L'île des oubliés

Bon, il est vrai que l'histoire dramatique de la léproserie de l'île de Spinalonga méritait sans doute un roman et tant mieux pour l'auteur et les éditions de l'Escale si le succès a été au rendez-vous. En ce qui me concerne, j'ai parcouru jusqu'au bout et en diagonale cette histoire qui aurait pu être passionnante, malheureusement desservie par un style insipide assorti d'une traduction indigente ; mélo, trahison et adultère viennent pimenter une narration ennuyeuse et longuette : autant dire que je ferai l'impasse sans état d'âme sur les autres romans de Victoria Hislop.
Cela dit, le cadre très photogénique de ce roman pourrait inspirer un film qui n'aurait aucun mal à se démarquer positivement du livre …
Je sais, c'est pas bien de s'acharner mais vu que le livre a déjà rencontré un succès phénoménal… pas de scrupule !

Alexis une jeune femme se rend en Crète à Plaka pour découvrir l'histoire familiale sur laquelle sa mère est restée toujours peu loquace. En face du village se trouve l'île de Spinalonga une ancienne léproserie. A Plaka, Alexis rencontre une femme qui a connu sa mère autrefois et c'est elle qui va lui raconter l'histoire de sa famille sur trois générations.

Des femmes, des familles pauvres et des riches, des mariages, des tromperies, des amours contrariés…En fait, la base de ce roman n'a rien de nouveau. Seul point ajouté la lèpre, les conditions de vie des malades séparés de leurs familles et isolés à sur l'île de Spinalonga qui était effectivement une léproserie.
Si cette fresque familiale se laisse lire, je n'y ai rien retiré. La trame est trop prévisible à mon goût et il m'en faut plus pour être conquise.
De plus, certaines tournures comme « dans les profondeurs ténébreuses de son rêve sous-marin » m'ont laissée de marbre.
Plus de 500 pages qui se lisent vite et qui seront vite oubliées.

Bof ! Bof ! Bof ! Pour cette île des oubliés ayant obtenu le prix des lecteurs du Livre de Poche en 2013. Que cette saga familiale de 520 pages est longue avec des personnages caricaturaux ! Des répétitions, des détails qui donnent l'impression d'être un enfant à qui il faut tout expliquer. Des inepties. J'ai cru que c'était le retour de Guy des Gares (pardon, Des Cars). Lecture qui se veut distrayante avec des histoires d'amour sur fond de drame, comme ici la lèpre. le point positif est que l'action se passe en Crète. Roman à oublier…
Voici quelques exemples de cette prose. Je cite :
Comme le groupe précédent, il nous faut des malades en bonne santé.
A présent, Antonis tenait entre ses bras une femme qui embrassait comme une professionnelle mais devait encore avoir sa virginité et, surtout qui lui inspirait un véritable désir.
La tradition voulait qu'on change de cavalière en cours de route, pourtant, à cette heure de la nuit on pouvait l'ignorer, et il décida qu'il ne la troquerait pas contre une matrone édentée pourvue de deux pieds gauches.
Il faisait presque nuit quand Maria et Manolis prirent congé. Leurs yeux s'étaient habitués à la pénombre grandissante, et Elefheria n'alluma une petite lampe de table qu'au moment de leur départ, pour éviter qu'ils s'emmêlent les pieds dans un tapis ou se cognent dans un guéridon.

Assez décevant en fait.
Ce n'est pas désagréable à lire mais très convenu.
A partir du troisième tiers, on a déjà tout deviné et du coup j'ai eu beaucoup de mal à retenir mon attention durant les cent cinquante dernières pages, qui plus est, très tire-larmes.
Tirage à xxx millions d'exemplaires n'est pas gage de qualité.
Reste l'histoire fort intéressante de la léproserie et l'évocation de cette très jolie partie de la Crète.

À 25 ans, Alexis est à l'heure des grands questionnements : en couple depuis plusieurs années, est-elle prête à faire le grand saut et épouser Ed ? Ce qui l'amène à réfléchir sur les liens qui unissent ses parents et, de fil en aiguille, sur le passé de sa mère, Sophia, dont elle ne sait rien.
Profitant d'un voyage en Crète, Alexis va pousser jusqu'à Plaka, village natale de Sophia et rencontrer Eleni qui va lui narrer l'histoire surprenante de la famille de sa mère.
Une rencontre et un récit qui vont lever bien des voiles et répondre à bien des questionnement de la jeune fille.
« L'île des oubliés » est typiquement une lecture de vacances : une fresque familiale avec son lot de mensonges et de secrets, le tout sous le beau soleil de la Crète.
Un roman agréable, mais peu original, ne créant pas vraiment de surprises et n'échappant pas à certains poncifs.
Reste que le tout se lit sans déplaisir, l'atmosphère de petit village rural et la défiance envers les lépreux étant bien rendue.
Carton rouge à signaler à l'éditeur : le titre est vraiment racoleur !

Pour en avoir beaucoup entendu parler, et en bien, et l'avoir vu partout sur la blogosphère, j'attendais énormément de ce roman. Or, il n'a rien de la "superbe fresque familiale" qui le qualifie ici ou là. Si l'histoire de base m'a attirée, c'est par rapport à l'histoire de la lèpre, comment on isolait puis comment on a essayé de soigner les malades. Mais très vite, le roman se révèle fade, mièvre, et assez mal écrit. Plein de sentimentalisme, il se borne à raconter les affres d'une famille en proie à la lèpre, mais aussi et surtout aux petits déboires conjugaux et secrets de famille, bien prévisibles et peu passionnants au demeurant.
L'histoire très convenue, les longueurs et le style limite Harlequin, notamment dans les scènes d'amour ampoulées et maladroites, m'ont lassée voire agacée.
Pas de quoi faire des gorges chaudes de ce roman, inintéressant et presque mauvais.

Plutôt prenant au début, j'ai décroché au bout d'un moment, trop de clichés et de lieu commun, mais ça m'a quand même permis d'aller un peu plus loin en cherchant à me documenter sur la lèpre, maladie dont j'ignorai tout. Je suis déçue, mais comme souvent avec les livres à succès qu'il faut avoir lu à tout prix.

Je n'ai pas été totalement conquise par ce roman malgré une trame historique et idyllique des îles grecques. La première partie m'a semblé ennuyeuse car elle correspond à la vie sentimentale désastreuse D Alexis. Si j'étais l'auteure, je me serais concentrée uniquement sur l'île de Spinalonga à travers les yeux d'Eleni.
Ensuite, l'intrigue retombe un peu à plat à la mort de cette dernière. Aussi, l'auteure frappe encore cette famille de malchance par sa seconde génération : la cadette sera également atteinte de cette maladie. Pas de bol pour le père, Maria est gentille et serviable tandis que sa soeur mariée à un noble, répudie sa famille.
Comme tous les romans de cette catégorie, un happy-end se profile.
Finalement, tout rendre dans l'ordre pour la « gentille » et la « méchante » a eu ce qu'elle méritait.
Peu crédible, ce roman peut s'apparenter un Harlequin ou un roman de Barbara Cartland.

Le sujet était vraiment intéressant, même si on ne tape pas sur les cuisses toutes les cinq minutes. L'action se déroule en Crête (Chouette!) ) sur une île transformée en ghetto pour lépreux, un ghetto où, malgré la mort omniprésente, la vie s'organise tout doucement. Ces gens, considérés avant comme des parias, retrouvent, en ce lieu, une certaine joie de vivre.
Dommage que le reste soit trés moyen. Les personnages principaux sont peu crédibles : soit parfaitement .....parfaits, soit parfaitement..... imparfaits donc prévisibles comme l'issue de cette histoire d'ailleurs. Bref, vous l'aurez compris, j'ai été déçue.

Une déception. Je m'attendais en débutant ce livre à vivre un grand moment de lecture mais il n'en est rien. La Crète et l'île de Spinalonga servent de décor à la trop bien connue rengaine amour, drame, infidélité...