque de travail. le fils Peter essaie de fuir cette ambiance et essaie de protéger sa soeur. Lors d'une de ses promenades, il tombe sur une valise, la malle aux trésors et sera l'ange gardien de sa famille, pendant de nombreuses années. de plus, il va découvrir un auteur, ses histoires et ce sera son bien le plus précieux. Mais au fil des années, tout le monde grandit, la famille retrouve un semblant d'aisance financière, mais pas assez pour envoyer Tina dans une école privée. Peter va essayer de tout faire pour combler sa petite soeur.

Du grand, du grand Stephen King. Comme d'habitude, dois-je écrire ? Comment deux époques, deux histoires vont se recouper avec la rencontre de personnages, un homme qui a passé pratiquement toute sa vie en prison, avec un but ultime et un jeune adolescent. L'un et l'autre ne le savent pas, mais ils sont fans d'un auteur. le premier veut enfin lire ces fameux carnets, le second veut les protéger, parce que lui les a lus mais il ne sait pas comment. Peter sait que cela peut lui amener la fortune en les vendant au marché noir, mais il sait aussi qu'il peut être interrogé sur la police sur l'existence de ces carnets. Par contre, il ne connait pas la véritable histoire. le lecteur assiste à la transformation de Peter, de jeune homme taiseux, assez secret, en quelques semaines, il sera l'ombre de lui-même. Mais il veut protéger les siens et il adapte ses plans au fur et à mesure des évènements. Mais sa soeur veille et elle se confie. Entrent en scène Hodges et deux autres amis à lui. Les relations entre tous les personnages sont tout de même très proches.

Toujours ou très souvent chez Stephen King, l‘histoire d'un auteur. Ici, il a été adulé pendant de nombreuses années. Mais il a décidé de se retirer. Ses écrits sont tout ce qu'il lui reste et il aurait dû partir avec eux. Histoire également de deux fans de cet auteur. L'un est contre ce qui s'est passé dans le dernier roman car cela ne correspond pas à ce qu'il souhaite. L'autre, jeune, découvre la littérature et sera happé par l'histoire qu'il va lire. On peut faire beaucoup pour des mots, on peut aimer, adorer, haïr quand on se rapproche d'un personnage, qu'il a bercé des instants de lecture, qu'on s'identifie à lui.

Un véritable coup de coeur.
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En 1978, John Rothstein, un célèbre écrivain vivant en reclus et qui n'a pas publié un livre depuis plus de dix-huit ans, est assassiné par Morris Bellamy, fan déçu du dernier tome. Après avoir tué ses 2 complices, il est arrêté et condamné à vie mais pour un autre crime.
30 ans plus tard, un gamin de 13 ans, Pete, découvre une curieuse malle contenant plusieurs milliers d'euros et remplie de carnets noirs...

Très bon livre, une histoire qui change d'époque, où les circonstances et événements de Mr Mercedes s'entremêlent à une autre intrigue.
J'ai suivi cette histoire avec un réel plaisir, dans la foulée du 1er volume.
Je n'ai qu'une hâte c'est d'entamer le 3ème volume...

Je conseille vivement de commencer par M. Mercedes. C'est essentiel pour bien comprendre ce roman. C'était encore une très bonne lecture avec Stephen King. Quel bonheur de retrouver Hodge dans une nouvelle enquête : une véritable course infernale entre Morris un tueur fanatique de l'écrivain John Roshstein devenu fou, notre chère Hodge et le jeune homme qui a découvert les carnets de John Rothstein enterré par Morris plus de 30 ans en arrière.



Les + :


* L'histoire de ce roman était passionnante. J'ai adoré retracer l'histoire de ces carnets et des romans jamais publiés de John Rothstein. Meme si il m'a manqué un petit je ne sais quoi dans cette histoire pour égaler M.Mercedes.


* J'ai beaucoup aimé les sujets traités dans ce roman, la relation auteur / lecteur qui peut devenir malsaine et les références à la littératures .


* Les personnages de cette histoire sont juste passionnants. J'ai totalement été conquise par eux. Ils sont subtils, intelligents, travaillés et profonds. Quel bonheur de retrouve le trio infernal et de découvrir Morris et la famille Saubers.

* La plume de l'auteur est forte, intelligente, belle et efficace. Il prend son temps pour tout développer et arrive à faire passer énormément d'émotions.


Les - :


* le roman
est très long à démarrer. Seulement ça ne m'a pas
posé de problème, j'ai même trouvé ça essentiel .

* Il y a tout de même quelques longueurs tout au long du roman notamment au milieu !
Lien : https://colorandbook.blogspo..

Un excellent roman, et une belle suite avec le retraité Bill Hodges. J'ai apprécié le thème sur les livres, et les écrivains.
C'est un roman manque de bol je dirais, le tueur a une de ses poisses, rien ne va dans son sens. Et c'est très amusant à lire.
Un petit clin d'oeil à Mr Mercedes, à Barry, tout ça me paraît captivant pour la suite.

Morris Bellamy est complètement fasciné par l'oeuvre de John Rothstein, le coureur, qui vit reclus. Morris s'empare de ces carnets inédits.
Trente ans plus tard, Peter, adolescent découvre un trésor : une malle contenant de l'argent et des carnets. U' trésor qui va pouvoir aider ses parents au bord de la rupture depuis que son père est l'une des victimes du City Center. Un trésor empoisonné ?
Un récit parallèle au roman Mr Mercedes qui peuvent se lire indépendamment l'un de l'autre. Un bon polar pas aussi bon que Mr Mercedes. le rythme est lent et s'accélère sur la fin. Un fin intriguante qui donne envie de lire le suivant. Dommage que les personnages Hodges, Holly et Jérôme soient si peu présents.

Je vous parle aujourd'hui de Carnets Noirs de Stephen King. Ce livre est le second opus de la trilogie centrée sur l'enquêteur Bill Hodges. J'avais beaucoup apprécié Mr Mercedes, le premier tome. C'est donc pleine d'attente que j'entamais ma lecture ! Et pour le coup, je n'ai pas été déçue. J'ai d'ailleurs du me retenir pour ne pas enchainer directement sur la lecture de Fin de Ronde. Mais je me suis dit que je préférais digérer ce second livre et faire durer le plaisir :)

Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire Misery (honte à moi, mais il est dans ma pile à lire), mais je peux quand même vous dire que dans Carnets Noirs, Stephen King aborde le même thème : le pouvoir de la fiction et l'obsession d'un fan pour une célébrité.

En effet, le livre nous raconte l'histoire de Morris Bellamy, un fan inconditionnel du célèbre auteur John Rothstein. A tel point, que Bellamy décide de tuer l'écrivain lorsque celui-ci prend sa retraite sans avoir donné le destin mérité à son héros fictif favori. Il profite de cet assassinat pour récupérer la fortune de Rothstein mais aussi et surtout des dizaines de carnets noirs, remplis d'écrits inédits de l'auteur. Malheureusement, Bellamy n'aura pas l'occasion de se plonger dans la lecture des précieux carnets et c'est Pete Saubers, un jeune étudiant dont la famille a été victime du tueur à la Mercedes, qui va mettre la main dessus. À partir de là, l'intrigue ne fait que monter crescendo et Bill Hodges va devoir intervenir pour remettre de l'ordre dans tout ça.

Je ne vous en dis pas plus ! Mais pas d'inquiétude, si vous n'avez pas lu Mr Mercedes, sachez que la lecture de Carnets Noirs est tout de même possible. Certes, l'intrigue a lieu dans la même ville et on retrouve de nombreux personnages issus du premier livre mais ce second tome peut, à mon sens, vivre indépendamment.

On retrouve avec plaisir l'équipe de choc formée par Bill Hodges, Holly et Jerome. le trio est plus soudé que jamais et leurs compétences respectives en fait un trio à toute épreuve. Avec cette intrigue, le King nous offre aussi une galerie de nouveaux personnages très intéressants. Je me suis beaucoup attaché à Pete, un adolescent passionnée de littérature et prêt à de nombreux sacrifices pour aider sa famille. Mais par dessus tout, j'ai adoré Morris Bellamy !

Stephen King nous plonge avec talent dans l'esprit de ce dernier qui est, on peut le dire, complètement taré. J'ai trouvé très intéressant la manière dont ses pensées et ses intentions sont décortiquées. le lecteur se rend vraiment compte de la folie qui habite ce personnage. Malgré tout, j'ai réussi à trouver Bellamy "attachant" vers la fin et j'ai même pu le comprendre à certains moments. Finalement, il n'est rien d'autre qu'un homme désespéré qui veut juste suivre les aventures de son héros préféré. Sauf que lui, il est prêt à tuer pour ça, ce qui fait de lui un psychopathe.

Carnets Noirs n'est peut-être pas le meilleur livre du King, je le préfère dans un registre plus fantastique, plus sombre. Mais il nous livre avec ce thriller un bel hommage à la lecture, à l'écriture et à la force des mots.


Lien : http://www.bookstherapy.com/..