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3,82

sur 10727 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Du jour au lendemain Gregor, le fils de la famille Samsa, se transforme en un gigantesque insecte.

Peur qu'on a, à l'évidence, déjà tous eu… le vrai sujet du livre n'est pas réellement la transformation en soi mais plutôt les conséquences de celle-ci sur sa vie. le soutien et l'abandon, le rejet et l'isolement ; notre ami cafard subit sa nouvelle vie comme le poids qu'il est devenu.

Le récit de Kafka est court et pourtant il m'a semblé long, on se traîne à travers les pages comme Gregor à travers sa chambre ; et bien qu'il touche certains sujets qui semblent profond pour ceux qui aiment creuser, je n'ai pour ma part rien trouver d'exceptionnel dans la Métamorphose (si ce n'est le changement en cafard évidemment).

Au final, je n'ai peut-être pas saisi toutes les nuances de ce classique, qui à sa sortie en 1915 était probablement quelque chose de totalement surréaliste et cauchemardesque. Mais l'ayant lu aujourd'hui je pense que je l'oublierai demain.
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La métamorphose de kafka…Le résumé à la lecture m a plu,j ai trouvé original …Mais lorsque j'ai commencé à me plonger dedans j ai trouvé cela d une longueur en description… Rien n avance aucun suspens…J ai passer plusieurs pages croyant que cela m aiderait à apprécier d avantage,mais cela ne fut hélas pas le cas…j ai lue aussi les explications qu il y avait liées à ce livre(j ai celui aux éditions le livre de poche)
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Oser porter une critique sur Kafka? Un crime de lèse écrivain...
Donc je ne critique pas.

Je dis juste que je garde un souvenir particulièrement lourd, pesant et étouffant de ce livre. Une écriture magnifique simple et percutante. Simplement un livre qui ne correspond pas à ma sensibilité.

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Ouf. Quand j'ai refermé le livre, je me suis dit "enfin terminé!". Quoi qu'il soit court, ça a été un véritable calvaire d'arriver au bout. Il est angoissant, le style est lourd, l'histoire n'a pour moi aucun intérêt. Pour moi, il s'apparente à l'art contemporain: sans la bonne explication ou l'interprétation qui va avec, il ne fait aucun sens.
Inutile de préciser que je n'ai pas aimé du tout.
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J'ai pu lire, sous la plume d'une spécialiste, que l'auteur insistait sur le fait, qu'à travers son héros, il fermait à clef les trois portes de sa chambre et que ceci était le signe de son auto enfermement et de son auto isolement et de là même de sa métamorphose figurée en une personne tellement différente qu'elle en devenait monstrueuse car étrangère à toute forme de vie sociale.
Mais ce texte ne pourrait-il pas être tout simplement une vaste plaisanterie, une prouesse consistant à nous faire avaler une énorme couleuvre, nous conduisant talentueusement et insidieusement à ne plus nous étonner de l'impossible métamorphose mais à finalement prendre en affection cet être immonde bien que tout soit mis en oeuvre pour nous en dégoûter ?
Certes je me suis rendu compte que certains messages infiltraient le texte ; les portes fermées, la pomme inoffensive qui peut presque tuer, l'auto destruction de Grégoire, sa soif d'amour mais je suis malheureusement resté hermétiquement clos à cette littérature, pour ne garder finalement que ce qui décrit si bien l'adjectif kafkaïen : Oppression, absurdité, cauchemar.
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Livre à lire durant mon année de 4éme.
Je n'ai pas aimé du tout. C'est 72 pages de trop !

C'est trop long à se mettre en place.
Il y a trop de détails.
L'histoire ne m'a ni plus, ni convaincu.
J'aime pourtant le fantasy et le fantastique mais le fait qu'il y est si peu d'action m'a ennuyé.
La fin du livre est prévisible à cause de tout ce qui se déroule tout au long des pages.

Je ne vous le conseille pas si vous aimez les romans avec plus d'action.
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Un homme se réveille un matin sous la forme d'un insecte géant.

Kafka livre ici une nouvelle fantastique assez dense. J'ai suivi les réflexions de cet homme tout au long des pages sans vraiment m'attacher à lui, je n'ai pas ressenti la moindre émotion. Je trouve la réaction de ses parents et de son entourage très dure. le jeune homme sombre alors que sa famille renaît en quelque sorte. Image métaphorique peut-être, le style est classique, j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire ainsi qu'au déroulé des sentiments de chacun. L'homme qui subvenait à sa famille n'est finalement plus rien, relégué très rapidement au fond de sa chambre.
La deuxième nouvelle concernant la colonie pénitentiaire était assez glauque et je n'y ai vu aucune réflexion.
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J'ai voulu tester cet auteur juste pour découvrir ses récits, cette Métamorphose involontaire de ce pauvre Grégor Samsa est interessante dans d'un point de vue surréaliste très en vogue du vivant de l'auteur. Je ne suis pas sur d'en avoir saisi la moralité. Peut-être que juger facilement quelqu'un sur son apparence extérieure est profondément injuste pour quelqu'un qui renferme une bonté certaine. Les autres petites histoires sont banales ,sans profondeur et peu exaltantes. Surement beaucoup plus adaptées aux goûts de l'époque Kafka.
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J'en suis encore désolée mais j'avais détesté ce livre car il me mettait très mal à l'aise et l'angoisse montant au fil des pages, je l'avais terminé avec joie. Un grand auteur avais je reconnu pour réussir cela
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Un snobisme adolescent m'a fait lire tôt La Métamorphose (et son pendant poétique, les Chants de Maldoror) et user de l'adjectif kafkaïen, ïenne ([kafkajɛ̃, jɛn] : qui rappelle l'atmosphère absurde et oppressante des romans de Kafka). Mais il faut relire la Métamorphose et se désillusionner. C'est une longue nouvelle, en partie comique et en partie assommante. C'est une chambre avec deux portes fermées à clef. A gauche la porte s'ouvre sur l'autorité : le père, le gérant, les locataires. A droite sur l'intime : la soeur, les bonnes. A l'ouverture : Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine. Cette transformation est un malaise, une bêtise à laquelle il faut trouver une solution raisonnable : Il se mit à penser à la facilité avec laquelle il aurait pu se lever s'il avait eu un peu d'aide […]. Mais, même si les portes n'avaient pas encore été fermées, aurait-il vraiment bien fait d'appeler à l'aide ? à cette idée, malgré tout son malheur, il ne put réprimer un sourire (p 15). Il était curieux de connaître l'impression qu'il allait produire sur ces gens qui réclamaient si impérieusement sa présence. S'il les effrayait, c'était rassurant, car il cessait d'être responsable, et si les autres prenaient bien la chose, à quoi bon se tracasser ? (p 21). Finalement la créature-Grégoire se lève, on l'écoute à travers la porte, on l'encourage à l'ouvrir, il ouvre en effet et à son aspect le gérant fuit, la mère s'évanouit et le père brandit sa canne. Suivent les conciliabules familiaux sur le devoir de subsistance, assumé par la soeur, puis la décision de s'en débarrasser, où la soeur prend de nouveau l'initiative, et dans ce revirement psychologique elle adopte la porte de gauche. La veine est tragicomique : La mère, d'une voix glapissante et rauque, tomba sur le canapé les bras en croix (p 55) ; le père, dans un uniforme bleu à boutons d'or, sans un pli (p 58) bombarde Grégoire avec des pommes ; quant à la bonne […], tout ce qu'on pouvait dire c'est que dès le premier jour elle s'était traînée sur les genoux pour supplier la mère de la chasser immédiatement, qu'elle avait pris congé de la famille un quart d'heure après en versant des pleurs de reconnaissance, qu'elle avait remercié de son renvoi comme du plus grand témoignage de bonté qu'elle ait reçu dans la maison (p 40). « Kafkaïenne » aussi (ou ubuesque ?), la fin de Grégoire : Son dernier regard lui montra la porte de sa chambre qui s'ouvrait brusquement, sa soeur qui criait, précédée de la mère qui arrivait en toute hâte - sans corsage, car la jeune fille l'avait déshabillée pour la faire respirer pendant la syncope - sa mère encore qui courait sur le père en perdant ses jupes une à une, trébuchait dedans (p 60), etc.
Comiques aussi et lassants, les discours longs, fumeux, boursouflés de formalisme du père, du gérant et des locataires. Est-ce un comique volontaire (c'est paraît-il la vue du traducteur, Alexandre Vialatte), ou involontaire ? Faut-il proscrire l'adjectif kafkaïen ? La notice de Wikipédia déclare « Actuellement on met plus l'accent sur le fait que Kafka et ses amis, ainsi qu'on peut le voir dans les notes de ces derniers, riaient à la lecture de ses histoire absurdes ». A l'origine de l'immense fortune du « sentiment kafkaïen » je soupconne les sartriens, les psychiatres et les historiens qui ont cristallisé pêle-mêle sur une oeuvre ambiguë les malédictions de l'obscurantisme bourgeois, de l'angoisse de castration et du destin tragique des juifs d'Europe. le recueil éponyme contient d'autres nouvelles, certaines très courtes, insupportables d'ennui à l'exception de la dernière, le rapport pour une Académie, où la métamorphose est inversée : un singe se fait homme et raconte de façon drolatique l'absurdité de sa nouvelle condition.
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