Cet ouvrage s'attache à présenter le Mana – une énergie universelle présente en toute chose – mais également à faire découvrir la cosmogonie, la sagesse et la vision du monde que possèdent les polynésiens. On part sur les traces d'un savoir ancestral riche et complexe qui prône des valeurs de compassion, d'empathie, de respect et d'amour envers le vivant dans toute sa diversité.
L'eau, les chants, la danse, le tatouage, les remèdes, les massages, sont autant d'éléments phares de cette culture polynésienne qui organisent la vie en société, tissent du lien entre les individus, guérissent, ou encore contribuent à rétablir l'harmonie entre les hommes, leur chemin de vie et la nature.
Un héritage qui a été diabolisé par la colonisation religieuse, puis s'est effrité à cause du déclin de la tradition orale. Même si la résilience des polynésiens leur a permis de conserver leur culture, leur façon de vivre et leur identité, certains jeunes sont à la recherche de leurs racines et manifestent le désir de se réapproprier ses savoirs réservés aux anciens ou aux élites.
Cet ouvrage s'inscrit donc dans la conservation et la promotion de ses richesses, même si – à mon sens – il ne peut se substituer à la tradition orale, plus vivante, et plus appréhendable pour les personnes désireuses de se former aux pratiques chamaniques.
Du côté de l'édition, le propos est souvent illustré par une carte tirée de l'Oracle du Mana (de la même autrice) et cette démarche apporte une réelle plus-value à l'ouvrage car elle immerge le lecteur encore plus profondément dans la culture polynésienne. Cependant, j'ai noté la présence de doublons qui dérange un peu le fil de la lecture. J'ai aussi regretté que le texte manque parfois de fluidité. À part ces quelques réserves tout à fait surmontables, ce livre m'a permis de découvrir la culture polynésienne, de m'émerveiller de la bienveillance d'un peuple et de son lien fort avec la nature.
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Voici un ouvrage assez pointu. Beaucoup de notions et d'éléments sont développés (autant historiques qu'anthropologiques, théologiques ou énergétiques). C'est probablement cette masse d'information peu aérée qui a provoqué chez moi une forme d'indigestion.
A de nombreuses reprises, l'auteure fait appel à l'oracle du mana et cela ne m'a pas particulièrement parlé.
Si les éléments théorisues sont plus que développés, l'aspect concret des explications en lien avec la pratique manquait vraiment pour moi.
Ce qui se conçoit aisément s'explique aisément. Je ne suis pas parvenue, personnellement, à apprécier la lecture.
Chère auteure, désolée, pardon, merci, je t'aime.
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Au contraire, les Polynésiens comprennent intuitivement la nature, les cycles de l'univers ou la connexion au sacré. La spiritualité ancienne qui a été effacée par la religion subsiste dans la manière de vivre et d'interagir avec les autres.