Citations sur Is it love ?, tome 3 : Ryan (9)
- Je lui ai affirmé que tu étais la femme de vie. Qu’il faudra qu’elle s’y fasse et qu’elle apprenne à apprécier la personne exceptionnelle que tu es.
« June. Je la contemple étendue dans mon lit. La nuit s’est installée depuis longtemps et si j’ai somnolé auprès d’elle quelques heures après lui avoir fait l’amour de toute ma passion, à présent qu’elle s’est endormie, mes préoccupations reviennent m’habiter.
June. Ce message qu’elle a reçu m’a proprement glacé le sang. Je pressens qu’elle ne m’a pas tout dit à ce propos. Je repousse la porte de ma chambre pour gagner la terrasse enténébrée. Le ressac de l’océan me parvient, étouffé. J’inspire à pleins poumons, avant de m’asseoir sur une chaise et d’ouvrir mon ordinateur portable.
Peu après le dîner, j’ai profité d’un instant pour contacter Stewart et l’informer des menaces dont June fait l’objet. […] Il faut que cela cesse, d’une manière ou d’une autre. »
June. Une rose piquante de fraîcheur et de spontanéité sur mon chemin, qui m'a transpercé le coeur de le plus étrange des manières. Un être à part, unique, qui m'interpelle, qui me retient. Qui me fait réagir et me surprend. Qui m'intrigue et qui a su piquer ma curiosité et me divertir avec son attitude profondément naturelle et humaine, chaleureuse, dynamique... étincelante.
Ryan
Comment et pourquoi cette jeune femme a-t-elle autant d'importance dans mon existence ? C'est à n'y rien comprendre !
Non, June. Personne ne tégale dans ce domaine. Tu es unique, tu es parfaite, tu es... juste ce qui manquait a ma vie jusqu à présent.
Je contemple le désastre au sol et pousse un soupir exaspéré. Décidément… Je m'agenouille, rassemble les feuilles éparses… et peste encore en constant que l'une d'elles s'est fait la malle dans un endroit presque inaccessible. J'en suis à me contorsionner pour tenter de la récupérer… quand une voix grave m'interrompt. Une voix… affolante à souhait.
— Une jupe un brin trop sage et des bas satinés. Je l'avais deviné.
Oh bordel !
— Monsieur, minaudé-je, la proposition est tentante et les nouvelles expériences toujours enrichissantes, mais… il commence à se faire tard et je vais être en retard pour prendre mon poste. Et mon patron… est du genre à apprécier ma ponctualité.
— Je m'occupe d'expliquer votre retard à votre patron, mademoiselle, réplique-t-il en se rapprochant encore.
L'intensité de ses yeux et sa proximité craquellent un peu plus ma fragile muraille de volonté. Et elle explose littéralement en morceaux quand il s'empare de mes lèvres pour les dévorer.
L'effluve de son parfum fruité me parvient et m'enivre. Nos corps, nos visages sont tout près l'un de l'autre – presque à se toucher. Et une tension monstrueuse s'installe entre nous. Il suffirait d'un seul mouvement pour que tout bascule.
J'avance la main, écarte une mèche de cheveux échappée de son chignon, frôle la peau de son cou dans le même mouvement.
(…)
— Et maintenant, June, murmuré-je, la voix rauque. Suis-je assez proche de vous ?
Mon affolant inconnu cesse son baiser et je le devine se redresser.
-N’ouvrez pas les yeux, me demande-t-il de sa voix grave ensorcelante.
« Commande » aurait sans doute été plus approprié, car l’autorité naturelle qui émane de lui me dissuade de désobéir.
-je vais descendre, ajoute-t-il tout bas, ses lèvres contre mon oreille. Gardons cet instant secret, voulez-vous ?
J’acquiesce, la bouche entrouverte. Tout mon être le réclame, l’exige. Il m’a excitée comme jamais, attisée de partout, a réveillé la moindre terminaison nerveuse de mon corps et créé un désir brûlant au fond de mon ventre.