Je viens de finir « Matière, plaisir, bonheur. En mémoire de
Jean Salem, offert dans le cadre d'une masse critique.
Je remercie les éditions "
Honoré Champion et sa collection Libre Pensée et littérature clandestine" et Babelio pour cet envoi.
Sachant que j'ai mis une semaine de plus pour écrire ma critique, Babelio m'a informé que je serai pénalisée pour la prochaine masse critique… Soit. C'est la règle. On a un mois pour lire et rédiger sa critique. Que vous receviez une BD, un roman de 100 ou de 700 pages. Un essai comme celui-ci ou un livre pour enfant…
Mes dernières lectures en philosophie dataient de plusieurs années. Et bien un tel ouvrage n'est pas aisé à lire. Composé de 13 contributions, ce livre est très dense et très intellectuel. Certains chapitres sont plus aisés que d'autres.
Ainsi « Les libertins font-ils de bons amis ? », « In Vino Véritas : cinq variations sur la philosophie », « Sans y penser », « L'éthique de Démocrite : équilibre psychique et crédibilité morale » ont été à la fois, intéressants et agréables à lire.
D'autres chapitres étaient beaucoup plus ardus, voir même pour « Matérialisme, critique du matérialisme et retour de
Kant chez
Friedrich Albert Lange » carrément incompréhensible en ce qui me concerne. Je comprends les mots mais les phrases font peu de sens. Il me manque des clés…
Il semble que cet ouvrage soit destiné à un entre soi, qui ne dit pas forcément son nom, mais qui est bien présent.
Il me manque les codes pour paraitre être de ce monde…. Et je peux faire semblant comme Sorel dans « Sans y penser », je n'y arriverai pas…
Bref, cet interlude « intellectuel » m'a permis d'apprendre plusieurs choses ce qui est une bonne chose mais m'a aussi renforcé dans l'idée qu'il est possible / souhaitable d'écrire des choses intelligentes sans les rendre absconses.
Enfin je sais maintenant que j'applique une philosophie de vie "Democritienne". Je pourrai m'y référer à l'avenir.