L'auberge de campagne est une comme une âme exhibée à un groupe de voyageurs : Ensorcelée mais pas renfermée pour deux sous elle repose dans le corps de la montagne et en détruit le caractère. Elle est vieille.
En vacances on accepte volontiers tout ce qu'on ne tolérerait pas chez soi.
De la sombre trinité - depuis longtemps virée à l'humus - de ce sexe d'homme, autrefois c'était peut-être une témérité, émerge la tête encore bien irriguée du crucifié, Christ arrogant qui n'a pas le temps de partir vers la Galilée pour être là-bas le troisième jour. Son âme enfermée dans un gros renflement charnu au bout d'un boyau, veut enfin sortir pour regarder à droite à gauche si elle ne préférerait pas rester ici. Le corps est ainsi préparé et conformé qu'il peut frapper même à l'arrêt, pour peu qu'on l'ait réveillé.
Les paroles sont parfois des tournants. Et elles sont, tout comme le temps qu'il fait, bien difficiles à contourner.
Si le sauvage n'est pas assez sauvage on peut l'ensauvager davantage, voyage sur un radeau en Alaska.
Plonger Dans l'Anonymat est pire que mourir.
Dans une certaine mesure, il est fécond de frôler l'in(sup)portable. Parce qu'on le vaut bien.
L'homme éprouve un intérêt moral pour cette claire lueur-simulacre qui fait toute la beauté de la nature, il oublie que c'est lui qui l'a diaprée comme ça en s'efforçant vers elle.
Mais parce que nous ressemblions tous à des carnes à scier, nous ne nous sommes pas reconnus nous-mêmes dans l'autre, dit une dame d'Erfurt à une dame de Steyr, Autriche.
Que souhaite le marcheur ? Si beau que soit le monde il n'en est pas moins gouverné par une antinomie entre nos désirs et les possibles. Et le marcheur, un coup en haut, un coup en bas, est l'entre-deux.