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EAN : 9782021534801
224 pages
Seuil (19/01/2024)
3.7/5   5 notes
Résumé :
À la manière de Georges Perec, les vingt-sept auteurs réunis dans cette équipe sportive débutent chacun leur texte par un ‘Je me souviens’.
De Christine Caron dite Kiki Caron à Guy Drut et ses haies enjambées ; des reportages d’Antoine Blondin à l’exploit d’Alain Mimoun ; de Dick Fosbury, et de son saut révolutionnaire au géant Mohamed Ali ; de 1996 et de la ville de Coca-Cola à la foulée merveilleuse de Marie-José Pérec sur 200 et 400 mètres ; du drame de Mu... >Voir plus
Que lire après Je me souviens... de la foulée de PérecVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« Je me souviens » est un livre de Georges Perec publié en 1978 aux éditions Hachette. C'est un recueil de bribes de souvenirs rassemblés entre janvier 1973 et juin 1977.
Les souvenirs égrenés dans le livre de Perec commencent tous par « Je me souviens », sauf un, et ils sont numérotés, de 1 (…) jusqu'à 480. (Source Wikipedia)

Benoît Hemermann s'est donc inspiré du célèbre écrivain français et a demandé à une vingtaine d'auteurs contemporains (il y a par exemple jean-Paul Dubois, Philippe Delerm, Colombe Schneck et puis d'anciens sportifs et journalistes…) de raconter un souvenir en rapport avec les jeux olympiques.
Je suis fan du format court donc forcément j'ai beaucoup aimé.

J'ai moi même commis ce petit texte :
Je me souviens
Les Jeux olympiques ! Et pourtant, je ne suis pas (très) sportive, mais tous les 4 ans, je suis au rendez-vous. Devant ma télévision, je vibre avec les grands champions. Et comme beaucoup de spectateurs, la finale du 100 mètres hommes est un moment incontournable à regarder.
En 1984, Carl Lewis avait tout remporté, courses, saut en longueur, élu plusieurs fois "sportif de l'année" (et même plus tard "sportif du siècle" par le CIO). Un grand champion !
En 1988, à Séoul, au départ de la course, il n'est pourtant pas favori. A ses côtés, son rival, le canadien Ben Johnson. Et ce dernier gagne la course. Je me souviens du regard de Ben Johnson vers Carl Lewis à sa droite au moment de passer la ligne d'arrivée. Je me souviens surtout de l'annonce trois jours plus tard. J'étais chez mon amie A en train certainement de commenter les performances de la veille quand son père a ouvert la porte de sa chambre « il était dopé ». Évidemment, pas d'internet à l'époque, on a dû attendre le flash d'infos suivant à la radio pour s'entendre confirmer la nouvelle. Finalement Carl Lewis obtient la médaille d'or. Je me suis toujours demandé si celle-ci était pour lui aussi précieuse que les autres.
Je me souviens des exploits sportifs des athlètes belges, entre autres en tennis, en voile, en cyclisme, en gymnastique ou en athlétisme (je n'ose pas citer des noms, j'aurais trop peur d'en oublier).
J'adore les petits noms que les équipes se donnent, les Tornados, les Cheetahs, les Red Lions ou les Red Panthers (allez les filles !) Là aussi j'en oublie… Petit pays, grands champions !
Et à côté des prestations sportives, ce que j'aime aussi beaucoup ce sont les cérémonies d'ouverture (Unpopular opinion : je n'ai pas aimé Paris 2024).
En 2012, à Londres, le show musical fut exceptionnel, les Monty Python, George Michael et puis les Spice Girls montées sur des taxis noirs ! Sans oublier la Reine qui escortée par James Bond himself s'élance pour un saut en parachute dont on parle encore !
Le moment le plus émouvant reste pour moi l'allumage de la vasque. Mohamed Ali, diminué mais si digne à Atlanta en 1996, la flèche magistrale à Barcelone en 1992, L'homme volant à Pékin en 2008 et la plus impressionnante à mes yeux, Cathy Freeman entourée de flammes à Sydney en 2000.
A ce stade ci, je suis forcée de reconnaître que la montgolfière parisienne est majestueuse !

Je vous souhaite de bons Jeux !
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Avec l'ouverture des Jeux Olympiques à Paris, vous aurez sans aucun doute envie de plonger dans le livre “Je me souviens... de la foulée de Pérec (et autres madeleines sportives)”. Dans cet ouvrage, une multitude d'auteurs renommés et talentueux, tels Erik Orsenna, Luc Lang, Maylis de Kerangal, Philippe Delerm, se prêtent à l'exercice de style “Je me souviens” de Georges Pérec. Chacun évoque un souvenir précis et personnel des Jeux Olympiques passés.

Ce livre offre l'occasion de rencontrer des athlètes inoubliables comme Marie-José Pérec, Nadia Comaneci, Hassiba Boulmerka, et bien d'autres, qui ont marqué l'histoire de leur sport. Il permet également de revivre les époques et les contextes liés à chaque Olympiade de manière intime et personnelle. Parce que le sport est une source d'émotions intenses, il marque nos mémoires et convoque nos souvenirs, à l'image d'une chanson qui nous rappelle inévitablement une période de notre vie. Une lecture sensible et sportive.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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critiques presse (1)
Lexpress
02 février 2024
La star de l’athlétisme français des années 1960, dont les exploits avaient suscité un engouement populaire, est décédé à l’âge de 87 ans. L’écrivain Philippe Delerm se souvient avec tendresse de sa défaite aux Jeux de Tokyo.
Lire la critique sur le site : Lexpress

Videos de Benoît Heimermann (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benoît Heimermann
Interview de : Benoît Heimermann
pour son livre : Borge Ousland – le Gardien des pôles
paru le 09 février 2023 aux Editions Paulsen
Interview réalisé à Chamonix par TVMOUNTAIN
Résumé du livre : Le portrait d'un héros discret, l'un des plus grands explorateurs contemporains.
« S'il existe un authentique aventurier de l'extrême c'est lui. » C'est ainsi que Jean-Louis Étienne présente celui sans qui Mike Horn ne serait certainement pas revenu vivant de sa dernière expédition au pôle Nord. L'homme est discret, secret même, mais c'est un grand. Un héros dans les pays scandinaves. Borge Ousland a été le premier à rallier le pôle Nord et le pôle Sud en solitaire et en autonomie totale, le premier à traverser le continent antarctique et l'océan Arctique de semblable façon. Et aujourd'hui, l'infatigable explorateur de 61 ans s'est fixé comme objectif de traverser les plus grands glaciers du monde pour témoigner de leur état. Aux antipodes d'un Mike Horn aventurier cathodique dont il a été le guide, Ousland a fait sienne, depuis toujours une naturelle volonté de privilégier la pédagogie aux superlatifs. Ce livre entend rendre hommage à un artiste qui considère les étendues glacées comme des vigies méritant tout notre respect et milite pour la sauvegarde de ces territoires d'exception.
Bio de l'auteur :

Benoît Heimermann a été grand reporter à L'Équipe Magazine pendant vingt-six ans. Éditeur, il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages : Tabarly, L'Aéropostale, Les Champions d'Hitler, et de documentaires télévisés : Kasparov, La Légende du Tour de France, Maradona, Sport et télévision. Il a reçu le prix de la « Fondation Mumm » pour une série de reportage sur Muhammad Ali. Il est président de l'association des Écrivains sportifs depuis 2006. En 2019, il participe au magnifique projet 100 marins, ouvrage dans lequel 100 portraits de marins sont célébrés par 100 auteurs spécialistes de la mer. Illustré par de somptueuses photographies, ce beau livre rend hommage à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à l'histoire de la navigation au cours de ces 150 dernières années. Il a publié, aux éditions Paulsen, Prisonnier de l'Annapurna (2003), L'Everest (2005), Femmes des pôles (2015), Albert Londres la plume et la plaie (2020).
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