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Un immense coup de coeur pour ce livre. J'ai déjà lu « Les cerfs-volants de Kaboul » que j'ai adoré, mais je crois pouvoir dire que j'ai encore plus apprécié celui-ci. A travers cette histoire dans la grande Histoire de près de quarante ans de l'Afghanistan, tous les grands événements qui ont marqué ce pays, sont racontés à travers les yeux de deux femmes très attachantes : Mariam et Laïla. Elles vont subir la violence, les déchirements et la perte de proches très chers, toutes deux vont devoir subir la cruauté de leur mari commun. Mais à côté de cela, on voit émerger de l'amour, l'amour d'une mère pour ses enfants, mais aussi celui d'une femme qui va s'attacher à l'adolescente qui arrive dans son foyer comme deuxième femme de son époux. Elle la considérera comme sa propre fille et sera capable pour elle de tous les sacrifices.
Vraiment un très beau livre et je remercie Stokely de me l'avoir choisi pour ma pioche de novembre. Un auteur que je continuerai à lire avec grand plaisir, j'aime beaucoup son écriture pleine de sensibilité et de poésie.
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Un livre poignant à lire, j'avais adoré les cerfs-volants de Kaboul et j'ai vraiment aimé celui-ci également. Surtout que le thème de celui-ci est très fort sur les mariages forcés entre autres avec également la situation politique de l'Afghanistan. On y suit le destin de Mariam et de Laila, on les suit séparément au début puis leurs destins s'entrecroisent. Un livre plein d'espoir malgré tout ce qui leur arrivent.
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Quel beau récit ! Quelle magnifique histoire de femmes !
Niée, bafouée, violentée, annihilée, Mariam trouve encore la force en elle de se dresser contre l'oppresseur. Elle lutte, vole des moments de joie, de félicité, d'amour auxquels elle pourra se raccrocher ensuite dans les jours sombres. Elle puise au plus profond de son être la beauté qui a fui sa vie depuis longtemps pour éclairer celle de ceux qu'elles aiment. Sa vie touchera à toute la gamme de sentiments. Elle vivra l'insouciance, la dureté, la tendresse, l'amour, l'adoration, la honte, l'espoir, la peine, la violence...passera par des moments d'abattement, de fuite en avant puis reviendra à une vision plus positive et déterminée jusqu'à la rédemption.


A travers les destins croisés de Mariam, petite harami afghane et de Laila, Khaled Hosseini nous offre un hymne à l'amour et à la liberté en hommage à son peuple, meurtri par des décennies de guerres, de luttes intestines, de rivalités fratricides où toujours la femme a été la première victime.
« de même que l'aiguille d'une boussole indique le nord, un homme qui cherche un coupable montrera toujours une femme du doigt. Toujours. »

Mais Mariam c'est aussi une métaphore de l'Afghanistan, forte et faible, fière et fragile, anéantie et ressuscitée.


Cette fiction romanesque écrite par la plume alerte et précise d'un auteur à la vraie sensibilité, est un trésor d'humanité. Plongeant sa plume dans le passé de sa famille et de son peuple, Khaled Hosseini nous offre une histoire forte, éblouissante dans un décor d'apocalypse. Nous apprenons au fil des pages, les rites et coutumes de ce pays qui a si souvent fait la une des médias, sa culture, ses traditions, sa cuisine et son histoire dramatique. Ce récit de plus de 400 pages se lit aisément en raison du talent de conteur d'Hosseini. Bref un roman magnifique à plus d'un titre qui m'a plus touchée encore que « Les cerfs-volants de Kaboul » du même auteur. Un coup de coeur !

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Enfant illégitime, Mariam grandit seule avec sa mère, à l'écart de la ville. Mariée contre son gré à quinze ans avec un homme bien plus âgé qu'elle, elle sait qu'elle devra payer toute sa vie sa condition de bâtarde. « de même que l'aiguille d'une boussole indique le nord, un homme qui cherche un coupable montrera toujours une femme du doigt. Toujours. » (p. 13) Après vingt ans de mariage, elle n'a toujours pas réussi à donner d'enfants à son époux. Elle doit alors subir la terrible humiliation de l'arrivée de Laila, jeune fille de quatorze ans, d'autant plus que cette deuxième épouse ne tarde pas à donner un enfant à Rachid. Après une période d'animosité réciproque, Mariam et Laila s'unissent face à leur époux, un homme brutal et aux idées rétrogrades. « le coeur d'un homme n'est jamais beau à voir, Mariam. Il ne saigne pas, il ne s'élargit pas pour te faire de la place. » (p. 33) Elles tentent de fuir, mais l'Afghanistan n'est plus un pays favorable aux femmes. Que reste-t-il alors à Mariam et Laila, si ce n'est leur amitié devant la cruauté des mâles et la folie qui ravage leur pays ?

J'ai dévoré ce roman en quelques heures, totalement éblouie et émue par les histoires conjuguées de Mariam et Laila. À l'instar de ces deux femmes qui souffrent quotidiennement, l'Afghanistan est également une terre en peine qui perd ses enfants et subit les violences des hommes depuis le conflit contre l'Union soviétique jusqu'à la guerre déclarée par les États-Unis après l'attentat de septembre 2001. Dommage que la quatrième de couverture soit un peu trop bavarde et qu'elle désamorce une partie de l'intrigue.
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Un très beau roman qui a, pour ma part, remis en perspective ma vision de l'Afghanistan et de ses habitants, me montrant un pays plongé dans un marasme économique et social et qui pourtant ne se résigne pas. Les deux personnages féminins au coeur de cet ouvrage m'ont vraiment touchée dans leur humanité, leur solidarité et leur amitié, malgré les tourments auxquels elles sont confrontés. J'ai plus d'une fois admiré leur résilience et leur endurance.
J'ai lu Les cerfs-volants de Kaboul, que j'avais adoré, et ce roman-ci est de la même trempe, brut autant que poétique. J'aime beaucoup la plume raffinée et percutant de Khaled Hosseini.
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Gros coup de coeur !

Dans ce roman, on découvre ou redécouvre l'histoire de l'Afghanistan de 1959 à 2003 à travers le destin de deux femmes. Mariam a 14 ans lorsqu'elle est donnée en mariage à un homme de trente ans son aîné, Rachid. Elle quitte alors sa ville pour s'installer à Kaboul. Et il y a Laila, qui va devenir la seconde épouse de Rachid. Je ne dévoile rien de plus de l'intrigue mais lisez-le !

Ce livre est un petit bijou, c'est beau et triste, tendre et violent. L'auteur a vraiment un talent de conteur et a réussi à m'embarquer dans son roman que j'ai lu en une journée. La partie politique m'a passionné. J'ai été bouleversée par ces histoires de femmes mais aussi par l'histoire de ce pays, qui semble malheureusement condamné à aller d'horreurs en horreurs.
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Il s'agit d'une relecture pour moi, mais la magie a encore eu lieu. J'ai redécouvert avec stupeur ces destins de femmes, dont la personnalité promettait tant, mais dont l'individualité s'est trouvée tuée dans l'oeuf par un environnement machiste et brutal, par une société qui ne voit en la femme qu'une génitrice corvéable à merci.
Tous ces thèmes restent dramatiquement d'actualité, et pas seulement en Afghanistan, même si à une moindre échelle.
Ce magnifique roman de femmes, héroïnes malgré elles, est un rappel à l'ordre : ne jamais considérer un progrès comme acquis, l'Homme est toujours à même de reculer.
Ce roman est aussi un chant d'amour de Khaled Hosseini à son pays, ses paysages magnifiques, son Histoire culturelle si riche, ses poètes, tout ce passé éblouissant qu'il persiste dans les mémoires, malgré l'acharnement des Talibans à vouloir faire sombrer le pays dans l'obscurantisme et le silence culturel.
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Mariam est une "harami", un enfant né d'une liaison illégitime. Et pour cela, elle vit seule avec sa mère, rejetées, dans des conditions déplorables. Son père, qu'elle adore, vient lui rendre visite de temps en temps. Un jour, elle décide d'aller chez son père qui vit à Hérat. Son père refuse de la faire entrer dans sa maison, elle passe donc la nuit dehors. Elle n'a que 14 ans. de retour chez elle, elle découvre que sa mère s'est donnée la mort, déçue que sa fille choisisse son père plutôt qu'elle, qui s'est toujours occupée d'elle. Elle est alors prise en charge par son père, qui décide de la marier... Mariam sera-t-elle maître de son destin ?
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Quelle belle fresque!

Sur un fond d'évolution politique (invasion soviétique en 1979, vaincue par les Moudjahidin, s'entretuant ensuite jusqu'à l'avènement des Talibans, eux même refoulés par les USA après le 11 septembre 2001) la triste condition de la femme nous est décrite à travers le courageux destin de Mariam et Laila dans un pays au riche passé culturel.
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Par delà le grillage étouffant d'une burqa, L'Afghanistan, son actualité brûlante, ses luttes de pouvoir, la guerre,l' horreur, Kaboul qui grouille de vie, Kaboul qui se meurt. le patchwork déroutant d'un pays que l'on voudrai aimer mais qui ne se laisse pas faire.

De l'autre côté du grillage, deux femmes. L'une résignée et soumise jusqu'au trognon, l'autre pas. de ces femmes va naître quelques particules volatiles d'espoir. Espoir qui au fil du temps va germer. Espoir qu'elles vont courageusement laissé s'enraciner.

Ce magnifique roman nous instruit et nous rappel que tout reste encore à faire.
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