J'ai souvent pensé que la méchanceté et l'agressivité représentaient des signes d'un mal-être profond, mal-être qui pouvait s'atténuer grâce à de la bienveillance, de l'écoute et de la compréhension.
L'autre est la personne qui nous connaît le mieux, qui est la plus proche de nous, qui est censé prendre soin de nous comme on prend soin de lui mais en une fraction de seconde, il peut devenir notre ennemi. c'est encore pire car c'est un ennemi qui sait tout de nous, un ennemi qui a pris toute la place dans notre coeur.
– Est-ce que vous avez déjà lu une romance que vous avez aimée ?
– Roméo et Juliette ? Cyrano de Bergerac ?
– Vous êtes consciente que ces histoires se terminent mal ? D'un point de vue de la classification du genre, il ne s'agit pas de romance puisque celle-ci doit se terminer par un happy-end. J'imagine que vous connaissez les codes...
– Je déteste ce principe.
La grande roue, c'est comme la vie. Quand on est tout en haut, il faut en profiter, peu importe le temps que cela dure. On redescendra encore puis on remontera encore.
La personne la plus importante de votre vie, c'est vous-même.
La grande roue, c'est comme la vie. Quand on est tout en haut, il faut en profiter, peu importe le temps que cela dure. On redescendra encore puis on remontera encore.
J’espère que je garderais cette âme d’enfant quand j’aurais leur âge, la vieillesse ne me fait plus peur depuis que j’ai fait la connaissance de mes voisins.
J'ai ajouté de la décoration et des tableaux sur ses murs, j'ai ajouté de la vie à ses sols tout gris, j'ai saupoudré notre existence de rire, de rêves et de pâtisserie, mais ses vieux démons étaient toujours là, tapis dans l'ombre.
– Voilà ma dernière création, un cheesecake coulis fruit de la passion avec une touche de chocolat blanc et du citron, m’informe-t-elle en prenant une chaise.
L’odeur douce, sucrée et acidulée du gâteau me donne l’eau à la bouche et je me rue dessus comme si je n’avais rien mangé depuis des jours. C’est un pur régal.
A vrai dire, en y réfléchissant, j’ai toujours été sensible à la sensible à la solitude et à la tristesse des gens que je côtoie, je les repère, je sens leurs blessures et n’ai ensuite qu’une envie : les aider. Bonjour le syndrome du Saint-Bernard. J’ai souvent pensé que la méchanceté et l’agressivité représentaient des signes d’un mal-être profond, mal-être qui pouvait s’atténuer grâce à de la bienveillance, de l’écoute et de la compréhension.