Asseyons-nous tous ici, sur cette vaste prairie d’où nous ne voyons plus de routes ni de clôtures. Ne prenons pas de couvertures pour nous asseoir afin que nos corps ressentent le sol, la terre, les doux arbrisseaux. Faisons de l’herbe notre matelas, et éprouvons sa dureté autant que sa souplesse. Devenons semblables à des pierres, des plantes et des arbres. Devenons des animaux, pensons et sentons comme eux... Écoutez la brise. Vous pouvez entendre l’air, le toucher, le sentir, le goûter. Woniya, Woniya wakan signifie esprit, vie, souffle, renouveau. Woniya, nous sommes assis ensemble, sans nous toucher et quelque chose là ; nous sentons entre nous comme une présence. Parler de la nature, c’est une bonne façon de commencer à se connecter avec elle. Mais mieux vaut lui parler, parler aux rivières, aux lacs, aux vents, comme à des parents. John Fire Lame Deer