Les
mille soleils splendides qui m'ont éblouis
Mariam, la première femme est une harami (enfant conçue hors des liens du mariage) et vit seule avec sa mère dans un marais à l'écart de la population. Jalil son père l'a fait construire pour ne pas nuire à sa réputation. Laila, elle, a eu une enfance très heureuse mais vu la tragique mort de ses parents vers l'âge de 14 ans, elle se mari à Rachid qui est le mari forcé de Mariam. Mais Laila va choisir elle-même de marier l'homme de 60 ans, vous verrez pourquoi après avoir lu le livre. Ce roman contient deux histoires de deux femmes afghanes différentes qui vont s'unir dans la troisième partie du livre pour confronter l'homme auxquelles les deux sont mariées.
Tout d'abord, j'ai adoré l'oeuvre dans son ensemble parce que la condition des femmes afghanes m'intéresse beaucoup et malgré la créativité de l'auteur reconnu, le récit parait réel. Ce qui m'a déplu par contre, c'est l'abusive utilisation de mots patchous inexpliqués. Au début, j'arrêtais ma lecture pour chercher leurs significations mais quand j'ai réalisé la quantité impressionnante de mots incompréhensibles, j'ai arrêté, découragée. Ce n'est pas parce que l'auteur
Khaled Hosseini est Afghan, que tous ses lecteurs vont l'être pour comprendre des mots comme noor, sofrah, hamwatans, ghazals, badmash… La cruauté de l'auteur était épatante et la réalité des événements débordait de sens, c'est ce que j'ai le plus admiré sans compté l'union originale des deux femmes et leur relation variante au fil du temps.
Pour finir, je recommanderais ce roman aux individus matures qui sont capable de soutenir le poid de la violence. Ce n'est pas parce que la violence ne vous ai pas destinée que vous ne ressentez pas la douleur, même par la lecture.
Sophie Ménard