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3,1

sur 1896 notes
Il s'agit, paraît-il puisque c'est mon premier roman de lui, d'un trait typique de Douglas K. : il n'a pas son pareil pour décrire la pauvreté et la précarité de la vie parisienne, et à vrai dire, on peut transposer ses descriptions de la misère contemporaine dans toutes les villes européennes. La justesse de sa plume m'a ébroué dès les premières pages. Je me voyais dans cet immeuble décrépit les murs dégoulinants de moisissure, quartiers malfamés, voisins imprévisibles et propriétaire malhonnête en prime. Je frissonnais à la perspective de croiser certains personnages… L'empathie pour le héros est immédiate : il est désemparé, sensible (c'est un père qui aime sa fille plus que tout au monde et il sait pleurer ! Combien de héros masculins de manière générale pleurent quand tout va mal ?). Bref, sa situation est atroce. Je ne vous cacherai pas que ce réalisme presque palpable va doucement muer en fantastique… mais je ne vous en dirais pas plus. Bonne lecture !
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Après un début de lecture éprouvant (voire laborieux), je suis contente d'avoir persisté ! Au final j'ai bien aimé ce roman cauchemardesque, qui prend une tournure fantastique à laquelle on ne s'attend pas. J'ai retrouvé cet humour noir et cynique que j'aime tant chez Douglas Kennedy.
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Comment un homme qui a écrit L'homme qui voulait vivre sa vie, Une liaison dangereuse, au cours duquel il décrivait avec une finesse psychologique les affres de la maternité au point que l'on pouvait se demander si l'auteur n'était pas une femme sous pseudo, a-t-il pu perpétrer une telle niaiserie, un tel bidule sans queue ni tête, La femme du Vème?


Je l'ai terminé en diagonale, en état de sidération littéraire refusant de croire que c'est le Douglas Kennedy, celui qui a écrit Cul de Sac en 1997, paru à la Série noire, puis réédité quelques années plus tard sous le titre Piège nuptial, plus politiquement correct, et dans une collection plus noble que la Noire. Douglas Kennedy a-t-il eu honte, comme d'autres auteurs bien connus, de ses débuts dans la Noire après avoir opté pour la Blanche, plus lucrative et commerciale ? Dommage, car c'est à ses débuts qu'il a donné, vendu plus exactement, le meilleur de lui-même avant de retourner sa veste quand il l'a découverte doublée de vison.
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Il s'agit du genre de livre qui se décompose en 3 temps : d'abord on pense à une petite lecture légère, sans prise de tête, sans grosses actions, puis plus la lecture avance et plus on se pose de questions sur ce qu'il se passe, jusqu'à ce qu'arrive le dénouement et qu'on repose le livre dans un soupire d'étonnement. Douglas Kennedy propose une fois de plus un roman mêlant fiction et non fiction. Il aime particulièrement les personnages qui ont tout perdu, et qui tentent par tous les moyens de se relever, quitte à faire des choses pas très recommandables. J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteur, mais surtout le rebondissement avec le personnage de Margit, qui est inattendu tant il est parfaitement raconté.
Lien : https://cahierlecture.wixsit..
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Décevant pour un livre de Douglas Kennedy. On ne croit pas trop à cette histoire.
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