Le sang du dragon - Intégrale, tome 2

- Bouvier (en colère) : Vous plaisantez ?! Moi, les Manouches, ça me file des allergies ! Moi, les Manouches, je dis qu'on n'en a pas besoin ! Qu'ils retournent dans leurs roulottes se chercher un pays qu'en veut !
- gitan Kenzi (après avoir baffé Bouvier) : Tou parles pas com'ça de nous ou Benito, il té mord los testiculos avec ses dents !
- Bouvier : Benito ? C'est qui, Benito ?
- Kenzi (montrant un porc) : Benito, c'est lui ! Benito-Bouffetout !
- Bouvier : Mais c'est un foutu cochon !!
- Kenzi : Un cochon noir ! Un pur sang ibérique ! Avec oune solo dent ! Benito to perfore el glande !

- Meriadec : Vous voulez qu'on en parle ?
- Thorn : Parler de quoi, au juste ?
- Meriadec : Allons, ne faites pas les blasés de la vie. Ce que nous avons vécu au château de Behforêt était une expérience peu commune.
- Thorn : Pas plus qu'avec le fantôme d'Ilgit ou lors de notre escale près de Chausey...
- Meriadec : Si, tout de même ! Reconnaissez-le !
- Thorn : Non. Un mage qui revient à la vie et veut nous assassiner. J'y vois rien d'anormal et que Monsieur Puck se transforme en animal sauvage, ma foi, pourquoi pas ? Après tout, ça fait des siècles que tout le monde croit en un type qui marche sur l'eau, transforme l'eau en bon vin, et s'amuse à faire revenir les morts à la vie avant de lui-même se laisser tenter par le voyage aller-retour. Si on admet ça, on peut admettre le reste.

- Gomes (barrant le navire royal la Mary Morgan) : C'est une sacrée mélasse que voilà. On n'y voit pas à trois nœuds ! C'est un fait, mon lieutenant. Pardonnez-moi l'expression, mais on n'y verrait pas le bout de sa queue.
- lieutenant Mallert : Vous êtes pardonné, Monsieur Gomes, vous êtes pardonné.