L'Irlandais de
Jack Higgins a marqué ma découverte de la question d'Irlande qui apparaît en toile de fond via le passé de son protagoniste, Martin Fallon. J'ai lu ce roman au lycée et me suis empressée, dans la foulée, de me documenter sur l'Ulster, l'IRA, le Bloody Sunday et tout le reste. Mais revenons au roman.
Celui-ci tient principalement grâce à deux personnages : ledit Martin et le prêtre lié par son serment relatif à l'absolu secret de la confession. Autour, des vilains malfrats, des règlements de compte, un soupçon de politique puisque après tout Martin Fallon est recherché en tant que membre de l'IRA.
Jack Higgins, en professionnel du genre, conduit son récit avec efficacité, sans temps mort. Un Fallon hanté et ténébreux au possible auquel on ne peut que s'attacher. Et un grand final.
A l'époque, j'ai adoré ce roman et l'ai relu à plusieurs reprises pour le plaisir de retrouver Martin Fallon. Avec le recul, je pense qu'une nouvelle relecture serait de trop et tendrait à gâcher le bon souvenir que j'en garde.