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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai eu la très grande chance de pouvoir visiter le Myanmar en début d'année. le quoi ? Oui, en France nous nous obstinons à appeler ce pays la Birmanie…Peu importe d'ailleurs car je garderais toujours un très beau souvenir de ce pays au charme envoutant et aux rencontres presque magiques…
Voulant continuer à entretenir ce souvenir, j'avais envie de me plonger dans des romans se déroulant là-bas, d'autant plus qu'à certains endroits un peu fréquentés par des touristes, j'ai pu voir des vendeurs nous proposer deux livres en français : Une histoire birmane de George Orwell et la vallées des rubis de Joseph Kessel. Imaginez, vous visitez une pagode et tout à coup vous voyez sur un étal d'un petit marchant des livres français !!
Faut-il vraiment préciser que dès mon retour j'ai commandé ces deux livres chez mon libraire ? Je ne me suis lancée que récemment dans la lecture d'un de ces deux livres, mon côté dispersé ayant pris le dessus…
Effectivement, Joseph Kessel m'a emmené en Birmanie. Les deux personnages principaux vont partir vers ce pays qui n'est pas encore très occidentalisé ( et qui d'ailleurs n'est l'est pas trop encore ). Ils ont l'intention d'aller dans une région célèbre pour ses mines de rubis et pour éclaircir un mystère autour de certains de ces joyaux. Nous sommes dans les années cinquante, et les moyens de transports sont d'époque évidemment.
Apres une escale en Inde, les deux amis vont arriver dans ce pays qui vient juste de se libérer de l'occupation britannique.
Soyons clair, alors que j'attendais plus un roman d'aventures, c'est surtout une histoire racontant des rencontres avec les habitants de cette région de Mogok que nous raconte Joseph Kessel.
Le style de l'auteur est limpide, agréable à lire, mais je reconnais être un peu restée sur ma faim, trouvant ma plongée dans ce voyage pas aussi forte que je l'espérais…

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Dépaysement total avec ce voyage si merveilleusement décrit par l'auteur.

En Haute-Birmanie se trouve Mogok, citadelle du rubis ;

" La légende assure qu'aux temps immémoriaux un aigle géant, survolant le monde, trouva dans les environs de Mogok une pierre énorme, qu'il prit d'abord pour un quartier de chair vive tant elle avait la couleur du sang le plus généreux, le plus pur.
C'était une sorte de soleil empourpré.
L'aigle emporta le premier rubis de l'univers sur la cime la plus aiguë de la vallée.
Ainsi naquit Mogok ... ".

L'auteur nous y emmène, et l'on découvre ses talents de conteurs, mais aussi la précision magnifique avec laquelle il nous décrit la vie de la cité ; mais également la population hétéroclite qui grouille de vie, la pauvreté côtoyant une richesse éhontée.

Il nous fait voyager de belle façon et le dépaysement est total.

Pas vraiment d'histoire à proprement parler mais un voyage fabuleux très loin de nos contrées habituelles.

Les descriptions sont telles que j'ai été transporté dans le pays des mille et une nuits.
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Comment s'amorce l'expédition ? Depuis une amitié de longue date, de ces camaraderies évidentes, aux confiances aveugles et instinctives. Alors que Kessel se repose à Paris après quelques mois passés en Afrique, un homme fait chanter la sonnette. Sur le palier, « des yeux d'un bleu intense, un visage aigu tout couvert de taches de rousseur »… C'est l'ami Jean Rosenthal, « impérieux, mais avec la gentillesse la plus exquise, surexcité, mais de la façon la plus ingénue, versatile, mais dans la sincérité la plus innocente, absurdement généreux, mais avec une pudeur extrême, et fou, mais avec toutes les vertus de la logique ». L'homme est, en France, un négociant de renom dans le milieu de la joaillerie : accompagné de son fixeur Julius Schiff, il promène ce jour-ci dans la poche de son veston, comme une nonchalance, un rubis de vingt carats, du plus pur sang de pigeon.

C'est, pour Kessel, un ébahissement incroyable et fragile. Et un nouveau nom en tête, répété comme une obsession : Mogok. Destination en dehors des clous, nom de légende connu seulement des téméraires, vallée prodigieuse aux entrailles ruisselantes de pierres… Un mythe, presque un mystère, loin de tout ; des terres, dit-on, aux conditions de vie plus que primitives, sillonnées par les plus dangereux dacoïts, bandits sans foi ni loi, et infestées de rebelles…

Il faut partir ! Il faut partir absolument !

Kessel suivra donc son grand ami en Haute Birmanie, bien au-delà de Mandalay, dans ce « dédale de collines sauvages » aux mamelles fécondes – non sans nous conter, en guise de prélude, les couleurs de Bombay, ville d'escale – un chapitre délicieux, coloré, une ferveur en guenilles qui ferait aimer l'Inde au plus récalcitrant.

Ce qui suit, coeur palpitant de ce formidable voyage, est à l'avenant : avec l'acuité qu'on lui connaît, Kessel déroule, à mesure de ses rencontres et de ses apprentissages, une galerie de portraits et d'anecdotes superbes… On en apprend beaucoup, l'esprit tout écarquillé, sur l'art savant du négoce de pierres, sur la naissance de ces magnifiques cailloux, sur l'importance de la face, mélange d'honneur et d'humilité qui habite tout Birman en société… Embarqués aux côtés du plus grand, on observe un temps perdu, vaguement nostalgique, une humanité romancée et profonde, presque mystique.
Lien : https://horizondesmots.wordp..
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Jospeh Kessel ne m'a jamais déçu, même si certains de ses livres m'ont plus impressionnés que d'autres.
"La vallée des rubis" est un voyage à Mogok, au coeur même de la vallée des rubis, là où se nichent les extraordinaires pierres précieuses. Avec le style riche, précis et passionné qu'on lui connait, Kessel nous entraine dans un fascinant voyage, ponctué de rencontres, et nous dévoile les secrets des chercheurs de rubis, les rites, les règles et les destins qui découlent de l'histoire de cette région du monde.
C'est un beau texte (les passages en Inde sont fabuleux), mais je dirais que l'attente du lecteur pourrait se révéler quelque peu frustrée si celui-ci s'attend à une aventure pleine de rebondissements. Il s'agît là plutôt d'un récit de voyage. À ne pas comparer avec "Les cavaliers", par exemple, qui en comparaison s'impose comme un roman épique à la force littéraire plus personnelle, romanesque et fiévreuse.
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Entre récit, roman et grand reportage, ce texte permet de découvrir une partie de la Birmanie où se trouvent les mines de pierres précieuses. le talent de conteur de Kessel met en lumière les acteurs de cette activité très particulière des chercheurs de rubis et de son commerce ainsi que des légendes associées.
Un beau texte.
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Fervente admiratrice de Kessel et de son style, j'espérais retrouver dans « La vallée des rubis » les mêmes composantes qui m'ont particulièrement faite vibrer dans « Les cavaliers » ou « Fortune carrée ».

Si l'aventure est certes dépaysante, je suis restée sur ma faim, sans parvenir à mettre le doigt sur ce qui m'a empêchée de me plonger corps et âme dans ce livre comme a l'accoutumée.

Reste que Kessel offre une fois de plus un voyage aux paysages déboussolants et somptueux, riche en rencontres, et donne l'envie de suivre ses traces jusqu'en Birmanie.
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La vallée des rubis /Joseph Kessel
« Ils menaient leur vie ainsi que l'avaient fait leurs ancêtres, à l'ombre des pagodes, cherchant le rubis, jouant au mah-jong et fumant le suc du pavot qui poussait sur leur terre. »
C'est au fin fond de la Birmanie dans les années 50, aujourd'hui Myanmar, que nous emmène Joseph Kessel dans ce récit de voyage, au paradis des rubis et des saphirs. Mogok, une ville plus secrète que La Mecque et plus difficile d'accès que Lhassa. C'est au coeur de la jungle birmane que depuis des siècles on extrait les joyaux de la terre.
Dès le début de ce récit, Kessel, parti de Paris avec son ami Jean, négociant spécialiste en rubis et autres saphirs, nous plonge dans le mystère de contrées et de villes telles que Bombay puis Calcutta, en route vers Rangoun avant de rejoindre Mogok, une ville mythique près de Mandalay. Comme il le dit si bien, « les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre un atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues… »
Une fois de plus Kessel l'aventurier, le journaliste, l'aviateur nous emmène dans des contrées fabuleuses pour des rencontres non moins fabuleuses. Dans un style simple et facile, il nous régale de somptueuses descriptions de personnages incroyables de toutes ethnies. le Myanmar : un pays légendaire que je ne connais pas mais que je rêve de visiter un jour.
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LA VALLÉE des RUBIS de JOSEPH KESSEL
Une belle ballade dans cette Birmanie que j'adore en passant par Calcutta et Bombay. Enquête sur une collection de pierres disparues, récits fantastiques entre réalité et fantasme, un très beau Kessel qui a l'art de nous entraîner sur la piste des rubis sang de pigeon les plus rares et les plus beaux au milieu de chercheurs et de revendeurs plus ou moins escrocs, on a l'impression d'y être. Un peu de politique, un zeste de danger et c'est parti. Mogok, Mandalay, un peu d'opium, magique.
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Lire un roman de Kessel, c'est souvent embarquer pour un voyage. Ici, c'est la Birmanie qui nous ouvre ses portes pourtant bien closes, d'autant plus que nous pénétrons dans l'univers secret des marchands de pierres précieuses et particulièrement des rubis. le narrateur, en compagnie de Jean un de ses amis va sillonner la célèbre vallée des rubis et se mettre sur la trace du trésor disparu d'un célèbre brigand. Il va croiser des personnages hauts en couleur ...[Lire la suite]
Lien : https://liremoijeveuxbien.ov..
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Joseph Kessel nous emmène à la découverte de la vallée de Mogok, le seul endroit du monde où l'on trouve des rubis depuis des millénaires. Longtemps gardée secrète cette vallée est toujours très difficile d'accès et ne révèle ses mystère qu'à la condition d'y être introduit par et auprès des bonnes personnes. Nous entrons dans le cercles fermés des joailliers et des tailleurs de pierre. Comment découvre-t-on ces joyaux, comment sont-ils taillé, quels sont leurs défaut... Joseph Kessel nous fait découvrir tout cela avec ce roman d'aventure au charme suranné mais très bien amené !
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