Les tisserands de la vérité, tome 1

Il fallait absolument que je vous parle des Tisserands de la Vérité. Je n'ai vu aucun post passer sur cette série (si vous en avez écrit, n'hésitez pas à revenir vers moi !) alors qu'elle mérite beaucoup plus de visibilité !

Déjà pour l'excellente maîtrise de son univers par le scénariste. On voit qu'il sait où il va avec son histoire, et comment celle-ci va évoluer. Il en résulte une histoire solide, avec des ellipses pertinentes et des personnages cohérents.

On va donc suivre le héros, Zech, de son enfance jusqu'à la vingtaine (jusqu'ici en tout cas). Sorcier, il est persécuté par les habitants d'un pays qui n'est pas le sien. Ce développement narratif nous permet de comprendre toute la profondeur de ses sentiments, ainsi que leur évolution au fil des années.

Le dessin transmet d'ailleurs parfaitement celles-ci ! Je vous ai mis quelques pages dans le carrousel (il me semble, garanti sans spoil) pour que vous puissiez admirer la beauté des planches et la gestion des couleurs de l'illustrateur. J'aime énormément les traits des personnages !

Avec ses personnages et son histoire approfondie, Les Tisserands nous offrent un manga avec un fond et des valeurs. Bravoure, vengeance, ségrégation ou encore paisibilité. Ces sujets sont abordés avec justesse et profondeur, pour notre plus grand bonheur.

Une série que je savoure tout particulièrement, son seul défaut étant d'avoir un rythme de parution plutôt lent (mais est-ce vraiment un défaut ?).

Un autre coup de coeur ! Je les enchaîne en ce moment. Une histoire qui m'a complètement bouleversé de bout en bout !

Dans le royaume de Labarta, il est mal vu d'être un » sorcier « . Parfois, certains humains naissent avec un organe supplémentaire, qui leur permet de faire de la magie. Si ce dernier ne sait pas contrôler sa magie, il peut faire des dégâts immenses. Ainsi, savoir pratiquer la magie est désapprouvée et considérée comme un signe d'infortune, de problème.

Ici, nous suivons le personnage de Léon. Ce dernier est à la tête d'une école de magie. Un jour, l'institution suprême des mages, la Tour de fer, lui confie un jeune garçon. Ce dernier refuse absolument d'apprendre la magie, pourtant, son pouvoir est grand. En effet, il dispose d'un talent unique, celui qu'on ne voit qu'une fois par siècle ! Léon doit faire tout ce qu'il peut pour comprendre ce garçon et l'aider à maîtriser sa magie.

J'ai trouvé l'univers intriguant dès son résumé. Nous voyons beaucoup de manga parler de magie, mais un, avec un monde, où la magie n'est pas vraiment tolérée, ni même adulée n'est pas commun. Ce principe m'a directement plu.

Nous découvrons d'emblée le personnage de Leon. Celui-ci a un caractère très touchant et profond. Nous découvrons dès ce premier tome, certains passages de son passé, ce qui l'a amené à être professeur de magie, etc. Plusieurs fois son personnage a failli me faire pleurer, tant il était attendrissant.

Par contre, Zecks est un peu plus sauvage, donc on ne s'attache pas à lui aussi rapidement. Comme Léon prend du temps avec lui, nous nous attachons à lui aussi petit à petit. Plus le tome avance, plus on essaye de comprendre ce personnage et plus on le trouve attendrissant.

Par ailleurs, on retrouve un message profond sur les émotions dans ce manga. On y parle de la haine, de la colère, de la détestation de soi, des émotions qui peuvent être destructrices autant pour soi que pour les autres !

En bref, c'est un premier tome vraiment prenant. Je suis curieuse de voir comment les choses vont évoluer dans les prochains tomes.
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Zechs le jeune garçon que nous appercevons sur la jaquette est un vrai mystère. L'essentielle de l'intrigue tourne autour de lui, mais heureusement des flash back sur la vie de son maître nous permettent de comprendre un peu mieux le contexte.

Maitre Léon est un personnage dont on s'attache fortement au fil des pages car contrairement à la plupart des ouvrages fantastiques, les sorciers sont ici une minorité située au bas de l'échelle sociale. Léon a donc un passif compliqué, le rendant d'autant plus empathique avec le jeune Zechs qui se comporte comme un animal sauvage.

Ce manga n'est pas un ouvrage d'action, donc ne vous attendez pas à y voir des combats, enfin du moins dans ce 1er tome. Nous sommes ici sur une intrigue psychologique et sociale, où le contexte historique et fantastique offre des illustrations de toute beauté.

J'avoue à ce stade ne pas avoir fait le lien entre le titre de cette série et l'histoire, mais peut être qu'il nous sera révélé dans les tomes suivants ?

Pour conclure, un manga extrêmement atypique et qui m'a totalement séduite.
Je ne suis pas encore prête à abandonner Zechs et je suis donc pressée de découvrir le second tome.

Au pays de Lavarta, certains humains naissent avec un organe particulier qui leur permet de pratiquer la magie : on les appelle les sorciers. D'abord redoutés puis méprisés par le peuple, ils sont relégués au plus bas de l'échelle sociale. L'histoire commence lorsque Léon, un talentueux professeur de sorcellerie aux faibles pouvoirs magiques, reçoit une demande qui va bouleverser son quotidien : prendre en charge l'apprentissage de Zechs, un jeune garçon aux pouvoirs aussi spectaculaires que dangereux, qui s'obstine à ne pas vouloir apprendre à les maîtriser. Face à ce garçon au caractère difficile et blessé par la vie, Léon va devoir redoubler de patience pour gagner sa confiance...

Une bonne découverte avec ce nouveau manga de fantasy médiévale. Si le jeune Zechs reste encore assez mystérieux, j'ai beaucoup aimé le personnage de Léon. Un sorcier qui possède une maîtrise exceptionnelle de son pouvoir, mais qui reste trop faible pour aspirer aux hautes sphères de la magie. Il lui reste cependant un don pour l'enseignement qui va être mis à l'épreuve lors de sa rencontre avec Zechs.

Ce premier volume sert d'introduction à une série qui promet un développement intéressant de la relation entre les deux protagonistes. A voir ce que réserve la suite, c'était une bonne lecture !
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Nouvelle série chez @komikku_editions : "les tisserands de la vérité". En l'an 952, au pays de Lavarta, les sorciers sont au plus bas de l'échelle sociale et considérés comme des êtres impurs. Maître Léon se voit confier par la "Forteresse de Fer" un jeune apprenti particulièrement farouche et indiscipliné qui possède un talent formidable pour la sorcellerie mais qui ne veut pas apprendre à s'en servir. Ce premier tome est une réussite : on entre vite dans l'histoire, avec deux personnages principaux bien caractérisés, qu'on a envie de suivre, et des illustrations en accord avec cet univers de fantasy médiévale. La galerie de personnages secondaires et l'univers dépeint, avec les terres de Cadenza au nord qui appartenait au territoire de Shale et qui veut retrouver son indépendance, semblent en outre annoncer des revirements et de l'action dans les tomes à venir. Pour l'instant, les bases sont posées et je lirai le deuxième volume avec plaisir.

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