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EAN : 9782743624064
218 pages
Payot et Rivages (03/10/2012)
2.97/5   17 notes
Résumé :
Vince et Kate viennent d’emménager dans un quartier résidentiel de la banlieue d’Exeter : vastes bâtisses, pelouses impeccables, voisins bien élevés. Kate est d’ailleurs tombée sous le charme des siens, Jill et Dennis Seagrave dont la maison, « Carthage », la fait rêver. Et pourtant… tout ne va pas pour le mieux dans ce couple apparemment idyllique, comme l’attestent les lettres qu’ils écrivent, chacun de son côté. Jill se sent menacée et confie ses craintes à sa mè... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
En littérature comme dans la vie en général, je n'aime pas que l'on me mène en bateau. Cela a tendance à susciter chez moi une vive aigreur, une amertume à peine dissimulée derrière des faux-semblants de façade. « Tu croyais me prendre pour une dinde, petit malin ? Je m'en étais bien rendue compte, haha ! » Haha, mon rire a la jaunisse. Bill James m'a tiré par le bout du nez du début à la fin de ses lettres de Carthage, et alors même que je m'affaire comme une dératée sur mon clavier, je demeure coite devant tant de crédulité. Je me demande encore comment cette lecture, que j'aurais tendance à qualifier de pénible, a réussi à me berner comme une débutante. Mais revenons au commencement, si vous le voulez bien.

Vince et Kate viennent d'emménager dans une banlieue anglaise huppée, et très vite, cette dernière se prend au jeu des ragots de voisinage. Intriguée par le comportement du couple Seagrave, la jeune femme est loin de s'imaginer ce qu'il se passe derrière les rideaux de la belle propriété. Bill James signe un récit noir déroutant, dont la lecture laborieuse ne manquera pas de laisser le lecteur abasourdi par une conclusion explosive.

Les lettres de Carthage s'inscrivent dans la lignée des romans épistolaires du XVIIIè, registre que je honnis au plus haut point (n'en déplaise aux amateurs du genre). Cela étant, j'ai eu un mal fou à rentrer dans l'intrigue, à réfréner mon envie de sauter de nombreuses longueurs et digressions pour comprendre le but de ce roman. Si les nombreuses missives assemblées dans l'ouvrage peuvent sembler confuses de prime abord, ce qu'est à l'aune des dernières pages – lignes – que l'on entrevoit enfin un semblant de réponse. Malgré un twist final épique et renversant, l'ouvrage, déjà succinct, aurait à mon avis gagné à être raccourcit. Il n'en demeure pas moins que la construction des Lettres de Carthage ne peut laisser insensible, et que Bill James s'inscrit comme une plume détonante dans le registre éclusé du roman noir.
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Malgré son titre antique, il ne s'agit pas du récit des guerres puniques qui ont opposé Carthage à Rome, mais d'un roman qui revendique l'appellation thriller. Carthage est le nom prétentieux donné à une villa d'une banlieue chic d'Exeter, où les maisons sont largement espacées, dotées de quatre ou cinq chambres, pourvues de beaux jardins devant et derrière, de haies touffues, de garages conçus pour abriter deux voitures, et de lanternes de fiacres disposées le long de larges terrasses. Vince et Kate viennent d'emménager dans ce qui ressemble à un ghetto de riches et sont voisins de Jill et Dennis Seagrave, présenté par l'auteur comme un adepte de l'art topiaire, admirateur d'Alain Delon et hypocondriaque. Nobody's perfect !


Les Seagrave, au lieu de parler à leurs voisins et de se parler, écrivent : à leur famille, mère, amis, frère, soeur, ancienne maîtresse, à n'importe qui. Ils passent leur temps à noircir du papier. le lecteur est promené de fantasmes en probables mensonges sans jamais pouvoir appréhender où se trouve le moindre embryon de vérité, ni comprendre où l'auteur veut l'entraîner. Dans les lettres qu'elle envoie à ses parents, Jill évoque avec une totale absence d'émotion les sévices que son mari lui infligerait avant de leur parler sur le même ton, de la météo ou d'ajouter quelques réflexions banales, pour ne pas dire débiles, sur la guerre en Irak ou les événements d'Irlande, qui semblent plaquées là pour faire du remplissage.


Je n'ai pas réussi à m'intéresser à ces personnages déplaisants plus perturbés les uns que les autres, aux motivations floues. Je n'ai pas compris ce roman ennuyeux qui raconte la vie de gens qui s'ennuient dans leur jolie villa, qui rédigent des missives dans un style ampoulé, pédant, anachronique au XXIème. L'entreprise de Bill James est ambitieuse mais pour réussir un roman épistolaire, il ne suffit pas de singer un style pseudo-victorien. Ce n'est que mon avis !
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Original par la forme : c'est un roman épistolaire, je n'ai pas du tout réussi à m'intéresser à l'histoire de ces voisins !
Kate et Vince viennent d'emménager dans un beau quartier de banlieue en Angleterre, Kate est intriguée par ses voisins Jill et Dennis qui semblent vivre une vie rêvée...
Derrière cette apparence se cache une étrange relation que l'on découvre petit à petit et qui réservera bien des surprises à Kate.
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Roman épistolaire dans le style de ceux du 18è siècle (que j'adore) c'est a travers les lettres envoyées par un jeune couple à leurs parents, amis, etc...qu'on en apprend un peu plus à chaque page. le mystère demeure cependant jusqu'à la dernière ligne. Vrai thriller, un Wilkie Collins moderne, un régal à lire.
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Vince et Kate viennent d'emménager dans un quartier chic de la banlieue d'Exeter et font la connaissance de Jill et Dennis Seagrave, leurs charmants voisins dont la villa les fait rêver. Mais derrière cette perfection affichée, les Seagrave semblent cacher un lourd secret

le Bill James annuel par lequel notre auteur continue la chronique de sa «bande de flics», dont nous avons fait la connaissance dans Raid sur la ville, Lolita man, et retour après la nuit. Bill James nous étonne par sa liberté de ton, le côté retors de son intrigue et de ses personnages. Et ses personnages - Flics ou voyous - ne jouent jamais franc-jeu, c'est ce qui les rapproche. Ave Bill James c'est noire, féroce, pitoyable, cynique, et souvent très drôle. Et on aime son ironie grinçante
Un énorme coup de coeur

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Cher Greg,
Impossible cette semaine, mon cœur. Tu vas me manquer, me manquer, me manquer. Mais ne peux pas. Te contacte très vite, au plus vite. Je pense à toi. Jill
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