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EAN : 9782265049796
190 pages
Fleuve Editions (30/11/-1)
3/5   3 notes
Résumé :
Je me suis réveillé quatre milliards d'années plus tard, ou trois millions d'années plus tôt. Je ne sais plus...
— Vous pourriez faire attention, vous êtes assis sur MON pied, dit une voix.
— Sur VOTRE pied ?... répondit la mienne.
— JE peux le transformer en autobus si vous le désirez.
Instantanément, je me retrouvai sur la ligne 52, près du siège du chauffeur.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai ouvert ce livre pour satisfaire à un item du challenge Multi défi 2023, juste pour le titre, aucune idée du sujet, auteurs inconnus, je me lance au hasard. Première pages, drôle d'impression, il ne correspond pas non plus aux critères de la collection Fleuve Noir Anticipation. Premier chapitre, un dialogue surréaliste entre deux êtres mystérieux, l'un semble métamorphe, il va se transformer en autobus, en volant, en toboggan… et on trouve aussi beaucoup de mots incongrus qu'on ne s'attend certainement pas à trouver dans un roman de science fiction. Rien que pour les 10 premières pages, il est question de roudoudou, de toboggan, de café au lait, d'hippopotame, de râpes à gruyère, de porte-trombone, de rideaux de douche, de parapluie, de loukoum, et la suite m'en réserve encore une sacrée palanquée de bizarreries : pamplemousse, presse-légume, acupuncture, plum-pudding, moissonneuse-batteuse, hulla-hops…


“— Brouette, brouette… brouette…” !!!! Bernie, celle-là elle est pour toi !
C'est franchement loufoque, farfelu, ça part dans tous les sens, et cette dernière citation vient de confirmer ce que je pensais depuis les premières pages. Je lis ce livre alors que je viens juste de participer à un groupe d'écriture à contraintes. Deux auteurs, des mots très éloignés du domaine de la science-fiction, et même du roman d'aventure, c'est évidemment une jeu littéraire d'écriture à contraintes, l'un des auteurs passant le relai à l'autre en lui imposant telles ou telles circonstances, tel ou tel mot à placer. le héros va vivre une romance avec un anguille, avec un fer à repasser…


Dans ce grand n'importe quoi, j'avoue y avoir trouvé mon bonheur, humour déjanté, lyrisme délirant, inventions improbables, on passe d'Henri Michaux à Claude Ponti (les troupeaux de râpes à gruyère !) en passant par Douglas Adams (L'univers chausse du 51), c'est joyeusement ludique, avec la petite pointe de subversion anti-capitaliste, légère et pas très sérieuse mais elle est là pour nous titiller et ajouter du piment.


L'écriture a dû être franchement ludique pour nos deux auteurs, un bon moment de rigolade entre potes, mais ça ne tombe jamais dans le private joke. En tant que lecteur, je me suis vraiment bien amusé.


Je me suis renseigné sur les auteurs qui n'ont pas persisté dans la science-fiction, Daniel Ichbiah est un journaliste spécialisé dans le domaine informatique (revues SVM, SVMMac, Comment ça marche…), et un peu dans le rock, et Yves Uzureau est prof de guitare et spécialiste de Georges Brassens. Ce livre semble une parenthèse dans leur carrière, un petit moment d'égarement bienheureux.


Vive les facéties littéraires !
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Si vous voulez savoir ce que signifie l'expression "Sans queue ni tête", ce roman XYZ en est une parfaite illustration.

XYZ est un agent chargé de récupérer IL sur une planète. Mais IL est du genre fâcheux, capricieux et aime sa tranquillité. Pour la préserver, IL a semé le chemin vers SA planète de moultes pièges, de nombreux agents en ont fait les frais. Mais XYZ, contre toute attente arrive à y poser ses pieds. L'affrontement Entre Il et XYZ commence.

Pendant 100 pages, on ne comprend rien, cela part dans tous les sens, seuls quelques indices sont parsemées entre des saynètes censément être drôles. Avant de fermer ce roman, je décide d'aller faire un tour sur le web voir si la suite vaut le coup d'être lu. Une critique - la seule ? - attire mon attention, cela deviendrait moins farfelu, le mot est faible pour désigner ce texte, par la suite. Ceci dit, au vue du début, pas très difficile à faire ! Donc lecture diagonale pour quelques pages, mais arrivé au 2/3 du roman, pas de grands changements constatés. Je ferme sans regrets ce livre, je ne serai jamais pourquoi IL s'est reclus, et cela m'en bouge l'une, sans bouger l'autre...

Pour être tout à fait honnête, une scène m'a fait rire : l'invention pour recueillir la bave grâce au Bavorium. Pourquoi faire ? Si vous vous posez cette question, c'est que le livre n'est pas fait pour vous. Mais cette technique est très intéressante si vous êtes directeur d'une agence de la poste et en manque de personnel, donc de bave pour coller les timbres.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Toutes mes affaires sont ici : ma brosse à dents, mon lait en poudre, mes cartouches de cigarettes, mon épuisette, l’aquarium… Hélas, un seul objet vous manque et tout est superflu. J’essaye en vain de me représenter ce que serait ma vie sans Bormington*. Je déteste ces fers automatiques modernes, que l’on abandonne dans une jambe de pantalon et qui font le travail seuls en crachant leur vapeur grossière au tout-venant. Je n’ai jamais su m’en servir.
(* marque de son fer à repasser)
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Deux mots jadis affectionnés semblent avoir regagné le bercail de sa conscience. Déjà, des embryons de phrases apparaissent : “Quoi, mais brouette. Mais brouette quoi brouette…”
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Laissez-moi, j’ai peur, votre réputation de grand râpeur est parvenue jusqu’à mes fanes, déclame dans un trémolo poignant la carotte effarouchée, acculée à une balustrade.
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Un éclair au chocolat en équilibre sur le bord d’une branche observe la scène tout en dégoulinant, farceur, sur la tête de l’écureuil affairé. Ce dernier lève enfin les yeux, agacé, mais la pâtisserie s’éclipse furtivement.
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Des faux espaces à une dimension où des points vous attirent comme des entonnoirs, des temps nuls où vos montres régressent vers une préhistoire oubliée, des énergies inconnues qui vous chatouillent les aisselles et vous renvoient votre rire amplifié par l’amphithéâtre des étoiles, des mares volantes de yaourt avec de vrais morceaux de fraises qui giclent sans prévenir, des escalators inversés dans lesquels vous restez inexorablement immobilisé, et j’en passe.
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