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Citations sur L'éveil de la glèbe (10)

Les bonnes actions ne laissent le plus souvent aucune trace ; les mauvaises ont toujours des suites.

Page 77.
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Le long, long sentier par les marécages et les forêts, qui l'a frayé ? L'homme, l'être humain. Avant lui, pas de sentier. Après lui, de temps à autre, sur la lande et par les marais, un animal suivit la faible trace et la marqua d'une empreinte plus nette. Des Lapons, flairant la piste du renne, commencèrent ensuite à emprunter le sentier dans leurs courses de fjeld en fjeld. Ainsi naquit le sentier dans l'Almenning, le vaste territoire qui n'appartenait à personne, le pays sans maître.
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Est-elle sans joie, la vie du paysan? Pas du tout ! Il a la compagnie des puissances supérieures, de ses rêves, de ses amours, de ses superstitions.
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En prenant de l’âge, le toit de la maison verdissait. Celui de la grange, qui était moins ancien, commençait, lui aussi, à se couvrir de mousse. Les campagnols avaient trouvé le chemin du cellier. Des mésanges et toute sorte de petits oiseaux peuplaient les champs et les prés ; il venait même des corbeaux. Mais le plus remarquable, cet été, fut l’apparition d’un vol de mouettes qui avaient parcouru des milles et des milles depuis la côte pour venir se poser sur cette terre cultivée, oasis au milieu du désert. La ferme devenait le rendez-vous des bêtes sauvages.
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Isak sème. Le soleil du soir illumine les grains de blé qui s’échappent de sa main et tombent comme une pluie d’or dans les sillons.
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– Nous, femmes, disait Mme Heyerdahl, nous sommes une moitié malheureuse et opprimée de l’humanité. Ce sont les hommes qui font les lois ; les femmes n’ont pas à donner leur avis. Mais un homme peut-il se représenter ce que c’est pour une femme que d’enfanter ? Il n’en a jamais ressenti les angoisses, les douleurs atroces. L’accusée est une fille de ferme, qui, n’étant pas mariée, a essayé de cacher son état. Pourquoi l’a-t-elle fait ? Par la faute de la Société, qui méprise la fille mère ! Non seulement la Société lui refuse sa protection, mais elle la persécute, lui inflige une honte imméritée. N’est-ce pas horrible ? Il n’y a pas un homme ou une femme de cœur qui puisse y penser sans en être indigné. Non seulement la fille doit mettre son enfant au monde, ce qui est en soi-même assez cruel, mais elle est de ce fait traitée comme une criminelle. J’ose le dire, ce fut un bien pour cette malheureuse que cet accident qui la fit accoucher dans l’eau et eut pour conséquence de noyer son enfant, un bonheur pour elle et pour l’enfant. Aussi longtemps que la Société continuera à accabler la fille mère de son mépris, il ne sera que juste d’absoudre cette dernière si elle tue son enfant.
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La nuit de printemps est magnifique. Les coqs de bruyère chantent sur les collines. En les écoutant, l’émigrant sent son courage l’abandonner. Comme il fait beau ! [...] et le chant continue à résonner çà et là, sur les collines. Ce n’est pas une fanfare militaire, comme dans les villes, non ; mais ce sont les voix de la nature qui proclament le retour du printemps. Soudain, voici qu’un gazouillement se fait entendre au faîte d’un arbre : un petit oiseau se réveille. D’autres s’éveillent à leur tour et se mettent aussi à gazouiller ; ils se répondent. Le chant des oiseaux ! Un chant ? Non : un hymne ! L’émigrant ressent déjà un peu de nostalgie ; il y a en lui quelque chose de désespéré.
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Les pommes de terre, c'est une culture nouvelle, qui n'a rien de mystique, rien de religieux [...] : ce sont des étrangères, comme le café. Certes, elles composent un merveilleux aliment ; mais c'est quelque chose comme le chou-rave. Tandis que le blé, ce n'est rien moins que le pain ; du blé ou pas de blé, cela signifie la vie ou la mort.
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As-tu jamais vu un cheval bleu ?
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Tantôt de la peine et tantôt de la joie : c’est la vie.
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