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Line Wisting est journaliste à VG, le quotidien norvégien. Elle envisage de faire un article sur cet homme, Viggo Hansen, découvert par hasard, plus de 4 mois après sa mort, seul chez lui.

Elle voudrait montrer la tristesse de cette situation ; celle d'un homme entouré de monde mais néanmoins terriblement seul. Au point de mourir sans que personne ne s'en aperçoive.

L'inspecteur principal William Wisting, le père de Line, est quant à lui sur une nouvelle affaire, celle d'un homme découvert mort également, par un gamin de 8 ans, sous les branches d'un sapin, contre le tronc de l'arbre. Lui aussi est là depuis 4 mois.

Son identité n'est pas connue. Les enquêteurs s'intéressent donc à ce bout de papier qui est dans la poche de son veston. Un prospectus, sur lequel ils découvrent les empruntes d'un homme recherché aux Etats-Unis par le FBI depuis 20 ans.

Il lui faudra donc trouver qui est ce cadavre et surtout comment il a pu détenir un tel document sur lui.

Cela signifie-t-il que Robert Godwin, "l'étrangleur des autoroutes" est venu se planquer en Norvège.

Mais est-ce bien un hasard si ces morts datent de 4 mois toutes les deux ?

A mon avis :
Ce roman démarre doucement. Je dirais qu'il démarre au rythme des romans scandinaves.

Les chasse-neiges, la poudreuse, les pare-brises gelés, la neige, le froid, le gel, le givre, les fraises à neige, les congères... sont les véritables personnages du début de ce roman policier, qui prend son temps pour avancer.

En première réaction, on a le réflexe de se dire que c'est un peu long, que ça traine en longueur. Et puis finalement, j'ai l'impression que c'est ce qui fait l'atmosphère de ce livre. Pourquoi se précipiter par ailleurs ? Non, finalement c'est très bien, on entre dans le quotidien de ces personnages qui vivent dans une région ou le froid est roi et c'est plaisant (c'est peut-être plaisant aussi de ne pas avoir aussi froid qu'eux !).
D'autant que les choses et les différentes enquêtes avancent malgré tout.
Elles deviennent de plus en plus intéressantes, on passe des recherches de Line sur ce personnage de Viggo Hansen et de sa solitude, à celles des policiers autour de ce cadavre qui les mènent de plus en plus loin dans l'énigme et qui finiront par se rejoindre.

On essaie de se faire une idée du coupable, mais sans y arriver (enfin, en tout cas en ce qui me concerne) et la tension monte progressivement, pour finir par nous prendre et nous faire tourner les pages avec plaisir et empressement.

Au final, c'est un très bon roman policier, assez original et prenant, même s'il ne démarre pas sur les chapeaux de roue.

Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
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Line Wisting, jeune journaliste, veut réaliser un reportage sur un homme d'une soixantaine d'année découvert, quatre mois après sa mort, devant sa télé allumée dans son petit pavillon de banlieue. Un beau sujet pour l'édition du week-end du quotidien d'Oslo. Comment peut-on être si seul et oublié de tous qu'il faut plusieurs mois pour que l'on s'aperçoive par hasard de votre mort ?

La solitude ce n'est pas d'être seul, c'est de n'avoir personne qui vous manque. Line est d'autant plus touchée par cette triste histoire que cet homme solitaire habite Stavern dans le quartier de son enfance, tout près de chez William son père, lieutenant de police de la petite ville balnéaire.

William Wistling lui, n'est pas vraiment content de l'arrivée impromptue de sa fille, chérie certes mais journaliste et un peu fouineuse. La découverte du cadavre en décomposition d'un citoyen américain, dans un bois de sapin près du lac Farris, a tout de l'enquête très compliquée, d'ailleurs ce n'est pas pour rien que des agents du FBI débarque en Norvège. Wisting père et fille mènent l'enquête.

Un bon vieux serial-killer à l'américaine s'invite dans le polar polaire. Ecriture efficace, chapitres courts, effets cinématographiques assurés, « L'usurpateur » rempli son contrat de page-turner.

Mais quel dommage qu'en chemin Jorn Lier Horst oublie le sous-texte sociologique qui faisait la force de « Fermé pour l'hiver » son premier roman. Il faut bien reconnaitre que le point de vue et l'angle de narration de l'enquête journalistique et policière créent une originalité bien venue dans le déroulement du récit, mais on reste un peu sur notre faim devant cette énième histoire de tueur en série.

Bref un polar à conseiller prioritairement aux amateurs purs et durs du genre .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ce n'est pas mon premier polar norvégien, mais c'est mon premier Jørn Horst et j'ai lu L'Usurpateur avec un grand plaisir. William Wisting, inspecteur de police à Larvik, une ville du sud de la Norvège, enquête avec son équipe pour tenter d'identifier un corps retrouvé dans une forêt. Sa fille, Line Wisting, journaliste dans le quotidien local, a une idée d'enquête pour le supplément du weekend : Vigo Hanssen, mort depuis quatre mois, a été retrouvé chez lui, devant sa télé allumée… Line pense que cela pourrait faire un bon papier : comment est-ce possible ? personne ne s'est inquiété, personne n'a songé à prendre de ses nouvelles ; quel genre d'homme faut-il être, quelle sorte de vie faut-il avoir pour se retrouver tellement coupé des autres ?
***
On est dans un thriller de facture assez classique, mais exempt du type d'invraisemblances qu'on trouve souvent dans ce genre de romans. L'auteur a lui-même été inspecteur de police, et même si les chapitres sont courts, même si les rebondissements sont nombreux, le travail des policiers, leurs tâtonnements, le découragement qui les atteint parfois devant la difficulté de la tâche me semblent parfaitement rendus et absolument crédibles. Je ne connaissais pas le concept « d'homme des cavernes » : on appelle comme ça quelqu'un qui va se fondre dans la société en adoptant l'identité d'un tiers. le titre du roman étant carrément explicite, je n'ai pas l'impression de divulguer quoi que ce soit. J'ai bien aimé les relations du père et de la fille, leur respect mutuel, leur attention à ne pas empiéter sur l'intimité de l'autre. Ils se connaissent bien, s'apprécient, évitent ou repoussent les discussions délicates, et ne semblent pas nourrir d'illusions l'un sur l'autre. Une certaine prudence est rendue nécessaire dans leurs relations à cause de leur profession respective. J'ai bien aimé aussi les découvertes sur certaines habitudes norvégiennes, entre autre une allusion culinaire qui m'a semblé bien exotique : « Si elle achetait des côtes d'agneau pour ce dîner, elle pourrait mettre la viande séchée dans l'eau la veille et la laisser tremper toute la nuit. » Il s'agit d'une recette traditionnelle de Noël (merci Google). J'ai particulièrement apprécié l'ambiance qui règne pendant tout le roman à cause des contraintes qu'impose l'hiver. le froid et la neige sont omniprésents, et cela m'a rappelé les hivers québécois : tu viens de déneiger ta voiture puis de pelleter ton allée pour pouvoir sortir, et le chasse-neige de la ville passe à ce moment précis, te laissant une jolie petite congère de neige bien compacte à déblayer ; ou un jour de verglas, tu attends prudemment que la voiture qui te précède ait fini de monter la côte avant de t'engager à ton tour. J'ai été étonnée que les Norvégiens n'emploient pas de démarreur à distance comme les Québécois, sans doute par conscience écologique… Je vais lire Fermé pour l'hiver sans tarder !
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Je retrouve pour une autre enquête l'inspecteur Wisting, avec qui l'on est très vite en empathie. Mais... comment dire? Mon enthousiasme pour " Les chiens de chasse" s'est ici un peu émoussé.

Côté enquête, suspens, l'auteur continue à faire le job, de manière classique il est vrai, et on ressent bien , à travers le réalisme du livre, que l'auteur a été officier de police. le thème du tueur en série est certes très souvent utilisé, mais traité de façon plutôt originale, le titre prenant tout son sens...

Alors, pourquoi cette lassitude? Certaines aspects m'ont gênée : d'abord, les personnages sont moins fouillés que dans le roman précédent. On nous présente très peu les pensées, les ressentis de l'inspecteur et de sa fille journaliste, Line. Cet aspect psychologique m'a manqué. Par exemple, lorsque Line revient pour quelques jours chez son père, elle investit la pièce où sa mère décédée depuis peu avait l'habitude de travailler. Eh bien, aucune nostalgie, aucun vague à l'âme chez elle...

Par contre, que de détails répétitifs sur les démarrages difficiles des voitures! Je sais bien qu'il fait moins seize dehors, mais est-on obligé de suivre point par point leur mise en route?

Cependant, un thème du livre m'a particulièrement émue: la solitude des êtres, qui meurent dans l'indifférence générale, ces êtres trop discrets, transparents...

Je m'interroge quand même: vais-je continuer l'aventure avec William Wisting? Wait and see...
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C'est tout à fait par hasard qu'un employé de la compagnie d'électricité a remarqué que Viggo Hansen, 61 ans, assis devant son poste de télévision allumé, était décédé. Nous sommes à Larvik, en décembre… et le décès remonte vraisemblablement au 11 août. Personne ne s'est inquiété.

Viggo Hansen était depuis très longtemps le voisin du Commissaire Wisting. Line Wisting, journaliste au quotidien VG, fille du Commissaire, pense que cet exemple de solitude extrême ferait un bon sujet d'article à paraître pendant la période des Fêtes. Son programme : revenir quelques jours chez son père, obtenir un maximum de renseignements sur Viggo Hansen, écrire son article…
Alors que Line se préoccupe de reconstituer le passé, le commissaire Wisting, lui, s'investit dans le présent, accaparé par une nouvelle enquête. En effet, un corps a été découvert près de la ville de Halle, dans une ferme vendant des « sapins de Noël à couper soi-même ». Ce corps était bien caché sous des branches. Rien ne permet son identification immédiate - aucune disparition n'a été signalée. Mais vite, les empreintes sur une pochette retrouvée sur le corps parlent : ce sont celles d'un homme recherché activement par le FBI, Robert Godwin, un serial killer américain surnommé L'étrangleur des autoroutes, recherché depuis 1989 et qui semble s'être volatilisé.
Mais comment se fait-il que l'on trouve la trace de ce meurtrier en Norvège ? Et si les empreintes digitales sont les siennes, est-ce bien l'homme recherché ? Les agents du FBI, qui participent activement à l'enquête pensent qu'il s'agit d'un cas de disparition volontaire. Ils surnomment ces disparus volontaires des "hommes des cavernes" : le meurtrier se fondant dans la population, en empruntant l'identité et l'existence anonyme de quelqu'un qui ne manquera à personne. La chasse à l'homme des cavernes va pouvoir débuter.

L'imposteur (dont le titre original est : Hulemannen, l'homme des cavernes) est le troisième volume des enquêtes du Commissaire Wisting de Jorn Lier Horst, le célèbre romancier norvégien, ancien officier de police. le froid, la neige sont omniprésents et donnent un rythme lent au tout début du roman qui semble comme étouffé sous la masse neigeuse. Mais Jorn Lier Horst a l'habitude de ménager le suspense.. et son intrigue dépourvue de toute violence gratuite reste très efficace. J'aime beaucoup la manière dont le romancier joue avec les personnages du commissaire Wisting, et sa fille Line, et met en valeur leurs deux enquêtes qui se croisent et se complètent.
«La solitude, ce n'est pas d'être seul, c'est de n'avoir personne qui vous manque », note Line au cours d'un de ses entretiens. Qui était Viggo Hansen ? Comment est-il mort ? Au terme du roman, on n'en saura pas plus. La vie, comme les enquêtes, comportent certaines zones d'ombre que l'on peut seulement tenter d'éclaircir.
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J'ai retrouvé avec plaisir William Wisting et sa fille Line. Il est policier à Larvik et Line est journaliste à VG. Peu avant Noël un de leurs voisins est retrouvé mort dans son fauteuil, depuis l'été !

Line désire écrire un article sur cette personne et sur la solitude qui efface toute trace de vie. Wisting enquête sur un corps retrouvé au pied d'un sapin à couper pour Noël. le mort est américain et décédé, lui aussi, depuis l'été !

Deux enquêtes qui vont s'avérer beaucoup moins anodines qu'elles le semblent à première vue. Dans la neige et le grand froid nous les suivons tous les deux dans leurs recherches et le déroulement de l'enquête policière.

Ce n'est pas une quête trépidante et sanguinolente, elle est plus axée sur les procédures, les façons de travailler, les moyens mis en place et pour ma part je n'ai jamais de lassitude à cette lecture.

La traductrice Céline Romand-Monnier réussi à nous donner l'impression d'être de plein pied dans la tourmente qui donne toute son ambiance à ce polar !

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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé William Wisting, inspecteur émérite et expérimenté. Nous sommes à Larvik , un homme est retrouvé chez lui mort de mort à priori naturelle. Son décès remonte au 11 août nous sommes le 9 décembre et personne ne s'est inquiété de son sort. C'est sur cette solitude affligeante et consternante que LIne Wisting, sa fille, journaliste à V.G décide de faire un article. Dans le même temps ou presque le corps d'un homme est retrouvé caché sous un sapin,mort lui aussi depuis la mi-août, mais là par contre il s'agit d'un meurtre et quand les soupçons se portent sur un tueur en série américain en cavale depuis 20 ans la machine se met en marche... même le FBI s'invite dans l'enquête.
Commence alors la traque beaucoup de pistes plus foireuses les unes que les autres jusqu'au moment où tout s'explique.
J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre les différentes phases de l'enquête et en parallèle celle menée par Line pour son article. L'écriture de Jorn Lier Horst est fluide, concise, précise, les chapitres très courts confèrent un rythme soutenu à la narration, la traduction de Céline Romand-Monnier est de qualité. Un seul regret les personnages manquent un peu d'épaisseur psychologique mais au final j'ai passé un excellent moment , n'est-ce pas là parfois l'un des plaisirs de la lecture?
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Je ne connaissais pas encore cet auteur norvégien et cette découverte a été un plaisir.
L'intrigue est simple au départ: un meurtre dans une sapinière... mais les recherches vont vite mener à la recherche d'un tueur en série de stature internationale.. recherché aussi par le FBI.
Le commissaire Wisting va mener l'enquête sur laquelle se penche également sa fille journaliste.
Le rythme est très soutenu et la collaboration avec le FBI va être riche. le travail d'équipe qui est mené ici est très bien rendu.
Beaucoup de talent et de sens de l'intrigue et de l'action dans ce roman qui se lit d'une traite. Je sens que je vais m'attaquer prochainement à ses autres romans traduits en français
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Viggo Hansen, un voisin de l'enquêteur Wisting, est retrouvé devant sa télévision six mois après son décès, par un employé du gaz. Line, la fille de Wisting, décide d'écrire un article sur cet homme à propos de la solitude dans une société norvégienne de plus en plus individualiste.
En parallèle, le corps d'un inconnu est découvert sous un sapin avec dans la poche une brochure recouverte des empreintes digitales d'un tueur en série américain.
Deux morts, deux enquêtes différentes.
Les descriptions des paysages sont maigres et répétitives, un rappel de la monotonie du métier d'inspecteur de police.
Le récit est parsemé d'une infinité de petits détails qui rendent l'atmosphère extrêmement réaliste.
Les deux personnages principaux sont trop lisses à mon goût, il n'y a pas de tension. le déroulement de l'intrigue est assez prévisible malgré quelques tentatives pour détourner l'attention du lecteur.
Malgré tout c'est un roman policier assez agréable à parcourir. Un moment de détente sans complications.
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J'étais totalement passé à côté de cette série de polars norvégiens, avant d'être incité à lire La chambre du fils, sixième tome de la série des enquêtes de William Wisting, par des critiques très favorables sur ce site. Bien m'en a pris, car j'ai vraiment adhéré à la façon d'écrire de Horst.

Après la Norvège en été, j'ai donc enchaîné sur le froid glacial de l'hiver à Larvik avec ce roman « L'usurpateur ». Je sais, c'est dans le désordre, puisqu'il s'agit là du troisième épisode, mais peu importe, la manière d'amener les personnages permet aisément de prendre la série en marche.

Line Wisting, journaliste d'investigation, apprend qu'un des voisins de sa maison d'enfance à Larvik, a été découvert mort… depuis plus de quatre mois. L'homme vivait seul et était très solitaire. Personne ne s'était ému de son absence. Line voit là un moyen d'illustrer un reportage l'individualisme dans la société norvégienne contemporaine en cette période de préparatifs de Noël.

Dans le même temps, le père de Line, l'inspecteur de police William Wisting, se retrouve avec un cas assez semblable : un corps découvert dans une sapinière, déjà bien attaqué, car séjournant là depuis l'été. Lui aussi ne manque à personne. Mais, là, la mort naturelle est impossible : c'est un meurtre. Qui est cet inconnu ? Pourquoi l'a t-on tué ?

Ce polar est (comme l'est la Chambre du fils) parfaitement maîtrisé, logique de bout en bout. La progression est constante. le lecteur suit les activités de la (petite) police locale face à un crime qui rapidement va les dépasser. le réalisme est poussé. Les réactions des habitants du coin, avec leurs habitudes et leurs préjugés, sont bien rendues. Les inconvénients de la présence de la presse, toujours à l'affût de scoop, sont bien explicités : faut-il tout dire, au risque de nuire à l'enquête, ou cacher certaines choses, mais jusqu'à quel point ?

S'y ajoute le bruit des bottes qui s'enfoncent dans la neige, les véhicules qui parfois ne démarrent pas après une nuit glaciale, les congères qui bloquent certains accès.

Cet usurpateur a été une lecture passionnante, avançant toute seule à vitesse grand v.

Résumons après Wisting 3 et 6 ; il me reste 1,2,4, et 5. Ça promet...
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