Les corps cachés

Je me déconnecte de Facebook pour passer en revue les photos de mon nouveau chez moi. Il y a une piscine (je pourrais y plonger Amy), un jacuzzi (je pourrais l'ébouillanter), ainsi qu'une salle de jeux (l'étrangler à l'aide d'une canne de billard) et l'immeuble est proche de tout. Y compris d'Amy bien entendu.

Son nouveau jean est super slim. J'espère qu'elle va choper une mycose.

Il n’y a rien de plus terrifiant que de prendre conscience que la personne qui vous connaît le mieux est aussi celle qui vous aime le moins, voire qui a pitié de vous.

C’est un artiste ! Nous, on est bizarres ! Professeur, il faut que tu exprimes le bizarre en toi. Arrête la prudence. Tu réfléchis, tu te donnes à fond, mais est-ce que tu te laisses aller, des fois ? Franchement, t’es un auteur génial. Mais je crois que tu ferais un carton si tu avais le cran d’entrer dedans.

People are so lonely, they spend their birthdays on the Internet, thanking people for wishing them a happy birthday, people who only know it’s their birthday because Facebook told them.

A book lets you choose how much of the blood you want to see. A book gives you the permission to see the story as you want, as your mind directs.

We all get our hearts broken. We get fucked up and throw up and we cry and listen to sad songs and say we’re never doing that again. But to be alive is to do it again. To love is to risk everything.

C'est de ça que parlent toutes les chansons d'amour, ce moment où l'on sait qu'on va faire un bout de chemin avec quelqu'un et qu'on ne reviendra pas en arrière

Si Love était au courant, connaissait l’humiliante vérité que j’aime des femmes qui ne m’aiment pas en retour, j’ignore comment je pourrais encore la regarder dans les yeux. Je ne sais pas si je pourrais continuer, parce que la véritable horreur de mon existence n’est pas d’avoir tué d’affreuses personnes. La véritable horreur, c’est de ne pas avoir été aimé par les gens que j’aimais.

source : difunkychronicles.com

Los Angeles offre de nombreuses possibilités pour cacher un corps, mais quand la personne qui habite ce corps ne vous aime pas, ce n’est pas chose aisée de la faire passer de vie à trépas.
J’ai acheté à Dez une tonne de Percocet. Nous sommes à Hollywood. Les gens font tout le temps des overdoses. Mais ensuite je me suis souvenu qu’Henderson est amoureux d’elle, donc si elle perd connaissance, il va se mettre dans tous ses états et appeler une ambulance. Du coup, j’ai pris un VTC jusqu’à Home Depot, où j’ai acheté un peu de tout, de la corde, du gros Scotch, des sacs en plastique, des câbles et des gants en caoutchouc. À la caisse, la fille m’a adressé un clin d’œil en me disant qu’elle aussi était fan de Cinquante nuances de Grey. Voilà ce qu’est devenu notre société : baiser et tuer, même combat.

source : difunkychronicles.com