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Le Tome 2 de la saga de "Dune" de Franck Herbert s'intitule "Le Messie de Dune. L'action se situe douze ans après la victoire sur Arrakis de Paul, surnommé par les Fremen "Muad-Dib." Paul comme il le pressentait déjà grâce à ses pouvoirs sans limite, a semer le Jihad, le chaos avec ses légions de Fremen dans toute la galaxie. Il est seul, terriblement seul, hanté par ses visions, sa connaissance quasi parfaite du destin qui l'attend. Refusant catégoriquement tout contact avec la fille de l'ancien empereur, Paul est uniquement tourné vers son amour inconditionnel pour Chani. C'est elle seule qui donnera au Muad-Dib une descendance. Mais pour cela, Paul doit en payer le prix. Sa soeur Alia est une Benne Gesserit aux pouvoirs encore jmais inégalé. Descendante direct de Dame Jessica, elle même Benne Gesserit, elle possède un caractère différent de Paul. Sa propension à la colère, à la violence contre tous ceux qui se trouveraient sur son chemin, ses songes, ses pressentiments, sa lectures de tous les futurs mais aussi sa constitution psychique l'amenant à concentrer en son pouvoir le passé, le présent, le futur de tout l'héritage Benne Gesserit. Pris au piège, paranoïaque et en grande souffrance face aux génocides commis par ses légions de Fremen, en son nom, lui qui est considéré comme le messie de Dune, incarnation vivante du Dieu attendu depuis des milliers d'années. Une machination se trame, on chuchote, on complote dans le plus grand secret. Des créatures mortes sont réincarnés notamment Duncan Idaho, lui qui fût tant aimé par Paul. Mais qui sont véritablement ces constructions, ces abominations recelant en leur coeur, en leur sein, un programme les dépassant, sorte de bombe à retardement ayant pour objectif de tuer Paul. Seulement Duncan est différent, Alia le perçoit, Paul aussi. Muad-Dib doit choisir le chemin à suivre, il en pressant l'issue, il la voit. Il ne cherche pas à entrer en opposition avec sa destinée. Il la suit, près au sacrifice, lui le Messie de Dune. Un ouvrage majeur de la saga Dune, l'aboutissement des perspectives entrevues dans le premier tome. C'est absolument formidable, brillant, intelligent, véritable réflexion sur la foi, la religion conduisant au jihad, au combat pour asseoir le pouvoir omnipotent de Paul. La foi conduit-elle de façon inévitable au chaos, à la guerre sainte, à la destruction des populations et planètes refusant d'admettre la foi sacrée en Muad-Dib. La réflexion à laquelle nous conduit Franck Herbert est universelle et on ne peut plus actuelle. Pour ceux qui ne l'ont pas encore lu, c'est à découvrir absolument. Place au tome 3 que je viens de commander.
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Avant Marc,
Avant son évangile,
Écrire consistait à aligner les mots
Alignés pour être lus à pleine voix
Lu en proclamation
En déclamation
En déclaration
En confession
En réquisitoire
En éloquence.

Par des acteurs
Des avocats
Des politiques
Des poètes
Des prêtres
Pour un public
Une assemblée
Des badauds de passage
Des citoyens
Des étudiants.

Le livre était un rouleau
A la lecture séquentielle
Suivi au doigt du début à la fin.
Le livre était écouté.

Il y eu Marc
Il y eu son évangile.
Et pour la première fois
Il y a un lecteur
Un lecteur a qui s'adresse Marc.

Commencement de l'évangile de Jésus, Christ, fils de Dieu
Voici que j'envoie mon messager en avant de toi
Pour ouvrir ton chemin.

Et puis son baptême

Or, en ce temps-là, Jésus vint de Nazareth, un village de Galilée. Il fut baptisé par Jean dans le Jourdain
Au moment où il sortait de l'eau, il vit le ciel se déchirer et l'Esprit descendre sur lui comme une colombe. Une voix retentit alors du ciel : — Tu es mon Fils bien-aimé, tu fais toute ma joie.

Et voilà seul le narrateur, le lecteur et Dieu Fils savent que Jésus est le fils de Dieu Masque Père. Persona est un masque.
Il meurt de la mort lamentable de la croix
Il ressuscite le dimanche, premier et troisième jour
Il parle aux trois femmes qui prise de peur s'enfuit
Et voilà fin réel de l'évangile de Marc.
Maintenant, le lecteur à finis
Que lui reste-t-il ?
Juste une question non écrite :
« Et toi qu'aurais-tu fais ? »
« Et toi qu'est-ce que tu fais maintenant ? »

Marc et près de 1900 ans plus tard Franck Herbert écrit Dune et le Messie de Dune.
Les romans sont nés.
Le roman est un codex, ce livre si libre !
Ce livre ou je peux plonger en n'importe quelle page.
Ce livre ou je sais y trouver des personnages
Des masques réels qui m'éclaire sur le mystère de vivre.
La vie et ces mots qui lorsque lu à voix basse nous pénètre
Les masques prennent formes
Les masques prennent vie.
Je lis Dune comme je lis Marc
Je connais toute l'histoire
Mais j'y retourne pour retrouver ces masques
Ces personnages
Léto
Paul
Jessica
Duncan
Chani
Gurney
Le baron aussi
Je sais la tragédie de tous
Et je reviens pour une treizième lecture
Je relis Dune comme je relis Marc
Pour y retrouver personnellement Jésus
Je pourrais me dire quoi de nouveau
Et je découvre que tout est nouveau
Tout est là, mystérieusement nouveau
J'aimerais sortir de la tragédie
Et pourtant c'est cela qui fait leur grandeur.

Dune a pénétré mon âme, jusqu'à la porte de l'esprit
Car Herbert me livre les pensées profondes des masques.
Et ces pensées profondes me remplissent de montagne de question
Et dans ces montagnes, j'entends un écho.
L'écho de la vie.

Un autre roman me révèle ces intérieurs
C'est « Parties Communes » de l'autrice
Anne Vassivière.

Et voilà
Voilà pour Dune
Voilà pour le Messie de Dune
Voilà pour L'évangile de Marc
Et « Parties Communes »

Et cette douzième lecture ?

Autant Dune est la genèse organique de l'accomplissement d'un destin prédéterminé par des circonstances inexorables qui fabrique Paul, pour en faire un nouvel empereur d'un nouvel Empire, autant le Messie de Dune est le combat de cette même personne humaine pris dans le piège de ce qu'il est devenu et des conséquences de ce qu'il devint.

La tragédie est à son point ultime (Nous sommes au moment ou Phèdre croit que Thésée est mort et qu'elle va pouvoir aimer Hippolyte sans se cacher).

En cette 12ème lecture du Messie de Dune, je prends conscience a quel point l'écriture est un enfantement, portant en elle tout son mystère.

Le messie de Dune est à quatre niveau de lecture.

La première est celle des sensations, celle du corps. Nous accompagnons presque physiquement ce qui arrive à des personnes humaines.

Le deuxième est psychique. Nous sommes emmener par nos Émotions, et nos réflexions sur la politique, sur le pouvoir et ses formes inconsciente ou secrète, à travers les trames invisibles.

Le troisième est spirituel. Ou en suis-je ? le « JE » lecteur la vision de ma propre place dans cette univers provoque un vertige abyssale. « Essence », « existence » provoqué avec des mots écrits sur des pages, des mots issus du monde psychique de la pensée, mais aussi physique du livre que j'ai dans les mains et m'empire à travers une nouvelle expérience de l'esprit.

Le quatrième enfin est de l'ordre de l'inconnaissable. Il y a quelque chose qui nous est inaccessible, un mystère que l'on sent consister dans un intervalle inférieur à 9 * 10^(-42) seconde (la constante de Planck).

Est-ce vrai de toute création ? Voilà en tout cas une histoire qui même à une douzième lecture ouvrant de nouvelles portes.

En mode douzième lecture, Pourquoi le cycle de Dune est-il à Lire ?

Il nous interroge sur le pouvoir, et sur celui ou ceux qui détiennent ce pouvoir ou s'en nourrissent ! Que voulons nous ?

Nous vivons un temps et un questionnement proprement « Dunien » !

A venu…
Lien : https://tsuvadra.blog/2022/1..
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"Il avait absorbé une dose massive d'essence d'épice pour pénétrer la nuée de vase soulevée par le Tarot. Et il n'avait découvert que cette lune qui tombait, cette solution qu'il connaissait depuis le début : mettre un terme au Jihad, éteindre le volcan, le déchaînement de la boucherie. Se désavouer."

Dans ce second volume de cette longue saga de Dune Paul Atreides est devenu, contre son gré, une sorte de dieu vivant. Tout comme sa soeur, Alia. Leur don de prescience leur permet d'anticiper souvent les évènements et donc de trouver des issues là où il n'y en avait pas.

Régnant sans partage grâce au contrôle total sur l'Epice, ils seront logiquement la cible des autres protagonistes de ce bras de fer : les Navigateurs de la C.H.O.M, le Bene Gesserit et, ici plus particulièrement, le Bene Tleilax, peu présent dans le premier volume.

C'est donc une sorte de "Vingt ans après" : les Atreides sont fatigués et voudraient renoncer au pouvoir et aux massacres sans fin qu'ils provoquent avec leur Jihad. Cela leur sera-t-il permis ?

Ce second volume est à l'évidence plus resserré que le premier, qui il est vrai comptait pour deux. Frank Herbert est peut-être moins verbeux et l'action prime, avec de multiples rebondissements et de nouveaux personnages.

Cette relecture a donc été plus agréable que prévu, car je gardais le souvenir d'une saga qui perdait de son intérêt au fur et à mesure de sa progression.

Je pense que finalement je vais lire le troisième, "Les enfants de Dune".
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Que de questionnements dans ce tome, de Paul et des ses visions qui ne semblent l'emporter que vers une inéluctable tragédie : poursuivre ou abdiquer ? Chani ou Irulan ? Un héritier ?

Les Arkonnen ne sont plus mais d'autres ennemis sont bien présents.
Toujours les Bene Gesserit, mais en apparaissent d'autres : le Ghola, le Danseur-Visage, les Tleilaxu …
On attend … qui va périr sous les coups adverses ?

Nous ne saurons rien sur le despotisme de Paul. C'est mentionné plusieurs fois mais nous n'aurons que Paul se débattant avec ses visions. Voir mais ne pouvoir changer le cours des choses. Difficile place que celui qui sait déjà et ne peut rien modifier, qui ne peut que chercher comment influer par d'infimes choix pour que le futur soit meilleur et qui voit, malgré tout, s'approcher une fin inexorable.

Lecture aride comme cette planète.
Je commence et je me demande si je comprends bien, j'ai envie d'arrêter la lecture. Mais je poursuis, je m'habitue, je me familiarise de mieux en mieux à cette façon d'écrire, à ce monde qui se bat pour l'épice. Et je finis par m'immerger. Je termine ma lecture et je me dis que oui, je poursuivrai l'aventure !
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Douze ans ont passé, et Paul Atréides, qui a conquis le reste du monde avec l'aide des redoutables et redoutés guerriers Fremen, est devenu l'empereur Muad'Dib, désormais à la croisée des chemins pour sauver son empire, dans lequel les complots pour le destituer font rage, et/ou les êtres qui lui sont chers.

Un tome qui donne encore le temps à l'univers dense imaginé par Frank Herbert de mettre tous ses rouages en place, au même titre que les machinations politiques qui parsèment cet univers, pour mieux préparer l'avènement de la dynastie des Atréides, à travers les héritiers de Muad'Dib.

Il semble s'y passer peu, mais finalement les pages défilent sans crier gare, tant la construction narrative, et du monde de Dune, et de ses personnages, est précise, fouillée, faisant toujours particulièrement sens.

Je relirai donc avec plaisir, sous peu, le troisième tome.
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Après le Jihad et 12 ans de règne, Paul Atréides est devenu l'empereur Muad'Dib, un chef mais aussi un Dieu. Cependant, la lutte n'est pas terminée, son pouvoir est fragile. Chani, la tremen qui partage sa vie, ne semble pas en mesure de lui donner un héritier. La princesse Irulan, son épouse officielle, bataille pour son droit à porter un enfant. Elle va s'allier au complot, ourdi par la Guilde, le Bene Gesserit et le Bene Tleilax, visant à détrôner l'empereur. Duncan Idaho, revenu d'entre les morts sous la forme d'un golem, est leur arme pour causer la perte de Paul. Doué de préscience, Paul a connaissance du complot et sait les voies -toutes funèbres- qui s'offrent à lui mais fera-t-il le bon choix?

Après le feu d'artifice des deux premiers épisodes de Dune, ce troisième opus peut paraître un peu plat a priori. Finies les batailles épiques et les traversées du désert! C'est le temps du pouvoir et de ses dérives, le temps des questionnements sur le présent et sur l'avenir. Paul semble solitaire malgré ses fidèles soutiens. Ses dons hors du commun l'isolent malgré lui et c'est seul qu'il devra décider de la façon de contrer ses ennemis. Sa mort, il sait qu'elle est inéluctable mais il peut encore sauver Chani et les jumeaux qu'enfin elle porte...
Episode de transition, le Messie de Dune est une réflexion sur le pouvoir qui dépasse souvent celui qui le détient. Son ambiance sombre, empreinte de désillusion, accompagne le héros vers sa propre fin. Mais le sacrifice de Paul ne saurait être vain, il s'efface pour mieux laisser la place à ses héritiers...
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Les Fremens ont retrouvé leur messie annoncé depuis des années par la prophétie en la personne de Paul Atréides, devenu l'empereur Muad'Dib. Alors pour ce deuxième tome, l'auteur entraîne à la découverte des pouvoirs de ce grand messie invincible...tout s'axe autour de la domination psychologique mais on ne se laisse pas embarquer dans les mouvements comme dans le premier tome...
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Mitigée je suis à la fin de cette lecture.

D'un côté, l'écriture et le scénario ont gagné en puissance. La première est presque magistrale et le second a augmenté en profondeur, s'enfonçant dans le politico-religieux de haut-de-gamme.

Les personnages ont atteint des sommets, l'intrigue est dense, il y a une tension psychologique dans ces pages qui vous donnent envie de vous bouffer les doigts…

Et pourtant, j'ai l'impression que je viens de passer à côté royalement.

Pas que je n'avais pas la tête à ça (du moins, je le pense) juste que j'ai eu un mal fou à rentrer dedans après un petit mois loin du sable brûlant de Dune.

Est-ce dû au manque d'Épice qui aurait mis ma préscience à mal ? Est-ce dû au fait qu'après un gros pavé – dont une grande partie à parcourir le désert et vivre avec toute la troupe de Sietch – je me suis sentie à l'étroit dans un petit 240 pages et une vie de nanab dans un palais ?

Est-ce dû au fait qu'on nous parle sans cesse des multiples conquêtes des Mondes qu'à réalisé l'Empereur Muad'Dib – Paul Atréides – et son armée et que je n'ai pas pris part à cette guerre ?

Est-ce dû au fait que ça bouge un peu moins dans ce tome qui, pourtant, est riche en événements ?

Je ne le sais pas, mais j'ai terminé ma lecture le cul entre deux Vers des Sable, ne sachant pas si j'allais tirer à gauche ou à droite.

Croyez bien que ça m'emmerde profondément de passer à côté d'un roman pareil et de me retrouver à ma gratter la tête dans l'espoir de trouver une solution à mon problème.

Bon sang, tout était réuni pour faire mon bonheur : suspense, manipulations, complots, magouilles, pièges, des personnages principaux forts, des secondaires dont on ne sait jamais si on peut s'y fier totalement ou pas… Des surprises, aussi.

J'adore lorsqu'on me parle des considérations économiques, politiques et religieuses – puisqu'ils ont fait de Paul un quasi Dieu. J'aime lire un récit qui s'appuie sur le pouvoir et ses multiples dérives, découvrir les critique de la société – ici ce sont les Fremens qui ont un peu renié leurs principes (certains) – et voir de l'eugénisme dans le comportement de la Révérende Mère Bene Gesserit.

Et puis, Muad'Dib est magistral, dans ce roman. Avec ce culte qu'on lui voue, cette déification, de Jihad, sa puissance qui est telle qu'elle fait de lui un être seul, même entouré. Les autres ont fait de lui un Dieu et lui « ne sait rien faire là-contre » (comme on dit à Bruxelles).

Oui, le roman était formidable et moi, je devais être fort minable entre les deux fêtes de fin d'année, avec un esprit ailleurs, tourmenté comme celui de Paul…

Le final est horrible et beau à la fois… le désert est immense et nul ne saura jamais vraiment si… La légende est en marche !

Malgré cet opus plus plat en action pure et dure, je compte bien poursuivre ma découverte de la saga parce que ce serait bête de passer à côté d'un truc aussi monumental.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Ce que j'ai ressenti :

» Je goûtais le silence, dit-il enfin. Nos haines valent mieux lorsqu'elles ne quittent point nos bouches. «

Le retour sur Dune fut un plaisir mitigé….Autant, j'ai aimé Paul et sa son fabuleux destin, retrouver la planète de tous les dangers, et rencontrer de nouveaux personnages mystérieux. Autant , j'ai trouvé trop court ce tome pour me mettre vraiment en phase avec cette lecture.

En fait, mon impression est qu'il est un tome de transition, un « entre-deux » un peu léger, qui commence à mettre en place la suite de la descendance.
Et en parlant de succession, j'ai trouvé que ça parlait vachement « bébé », tellement que mes hormones s'y sont mis aussi: « Tiens, et si…. » auquel mon cerveau a répondu: « ouais mais non… ». J'adore les discussions avec les parties de mon corps….mdr (Cannibal PTDR en découvrant la chose). mdr, Non sans rire, elles sont en folie ses nanas, leur horloge biologique est en pleine effervescence !!!!

» On peut reconnaitre le mal à son odeur. »

Un tome donc lu très vite mais qui ne pas laissée de grandes impressions, comme pour le tome 1. du mal à écrire une chronique au pied levé, certes, j'ai aimé, vraiment, n'en doutez point , et je continuerai à suivre les aventures de Paul et sa famille, mais pour ce tome, je ressors un poil déçue, il y avait trop de stratégies et complots sombres, et on perd quand même deux de mes personnages préférés, sans compter l'aspect écologique et fascinant de cette planète si particulière, et tout l'enseignement Bene Gesserit qui m'avait tant plu…

Donc, moins de magie quand on est une fée, ça ne fait pas de grande envolée….

» Chaque question religieuse, gouvernementale ou financière se résume ainsi : Qui exercera le pouvoir? «

Lu en Lc avec Belette 2911, passez voir sur le blog ou ici pour découvrir ce que ça donne! ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Je le confesse bien volontiers : avant la sortie du Dune de Denis Villeneuve, je n'avais jamais lu la moindre ligne de Franck Herbert.
Après la lecture du premier tome de la saga, nous voici aux côtés de Paul Atréides, devenu l'empereur Muad'Dib. Nous sommes toujours sur Arrakis, d'où Paul règne sans partage, devenu un véritable Dieu vivant, doué de prescience. Les visions de Paul, déjà omniprésentes dans le premier volet de la saga, sont ici un personnage central, tant elles conditionnent le déroulement des événements décrits dans le Messie de Dune, et tant Paul semble être devenu une sorte de marionnette, à la manière des héros des tragédies grecques ... Car quel que soit ses actes ou les choix qu'il pose, Muad'Dib devra payer un lourd tribut ...
Cessons là de dévoiler trop d'éléments d'une intrigue pourtant passablement compliquée ! Non pas que l'histoire en elle-même, entre exercice du pouvoir et complots à déjouer soit en soi difficile, mais l'univers créé par Herbert est d'une singulière richesse et complexité. Il est parfois difficile de suivre les péripéties, entrecoupées de visions, de considérations sur la religion au sens large, etc. Ce qui me fait dire que l'oeuvre de Franck Herbert se complique à mesure qu'on avance dans le temps (ce n'est pas moi qui le dit, mais d'éminents spécialistes de son travail dont j'ai oublié le nom !) ... et qu'elle mérite qu'on prenne son temps pour la découvrir et ... qu'on y revienne ! A l'image peut-être d'un Tolkien, l'un des rares auteurs que je relis régulièrement.
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