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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Après ma désastreuse aventure avec la Mort s'invite à Pemberley, j'aurais dû savoir que lire la suite d'un livre très connu, et écrite par un autre auteur, était une fausse bonne idée.
Alors autant vous le dire tout de suite, La malédiction de Manderley est...3, 2, 1...une véritable daube. Et encore, je suis polie. Nous sommes sur un site grand public après tout.

J'ai détesté, du début jusqu'à la fin...d'ailleurs, arrivée aux deux-tiers, je suis passée en vitesse rapide.
Il n'y a rien, absolument rien qui peut sauver ce désastre littéraire.
L'auteur ne fait que broder, broder, et encore broder au fil des pages. Il n'y a aucune structure linéaire, aucune cohérence dans l'histoire. Franchement, je ne sais pas comment ce livre a fait pour être publié.

Si vous voulez vous épargner de perdre votre temps et votre argent, je vous fait un petit résumé de ce qui se passe dans ce livre.

Alors, après l'incendie de Manderley, les de Winter sont en fuite, et ceux pendant près de la moitié du bouquin. Sans rire. Ca fait plus de dix ans que les évènements se sont passés, sérieusement les gars, y a prescription. Mais non, il faut ne surtout pas bousculer Max de Winter a trop lui rappeler l'Angleterre. Il faut préserver sa mentalité d'assassin minable et pitoyable.
Et voilà la narratrice revenue à son rôle de serpillère : je m'écrase, je renonce à mon bonheur pour le bien de mon mari, qui a assassiné sa première femme.

Et quand l'héroïne essaie de se révolter? Oh mon dieu, mais j'en pleure de rire! On dire un chaton qui miaule. Ce n'est absolument pas convaincant.

Et ces descriptions des paysages, et ces descriptions des états d'âmes de l'héroïne...oh pitié, achevez-moi.
Non? Mais pourquoi tant de haine?

A la deuxième partie de l'histoire, notre couple est de retour en Angleterre, installé dans une jolie petite maison et voilà que comme par hasard, ils retrouvent de vieilles connaissances. Comme ça, pif, paf pouf. Genre, la fille se balade tranquillement à Londres et elle tombe sur le seul type dans toute la ville qui peut lui rappeler son passé? Mais qu'est-ce que c'est cousu de fil blanc, c'est mal amené.

Et l'apothéose, la fin du livre? Comme j'avais aimé le final de Rebecca. Ici? Je ne crois pas qu'il en faille en parler. Sérieusement. Imaginez seulement la fin la plus grotesque que vous pouvez concevoir. Vous l'avez? Et bien sachez que vous êtes encore loin du compte.

Rien, il n'y a rien dans ce livre qui mérite un compliment. Ni le style d'écriture fadasse, ni l'histoire, inutile que je peux résumer en une phrase : c'est l'histoire d'un couple qui fuit le passé et qui finit par renouer avec les fantômes du passé. Voilà, fin de l'histoire.

Et l'ombre de Rebecca qui plane sur l'héroïne? Tu parles! C'est poussif, forcé.
Susan Hill n'a visiblement rien compris à l'essence même de Rebecca.

J'ai pas du tout aimé Rebecca, comme vous pourrez le constater si vous lisez ma critique à ce sujet. Et pourtant, il y a eu des choses remarquables dans ce livre. Mais la malédiction de Manderley? Pfff, c'est plutôt affronter ce roman qui est une véritable malédiction.
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Une lecture vraiment ennuyeuse !!
Rien à voir avec Rebecca . Je pense que les petits enfants de Daphné du Maurier n'auraient jamais du autoriser Susan Hill à écrire la suite de son chef d'oeuvre !
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Un triste évènement fait que Maxime de Winter et son épouse reviennent en Angleterre après s'être exilés en Europe pendant dix ans.
Suite au procès qui l'a disculpé et l'incendie de Manderley Maxime a voulu fuir le fantôme de Rebecca. Il ne veut plus entendre prononcer le nom de Manderley, d'où leur départ précipité d'Angleterre pour laisser le passé derrière eux et ne plus avoir à croiser les personnes de leur entourage qui critiquent derrière leur dos.
Et par dessus tout le poids du secret qui pèse sur les épaules de Maxime de Winter est trop lourd à porter.

Quand finalement le couple décide de s'établir dans la campagne anglaise dans une nouvelle demeure moins imposante que Manderley, des
personnages du passé vont se rappeler à leur bon souvenir afin de se venger.
Intrigue et vengeance peu vraisemblables.
Quant à la fin (rassurez-vous je ne vais rien dévoiler) mais j'en ai presque éprouvé du soulagement et aucune tristesse.

Mon avis va être dur et tranchant. On se passe de cette suite de "Rebecca" ennuyeuse à mourir, bien trop narrative, brodée de trop longues descriptions de paysages et de lieux qui tuent le récit. le reste n'est que du vide et les personnages sans intérêt.

La narratrice au prénom caché, Mme de Winter - puisque dépersonnalisée par Daphné du Maurier - est aussi irritante que son mari.
J'ai juste eu envie de secouer cette jeune femme pour qu'enfin elle réagisse et se rebelle. Elle dit amen à tout par amour et crainte des réactions de Maxime et préfére dire adieu à ses rêves plutôt que de le contrarier.

C'est une jeune femme toujours nunuche dont le personnage n'a pas évolué durant ces dix ans. Qui plus est frustrée et qui vit sans réellement vivre.
A seulement 31 ans elle est déjà vieille avant l'âge, rêve d'avoir des enfants mais n'ose même pas aborder le sujet avec son mari.
Ces deux là m'ont donné l'effet d'être un "vieux couple" usé par les habitudes... Sont ils seulement encore amants?
L'amour véritable ne se ressent pas entre eux. Ils se complaisent chacun de leur côté dans une mélancolie malsaine.

Quant à Maxime il est sombre, égoïste, ennuyeux. Un homme trop facilement irritable qui ne fait preuve d'aucune empathie envers les autres. J'ajouterais que j'ai trouvé cet homme détestable.

J'ai essayé de rentrer vainement dans cette histoire vide de sens qui s'enlise, se traîne et nous entraîne dans l'ennui total.

Malgrè ses efforts le style de Susan Hill n'est pas celui de Daphné du Maurier qui nous a offert une belle romance gothique dans "Rebecca".
Le charme est rompu dans "La malédiction de Manderley". Une suite inutile et peu crédible.






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Je n ai rien a ajouter a ce que d autres ont déjà écrit
Cette dame (pas une autrice) ne fait rien que détruire le travail d une véritable autrice et gâcher notre plaisir initial avec Rebecca
Une perte de temps pour que madame puisse rétablir sa morale bien pensante, et écoeurante...
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