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3,99

sur 1366 notes
On retrouve avec plaisir dans "Carnets noirs" notre figure de flic préféré: le vieux Bill ^^

L'histoire est à nouveau un magnifique thriller qui se concentre sur une affaire sans lien "direct" avec Mr Mercedes, le précédent roman. Sans lien "direct" mais dans l'ambiance posé dans ce premier tome.

Une ambiance qui va également lier une ancienne affaire, le passage du temps, l'évolution de la situation de certains protagonistes en lien avec le meurtre de masse perpétré par Mr Mercedes...

Et c'est vraiment construit de façon intelligente et prenante: la trame défile avec cette sensation de temps qui passe, implacable, de monde qui évolue.


Nous avons donc un thriller palpitant, qui a de l'épaisseur.

Bref, un très grand Stephen King!
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Un très bon Stephen King, de ceux sans une once de fantastique, mais un de ceux qui vous prennent aux tripes, vous obsèdent, et vous tracassent jusqu'à la dernière page. Un suspens de haute volée, des personnages attachants, et pas de blabla inutile, contrairement à certains de ses livres un peu trop bavard pour pas grand-chose.
Le pitch : Dans les années 70, un grand écrivain à succès se fait assassiner et voler. le montant du butin : 20 000 dollars et des dizaines de carnets en moleskine noire remplis des deux derniers romans de l'écrivain reclus.
Morris, le voleur-tueur amateur de littérature, se retrouve en prison à "perpète" pour un autre crime, après avoir planqué son butin. Une seule obsession pour lui : pouvoir le récupérer et lire enfin ces livres inédits.
Vingt ans plus tard, un jeune garçon vivant dans l'ancienne maison du taulard, tombe sur le fameux butin...
Je n'en dirais pas plus, j'en ai déjà dit trop...
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Abandonné car il fallait rendre le. Livre a temps.
Mais je le reemprunterai car jai beaucoup aimé mr Mercedes et je dois lire fin de ronde le dernier de la trilogie.
Mais le début donne envie déjà...
La suite plus tard !!!
L'histoire m'interpelle en tous cas et je pense que je ne serai pas déçue.
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426 pages de pur bonheur.
Avec un debut fracassant avec l assassinat de john rothstein, le king nous annonce la couleur avec ce deuxième tome ou l on retrouve Hodges et ses complices et surtout Morris Bellamy, par son côté fan hystérique, nous rappel une certaine " Annie Wilkes ".
Avec ce roman ,stephen king nous demontre qu il excelle aussi boen dans l horreur, le fantastique et maintenant dans le thriller pour notre plus grand plaisir de lecteur. Une reussite.
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J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome. Je l'ai même trouvé meilleur que le premier.
En effet, avec Mr Mercedes, j'avais été désarçonné par le côté purement policier et thriller du roman ; je n'avais pas complètement retrouvé la patte du King, il me manquait quelque chose.
Avec Carnets noirs, j'ai retrouvé des thèmes favoris de l'auteur (enfance, suspens, violence et folie).
J'ai adoré le scénario de départ et tout son cheminement en combinant des actions simultanés pour plusieurs personnages ; c'est rythmé et intriguant. J'ai adoré les personnages de Morris et Pete que tout t'oppose mais qui partagent la même passion dévorante pour les écrits d'un écrivain.
Dommage que le personnage de Bill Hodges soit secondaire !!!
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Deux époques, deux histoires au préalable distinctes. Voilà ce que nous propose le King. D'abord l'histoire de Morris Bellamy qui, en 1978, est un jeune homme frustré parce que le héro littéraire rebelle qu'il admirait a fini par se ranger dans une petite vie pépère, ce que Morris juge parfaitement inacceptable. Il en impute la faute à l'écrivain qui a mené son héro vers ce sacrilège. Ensuite, Peter Saubers, dont le père est l'une des victimes du massacre du City Center perpétré par LE fameux Brady Harsfield de Mr Mercedes. Lourdement handicapé suite à l'accident, le père de Pete ne trouve plus de boulot, dépense des fortunes en soins médicaux… Et voilà sa petite famille contrainte de déménager, ayant de plus en plus de mal à joindre les deux bouts et menant les parents dangereusement proche de la pente escarpée du divorce. le destin de ces deux jeunes, à quelques décennies d'intervalle, va se rejoindre d'une bien étrange manière…

Le King a cette particularité de prendre tout son temps pour baliser ses intrigues. Cette fois, il renoue avec un thème qu'il affectionne : la relation entre écrivain, fiction et public fanatique, sous un autre angle que celui qu'il avait abordé dans le mythique « Misery ». Et autant lorsque Musso s'y est essayé, j'ai été assez critique (souvenez-vous ici), autant je suis tombée sous le charme des mots du King. Lui, l'écrivain qui s'amuse, qui divertit, qui énonce, qui réfléchit et qui nous rappelle…

Entre fascination et déraison, qui n'a pas, un jour, éprouver cet coup de foudre pour un personnage de fiction ? Qui n'a pas, un jour, pesté contre un auteur qui matraque sans remord le destin de son héro de papier ? Qui n'a pas crié au génie ou, au contraire, à l'hérésie à la lecture de simples mots sur une page blanche ? Qui mieux que nous, lecteurs compulsifs, peut comprendre le pouvoir d'un mot, d'une phrase, d'une histoire ? Tandis qu'il nous plonge dans la vie de Morris et de Peter tout en disséquant le contexte social, le King s'autorise plusieurs angles de vue pour nous permettre d'analyser les tenants et aboutissant dans leur globalité, en n'oubliant pas de largement dépeindre le côté humain de l'intrigue. Puis tout d'un coup, il met un coup d'accélérateur, emballant son moteur dans les cent dernières pages de l'histoire. La précipitation succède à la langueur, l'action remplace la réflexion. Rien à redire, c'est le King, et si vous n'êtes pas d'accord, je m'en fiche, parce que « cette connerie, c'est des conneries« , comme dirait Jimmy Gold. Et moi, conneries ou pas, j'ai diablement aimé ça !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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Si j'avais beaucoup aimé Mr Mercedes, cette suite est encore meilleure à mes yeux et j'ai particulièrement apprécié ce roman, qui au passage, est vraiment très addictif.
Construit sur une double-temporalité de plus de 30 ans d'écart, jusqu'à ce que le passé rattrape tranquillement le présent, nous allons y retrouver certains protagonistes du premier tome, dans une enquête certes un peu plus calme, mais qui ne manque pas d'attrait, de tension et de rebondissements, surtout dans le dernier tiers du roman.
C'est comme d'habitude extrêmement bien écrit, agréable à lire, palpitant à souhait et il faut dire ce qui est, mais le thème principal du roman est quand même hyper sympa.
Bref une excellente lecture.
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J'avais adoré Mr Mercedes, le premier tome de cette trilogie mettant en scène Bill Hodges. Carton plein une fois de plus avec ce deuxième tome qui montre que le King reste le maître dans son domaine.

Au début du roman, nous sommes plongés dans les années 70. Morris Bellamy est jeune mais il a déjà un lourd passé de délinquant derrière lui. Tombé littéralement amoureux d'une trilogie écrite par un certain John Rothstein, Morris n'approuve pas la fin de l'oeuvre qu'il trouve trop convenue. Il décide de se rendre chez le vieil écrivain pour le braquer et s'emparer de ses précieux carnets de notes. Mais acculé, Morris assassine le vieil homme puis planque les carnets. Retour à la case prison pour lui. Trois décennies plus tard, le jeune Pete tombe par hasard sur ces carnets qu'il utilise pour sauver sa famille de la faillite. Mais quand Morris Bellamy sort de prison, il n'a qu'une idée en tête: récupérer son bien le plus précieux…

Dès les premières pages, King m'a embarquée dans une histoire haletante. La violence éclate dès le départ et Morris n'aura de cesse d'incarner un monstre de perversité et de brutalité, le genre de type à éviter à tout prix. King nous en apprend plus sur son passé et essaie de lui donner des circonstances atténuantes mais malgré tout, il reste un personnage détestable, un raté. Et c'est là que le roman prend une dimension intéressante. Morris a nourri une passion pour les oeuvres de Rothstein mais la littérature ne l'a pas sauvé. Aurait-il pu être meilleur s'il avait réussi ses études? Pas sûr tant la violence semble enracinée chez ce personnage d'une profondeur incroyable qui s'avère être un fanatique dangereux.

La mécanique terrible de King se met en place au fil des chapitres. le jeu entre le passé et le présent vient renforcer cette idée. le personnage de Pete agit comme le double positif de Bellamy. C'est ce qu'aurait pu devenir Bellamy s'il n'avait pas emprunté des chemins de traverse. King nous livre ici un combat entre deux personnages qui se ressemble finalement beaucoup. A la différence de Bellamy, Pete choisit de s'emparer des carnets non pour son propre compte mais pour celui de sa famille, pour l'aider. Il est fan de Rothstein mais pas fanatique comme Bellamy!

Les carnets sont aussi un personnage part entière du livre, agissant un peu comme des objets magiques auxquels les personnages vont succomber peu à peu, les uns après les autres. King rend ici un vibrant hommage au pouvoir de la littérature et de la lecture, faisant de Pete le lecteur idéal, à la fois innocent et intelligent.

Et puis il y a aussi Bill Hodges, le policier à la retraite qui arrive bien tardivement dans le roman sans que cela ne gêne le moins du monde l'intrigue. Ce n'est pas lui qui mène la danse pour le coup. Il sera juste là pour épauler et pour redresser les torts. Il permet aussi de faire le lien entre le premier tome de la trilogie et le troisième qui s'avèrera plus « fantastique ».

Avec ces « Carnets noirs », le King réussit un tour de maître, plongeant le lecteur dans la violence la plus totale, osant laisser de côté son personnage principal, rendant hommage à la littérature.
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Stephen King , en fin psychologue , nous entraîne dans les méandres de l'âme .
Par son style direct , cru mais réaliste et nuancé , il nous montre qu'une admiration excessive , voire une vénération , est une arme à double tranchant : bénéfique ou maléfique .
On se surpasse ou on se détruit .
Pete et Morris en sont l'illustration .
Quand Morris assassine Rothstein , son but est d'anéantir l'écrivain qui a trahi son personnage favori " Jimmy " en le réduisant en un lambda . Il refuse l'évolution de l'écriture .
Il vole ses écrits et son argent pour étancher son désespoir .
Le destin veille : Pete découvre son trésor enterré , alors que Morris est emprisonné pour d'autres faits .
Jeunot en bon enfant , il puise , sans état d'âme , dans le coffre pour aider sa famille qui part à vau - l'eau .
_ le père handicapé , victime du tueur fou qui a foncé
dans la foule ( cf . Mr. Mercedes où Hodges et ses acolytes Holly et Jerome sont des personnages importants dans la trilogie ainsi que le psychopathe Hartsfield ) se retrouve sans travail ainsi que sa mère . Récession économique oblige ! _
Mais il découvre peu à peu , l'oeuvre de l'auteur . Il se passionne ; il se surprend à déceler et à aimer d'autres écrivains . Il grandit à travers leurs écrits .
Un jour , l'argent vient à manquer .
Pete commet l'erreur !
Heureusement , notre ancien inspecteur Bill Hodges est son sauveur !

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Deuxième tome de la trilogie Mr.Mercedes. Totalement indépendant du 1er tome, il peut se lire sans avoir lu Mr.Mercedes avant ... l'auteur y fait quelques références mais sans plus ! Comme dans le 1er opus, on connaît dès le début l'identité du coupable mais contrairement au premier, ce n'est pas une course contre la montre qui suit ... C'est plutôt le suivi d'une machination que nous lecteurs on ne peut pas lâcher ... On retrouve biensuuuur nos personnages principaux qui ont évolué depuis Mr.Mercedes 😉
Super moment de lecture ! Il ne me reste plus que le tome 3 et cette trilogie sera finie ... le titre de ce dernier tome est fin de ronde ! Hâte de le découvrir !
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