Plus d'un siècle après la création du triomphal "Aiglon", ce livre nous fait revivre une actrice plus vraie à la scène et plus scénique dans la vie, dans une quête sans fin de transcendance au quotidien. Sa présence, où qu'elle aille, était un événement. "Dieu est là", disait-elle, lorsqu'elle se savait au sommet de son art.
Ce livre est rempli de photos, dessins, tableaux... Un régal !
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On m'a souvent demandé pourquoi j'aime tant à représenter des rôles d'hommes et en particulier pourquoi j'ai préféré celui d'Hamlet à celui d'Ophélia. En réalité, je ne préfère pas les rôles d'hommes, mais les cerveaux d'hommes, et parmi tous les caractères celui d' d'Hamlet m'a tentée entre tous parce qu'il est le plus original, le plus subtil, le plus torturé et cependant le plus simple pour l'unité de son rêve.
"Dans une vie constamment jouée, la notion de vérité n'avait aucun sens. Sarah Bernhardt fut une prodigieuse, une admirable menteuse... une menteuse sincère".
"Plus qu'une femme, elle était un symbole"