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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Bragelonne...

Chez les Cross, famille aisée habitant Los Angeles, c'est la petite Delia, 11 ans, qui fait presque vivre toute sa famille. Ses parents, Patricia et Bart, ont quitté chacun leur boulot pour s'occuper à plein temps de la carrière de leur fille, actrice et mannequin. Elle mène une vie à cent à l'heure : se rend aux répétitions, court les castings et les séances de shooting, maman, menant sa carrière d'une main de fer, sur son dos, papa se souciant peu de la carrière de sa fille et préférant s'occuper de sa collection de voitures. Quant à son frère jumeau, Robbie, beaucoup plus introverti, il mène une vie un peu plus normale puisque lui va à l'école. Et il y a Caity, le bouvier australien, avec qui Delia entretient une relation fusionnelle. Inséparables à la maison ou sur les plateaux. Malheureusement, tout ce joli petit monde, fait de paillettes et d'étoiles, va s'effondrer...

Peut-on décemment assurer l'équilibre d'une famille sur une seule et même personne ? Visiblement, chez les Cross, la réponse est oui. Mais, alors, que se passe-t-il si la poule aux oeufs d'or chavire ? "Comme un chien" décrit non sans un certain cynisme la gloire et la chute d'une starlette dans une famille avide d'argent et de renommée. Mais, là n'est pas seulement le thème de ce livre puisque les auteurs, Jack Ketchum et Lucky McKee, s'attardent sur la relation fusionnelle entre Delia et sa chienne, Caity, véritable personnage à part entière dont on suit d'ailleurs les pensées et les sentiments au fil des pages. Les auteurs nous livrent un roman un brin fantastique, sombre et intense, à la fois touchant et violent, où l'on bascule peu à peu dans la noirceur. Les auteurs portent un regard acerbe sur la société actuelle, n'hésitant pas à écorcher ici et là la société de consommation, la télévision et les journalistes, les parents qui font porter leurs propres rêves sur le dos de leurs enfants. Les personnages sont pour certains détestables, n'hésitant pas à montrer les crocs, pour d'autres, comme la maman, plutôt aux abois, pour d'autres encore combatifs. Un roman plein de rebondissements, finement mené, qui nous plonge dans une ambiance de plus en plus oppressante.
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Un thriller fantastique sauce King, habilement mis en exergue sur la couv', ils sont malins chez Bragelonne. King ressuscitait les chats, Fante taxait les clebs de stupidité, Ketchum et McKee en ont fait un personnage à part entière, doué d'une raison propre qu'il exprime à l'envi et en italique, s'cusez du peu, au gré de ses multiples réflexions canines.

Original et divertissant, ce Comme Un Chien fait dans le thriller fantastique de qualité.
Une famille ayant décidé de mettre tous ses oeufs dans le même panier, la fille, en véritable enfant star, faisant ici office de corbeille en osier, assortie d'un animal de compagnie à la langue baveuse bien pendue, le canevas est original et plutôt accrocheur.

Un grain de sable de la taille d'une météorite, une cellule familiale qui implose, un revirement surnaturel qui comblera les amateurs de vendetta taille XXL, le tout se lit plaisamment, sans gros cassage de ciboulot, tout en suscitant un embryon de réflexion quant à l'exploitation outrancière de son fier rejeton, véritable machine à cash vénérée à hauteur de ses bilans comptables.

Très bon moment.
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Vous avez des difficultés de trésorerie ?
Un enfant ?
Faîtes en une star !
Après tout, vous ne serez pas les premiers. Songez par exemple aux chanteurs qui a quatre ans étaient en tête du top 50. Ou aux joueuses de tennis programmées depuis leur plus tendre enfance pour devenir des championnes.

Dans la famille Cross, la jeune célébrité, c'est Délia. A quatre mois, elle tournait déjà sa première publicité. Et de séances photos en apparitions télévisuelles, de chorégraphies en castings, la jolie Délia va finalement décrocher à onze ans seulement un second rôle dans une série télévisée, aux côtés d'une star de cinéma, suite à son éblouissante prestation lors de l'épisode pilote.
"Elle va entrer dans une série. Une série diffusée en national."
Un aboutissement pour l'innocente jeune fille et surtout pour ses parents, qui voient tous leurs efforts enfin couronnés de succès.
Un vrai travail d'équipe.

Quand un auteur comme Jack Ketchum et un réalisateur comme Lucky McKee s'attaquent au sujet de l'exploitation d'enfants, on devine facilement que l'histoire va prendre une tournure cauchemardesque. Plus besoin de présenter l'écrivain, auteur du controversé "Une jeune fille comme les autres", roman dont on ne peut ressortir indemne. Quant au cinéaste, je l'avais presque oublié mais c'est lui qui a réalisé "May" en 2002, un film d'horreur qui m'avait à l'époque particulièrement traumatisé.
Il ne s'agit pas de leur première collaboration, mais aucun des nombreux livres de Ketchum publiés entre 1989 et 2016 n'ont encore été traduits.
Jusqu'à celui-ci.

Comme un chien nous fait donc entrer dans le quotidien de la famille Cross, dont l'univers tourne uniquement autour de l'enfant prodige.
Et grâce à elle.
C'est le père, Bart, qui gère les comptes de cette véritable petite entreprise familiale. Irresponsable, il aime profiter de leur inépuisable richesse en se faisant plaisir avec la voiture de ses rêves ou le poste de télévision HD dernier cri. Il multiplie les placements foireux et les décisions stupides, mais sans forcément penser à mal.
Patricia, la mère, est celle qui mène la carrière de sa fille d'une main de fer. Autoritaire, elle l'accompagne à chaque audition, chaque shooting photos. Elle négocie les contrats. Elle impose à sa fille une hygiène de vie irréprochable pour s'assurer de son succès.
Elle contrôle.
Elle qui n'a jamais pu devenir actrice se projette désormais dans sa propre fille et vit la gloire par son intermédiaire.
Robbie le frère jumeau est quant à lui en retrait. Sa vie est celle d'un jeune garçon normal, qui va à l'école. Mais il souffre d'être constamment dans l'ombre de sa soeur, se sentant tellement quelconque par rapport à elle.
"C'est toi qui fait rentrer l'argent. Ca s'appelle de l'exploitation, petite soeur."
Quant à Délia, il serait injuste d'en faire une enfant martyr. Mais elle ne vit pas la vie des enfants de son âge. Elle ne fréquente que des adultes, qu'il s'agisse de ses professeurs particuliers ou des professionnels entourant sa carrière.
"Elle, elle ne croise que des adultes. Focalisés sur elle. Parce qu'ils ont quelque chose à tirer d'elle."
Et elle n'a pas la moindre liberté, devant toujours respecter les horaires imposés : coucher, lever, repas, rendez-vous. Elle se laisse entraîner dans le sillon maternel, sans avoir le droit de réfléchir à ses propres aspirations.
Heureusement, sa chienne Caity est là.
"C'est un bouvier australien roux de deux ans et demi. Très photogénique. Vingt kilos de muscles canins. Un poil délicat, parsemé de flocons blancs. Des yeux sombres, intelligents, dont l'un, entouré d'une tâche noire, lui donne un air de gosse maquillé en pirate pour Halloween."
Caity, qui l'accompagne partout, y compris sur les plateaux télé.
Qui est prête à tout pour protéger ou rassurer sa jeune maîtresse.
Entre les deux, la relation est fusionnelle. Elles sont comme connectées.
"Ces deux-là, elles sont ... On dirait des soeurs siamoises."
Caity est le cinquième membre de la famille Cross. le lecteur peut suivre régulièrement en italiques sa vie de chien, ce qu'elle voit, ce qu'elle pense.
Elle qui parle parfois à la première personne du pluriel.
"Elle lève les yeux.
Et nous apercevons les étoiles."

Et puis un jour, tous les rouages de cette vie de paillettes vont se dérégler.
La poule aux oeufs d'or ne pondra plus.
Terminés les rêves de grandeur.
Dans des circonstances que la quatrième de couverture n'aurait pas du dévoiler, l'horreur va se déchaîner et la carrière de Délia se terminer du jour au lendemain, dans la plus intolérable des souffrances.
Commencera alors le véritable malaise.
Jusqu'à présent, ça n'était rien.
Parce que cette belle et noble famille se préoccupera davantage de son sort que de celui de sa fille.
"Qu'est-ce qu'ils vont devenir, tous autant qu'ils sont ?"
Et tous les moyens seront bons pour gagner de l'argent et continuer à arpenter les plateaux des émissions de télévision.

Voilà en gros de quoi parle Comme un chien. Il s'agit de l'égoïsme et de la cupidité d'une famille dans toute sa démesure.
"Même sur de petites chaînes, l'argent sera toujours bon à prendre."
Avec au centre cette jeune fille victime de la bêtise des uns, de l'ambition des autres, et qui se retrouve manipulée, écrasée, piégée dans cette existence médiatique que sa mère lui a choisie.
Qui n'a droit à la parole que si ce qu'elle a à dire peut servir les intérêts financiers de la famille.
"On t'a pas demandé ton avis, hein ?"
L'empathie qu'on ressent pour elle est juste énorme.
Proportionnellement inverse à la haine ou au dégoût que nous procurent les parents de cette famille de déséquilibrés.

Au passage, les auteurs égratignent aussi l'univers télévisuel.
En dénonçant d'abord la compétition que peut représenter l'obtention d'un rôle, y compris pour des enfants qui n'ont parfois pas leur mot à dire et qui sont poussés par leurs parents davantage que par leur propre vocation, qui veulent juste faire plaisir alors que les enjeux financiers les dépassent.
"Tu as hérité d'un don. Tu n'as qu'à t'en servir."
Puis en montrant du doigt toutes ces émissions racoleuses où des témoins racontent comment leur vie a été bouleversée ou évoquent une curieuse particularité, ainsi que celles qui cherchent l'audimat en reconstituant des drames. Des programmes souvent trafiqués qui autrement dit recherchent le bénéfice en se servant du malheur d'autrui, et dont la face cachée ou la profonde débilité sont ici révélées.

Mais tout n'est pas que noirceur irrespirable dans le roman de Jack Ketchum et de Lucky McKee. D'une part, certains protagonistes finiront par trouver une sorte de rédemption, et surtout il ne faut pas oublier Caity.
Parce que ce livre, c'est aussi l'histoire de sa fidélité envers Délia.
Entre ces deux inséparables, on peut même parler d'amour inconditionnel tant elles représentent tout l'une pour l'autre dans cette réalité difforme qui les entoure.
Liées l'une à l'autre, l'instinct protecteur du canidé capable de sentir le danger sera vital pour Délia. Au sens propre comme au figuré.
En clair, cette chienne, c'est un peu un rayon de lumière au sein des ténèbres.

Roman d'une grande violence, tant physique que psychologique, Comme un chien jongle entre les genres. Thriller horrifique, dramatique, mâtiné d'une petite touche de fantastique, il nous propose une lente plongée dans les abysses de la cruauté, de l'avidité et de la bêtise humaine.
Qui est un puits sans fonds.
Distillant un léger malaise dès ses premières pages, celui-ci ne fera que s'amplifier jusqu'à devenir intolérable.
Parce qu'en dépit de quelques exagérations, tout paraît hélas si crédible.
Jusqu'à se demander si le personnage aux réactions les plus humaines de ce sinistre récit n'est pas ...
... Un chien.

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C'était la quatrième fois que Jack Ketchum avait fait appel à Lucky McKee (réalisateur et écrivain américain) pour écrire un texte à quatre mains. Malheureusement c'était aussi la dernière, puisque J. Ketchum est décédé le 24 janvier dernier, à l'âge de 71 ans.

Et pour lui rendre un dernier hommage, j'aurais aimé être plus élogieuse concernant ce livre qui dépeint un effroyable drame familial. le titre d'origine, « The secret life of souls » prédit d'ailleurs bien davantage à quel point une âme humaine peut cacher sa véritable nature... fût-elle celle d'une mère qui vend son enfant au show-biz' pour en tirer des revenus plus que confortables. le père poltron est au reste guère mieux quand il lorgne sur une voiture de collection hors de prix, tout en biberonnant plus que de raison. Mais c'est la jalousie du fils, et frère jumeau de Delia, la poupée-star de 11 ans, qui va mettre le feu aux poudres. C'est alors que le lecteur, sidéré, va se rendre compte jusqu'où des parents peuvent aller pour tirer profit d'une petite fille qui n'avait rien demandé d'autre que de vivre une vie « normale », en compagnie de son chien.

C'est donc une histoire qui se veut une critique, mais qui ne va -hélas- pas suffisamment loin dans la virulence. On aurait pu la définir comme thriller psychologique, si les auteurs avaient mieux approfondi les caractères des personnages (à part celui de la mère, bien développé dans toute sa bassesse)... ou peut-être comme un récit quasi-fantastique parce que la relation très forte entre Délia et son bouvier australien, Caity, va bien au-delà de l'évidente empathie.

Mais voilà, ayant lu des livres autrement plus corsés de Ketchum (« Une fille comme les autres », « Morte saison »), je suis restée sur un gout de fadeur et d'insatisfaction. Enfin... presque !, attendu que dans la dernière partie du livre (excepté l'épilogue, trop « joice » à mes goûts), j'ai retrouvé l'auteur que j'ai apprécié, celui capable de me secouer.
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C' est le troisième livre de Jack Ketchum que je lis, le dernier traduit en français, sur 4 livres, et je suis un peu déçue. Est-ce parce qu'il l'a écrit avec Lucky McKee, réalisateur ? Espérait-il en faire directement un film ?

Ce livre dont le vrai titre est The Secret Life of Souls ( la vie secrète des âmes) (mais QUI, chez Bragelonne, a choisi de dénaturer totalement ce titre??), raconte l'histoire d'une famille aisée de Los Angelès : les Cross. le père, Bart, ne fait pas grand chose à part s'acheter des voitures de collection, la mère, qui gère d'une main de fer la carrière d'actrice de publicités de sa fille Delia, 11 ans, et son jumeau, Robbie, qui reste en dehors, et mène une vie normale.

Delia est déscolarisée, elle fait des photos et des pubs depuis l'âge de 4 mois, sa mère lui fait courir les castings, et les journée de Delia démarrent à l'aube et finissent tard. Très jolie, son visage est connu aux USA pour avoir incarné nombre de publicités. Elle ne voit pas souvent son frère qui lui, va a l'école, et n'a pas d'amies. Sa seule amie est la chienne, Caity, un bouvier australien de deux ans, qui la suit partout

Une nuit, elle commence à voir d'étranges lumières dans sa chambre, le chien les remarque aussi. Délia dit qu'il y a des fantômes dans sa chambre. La nuit suivante, la chambre de la fillette prend feu. Seule la chienne, restée dehors, aura l'immense force de grimper à un arbre pour rejoindre le bout de toit près de la chambre, et plongera à travers la fenêtre pour arracher la petite fille aux flammes et la mettre à l'abri. Delia comme Caity sont affreusement brûlées : Délia sur le haut du corps, la chienne est très mal. Délia est dans le coma, Caity chez le vétérinaire, et les médias ne quittent plus les alentours de la maison des Cross, ni l'hôpital. le père et la mère se rendent compte qu'ils n'ont pas un sou vaillant, et commencent à chercher de quelle manière ils vont pouvoir redresser la barre.

On se rend compte de suite que la seule personne qui ramène de l'argent à la famille, c'est la petite Délia. Sa mère, qui rêvait de faire ce métier est d'autant plus ferme avec sa fille qu'elle ne se pose pas un instant la question du bien-être de la petite. le père, soi-disant le gestionnaire, joue et perd en bourse, et s'achete tout ce qui lui fait envie, La mère cherche la gloire, et se donne à fond et de plus en plus. Délia vient d'ailleurs d'obtenir un rôle dans une série.

Ketchum met là en exergue les dérives des parents d'enfants-stars, et va jusqu'au maximum, comme souvent. Mais.. je trouve qu'il ne donne pas l'ampleur dramatique qu'on serait supposés d'attendre de lui, de son style inimitable. Les personnages ne sont pas assez explorés, sauf la mère, et ce n'est que dans la 3 e partie que le roman commence à ressembler à son auteur. Suspense, un poil de surnaturel, une fin très bien. L'Épilogue n'était pas nécessaire.

Un livre qui fait réfléchir, mais la griffe du grand ecrivain Jack Ketchum (et son côté slatterpunk) semble bien affaiblie. J'aimerais que Bragelonne fasse traduire tous les romans de l'auteur, décédé en 2018.



Comme un chien - Jack Ketchum et Lucky McKee, Bragelonne, 2017, 275 pages, 21,50€


Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Une belle lecture.
On découvre Délia, une fille de 11 ans pas tout à fait comme les autres. Car Délia est une petite star depuis l'âge 4 mois. Elle ne va pas à l'école, court les casting et les séances photos avec sa mère qui mène sa carrière d'une main de fer.
Les seuls moments de liberté qu'à Délia c'est avec sa chienne Caity, avec qui elle a une osmose impressionnante.
Ce livre est très dur et émouvant. J'ai été parfois choqué et enragé après certaines scènes.
Mais cette relation très forte qu'elle entretient avec sa chienne est juste sublime, et à l'origine de super moments.
Seul petit bémol pour moi, le style. J'ai été parfois un peu perdu parmi les narrateurs. Ils passent rapidement de l'un à l'autre et à certains moment, je ne savais plus trop qui parlait.
Une lecture surprenante car je ne m'attendais pas du tout à ça. Mais cette famille ne m'a vraiment pas laissé indifférente. J'ai passé un moment parfois difficile mais ça reste une bonne lecture.
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Ce fut une lecture addictive et passionnante,le sujet est très captivant mais j'avais un peu du mal avec le style de l'auteur qui par moment devient un peu flou,incohérent ..une bonne lecture mais pas plus le genre de lecture qui ne reste pas gravé dans la mémoire longtemps..
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Delia a 11 ans, un frère jumeau, un père obsédé par ses voitures et une mère qui la pousse dans une carrière d'actrice qu'elle n'a pas vraiment choisie. Heureusement, elle a son chien avec lequel elle entretient une relation un peu particulière.
Ce livre est très étrange, je ne m'attendais pas du tout à ce type de roman et j'ai été agréablement surprise. Ce n'est pas le livre de l'année mais le suspens et l'étrangeté de l'histoire m'ont tenue en haleine jusqu'au bout. Les personnages de Delia et son frère jumeau sont aussi attachants que les parents sont détestables. le style d'écriture met en valeur le côté décalé de l'histoire.
En bref : original !
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Lorsqu'il est question de chien, il m'arrive d'appréhender ma lecture, craignant que le sujet ne soit pas traité comme il se doit.
Ici, il n'en est rien. Personnage à part entière, le chien de la famille est tout à fait crédible dans son comportement, ses attitudes.
Les autres protagonistes ne sont pas en reste, chacun avec leurs failles, et aux apparences plus ou moins trompeuses. Un joli portrait de famille dont le reflet va peu à peu se ternir.

Un côté fantastique s'immisce doucement au fil de l'intrigue. Lorsque l'on croit comprendre, les doutes subsistent encore. En fin de compte, non, on se rend compte qu'il ne s'agit pas d'une simple impression. Cet aspect fantastique prend de l'ampleur et devient de plus en plus évident, les doutes s'évaporent. Une trame particulièrement bien amenée, presque en douceur, par petites touches.

L'histoire, addictive et facile à lire, aboutit à une fin en apothéose. Un final surprenant qui tient davantage le lecteur en haleine.

Un thriller original, avec un côté fantastique habilement mené, et une intrigue captivante. A découvrir !
Lien : http://www.faimdelire.com/20..
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Comme un chien

de Jack Ketchum & Lucky McKee

#jackketchum #luckymckee #bragelonne

275 pages
Bragelonne
Septembre 2017
Thriller

Un huis clos mettant en scène une famille heureuse... en apparence.

Cette dernière cache pourtant de nombreux secrets et liens délétères.

Du côté lumineux, les enfants et le chien, du côté obscur les parents.

Basique, mais efficace.

J'ai trouvé dès l'incipit que ce récit appuit énormément sur la toxicité parentale et sur sur la surexposition des enfants, également sur l'alcoolisme, véritable fléau dans notre société.

J'ai pu discerner deux types de personnages dans ce roman : les attachants et les détestables.

C'est tout noir ou tout blanc, mais on n'arrive pas à ressentir d'empathie pour ceux dont on sait, dès le début, qu'on ne supportera pas.

Une mise en place des personnages qui se met lentement en place, ce qui a pour effet de bien les ancrer dans leur rôle ainsi qu'affirmer clairement leur personnalité, tout en laissant planer une ambiance froide et douteuse sur leurs intentions.

Une peinture vertigineuse de la déchéance de toute une famille.

Au-delà du roman noir, on peut retenir une histoire puissante d'amitié entre une enfant et sa chienne, la petite touche fantastique apportée au récit ne fera pas tomber notre enthousiasme.

Une plume ferme et rapide, l'écriture de Ketchum a le don de glacer la page.

Un roman court, simple et efficace.

Merci.

Bravo.

#fypシ゚
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