Très bien ! Assez mystérieux comme livre quand même, il n'y a pas tellement de début et de fin, pas de contexte et rien de concret
Rien n'a l'air connecté alors qu'on sent quand même une sorte de fil rouge
Enfin bref, c'est curieux, surtout dans un langage assez élaboré
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De retour, l’auteur de “L’Été des charognes” met en place un procédé littéraire épuré à l’extrême, entre écriture théâtrale et poésie en vers libres.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
- Tu es comme un fauve. Tu es beau, mais tu es dangereux. Tous ceux qui t'approchent le savent et le sentent, qu'ils jouent une part de leur vie et de leur innocence en ta présence. Que monter sur ton dos, c'est partir pour un lieu sans repères. Tu dois savoir que si quelque chose en toi fait que tu es ce que tu es, les autres aussi sont les maîtres de la vie qu'ils veulent avoir. Ils peuvent affronter ta présence, et si te croiser les griffe, ils peuvent observer cette griffure comnme le souvenir d'avoir croisé un jour la beauté d'un danger.
C’était si fort. J’ai su que je pouvais mourir en venant dans ton monde, et je suis venue. Car là où la mort est franche, la vie l’est aussi.
Je porte en moi autant d’amours que d’êtres aimés. Chaque amour a une place qui naît et meurt avec lui. On ne peut prendre la place de quelqu’un d’autre. Il y a autant de mouvements du cœur, autant de manières d’aimer qu’il y a d’êtres à chérir.
- Ce n’était pas le désir, le désir était là, mais je ne voulais pas que tu le saches. J’ai vu qu’en toi l’enfant était coupé en deux, et j’étais triste de ces parts souffrant chacune de ne plus toucher l’autre. J’ai voulu te prendre dans mes bras.
- Et tu m’as embrassé.
- Oui.
- On ne m’avait jamais embrassé comme ça.
- Comment ?
- Tu souriais dans le baiser.
Ne crains pas la souffrance à venir, vis avec moi cette mer contre ce vent. Puisque tout a une fin, il nous faudra souffrir. Mais je souris de voir ton regard mouillé de cette nuit qui s’allonge sur nous, car j’y perçois les merveilles de tes vies à venir.
Le 23.06.2024, “Ici commence un amour” de Simon Johannin était au programme du “Masque et la Plume” (France Inter).