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EAN : 9791026223771
569 pages
Librinova (03/10/2018)
4.3/5   35 notes
Résumé :
L’effet domino, c’est une réaction en chaîne.Le groupe surdose de la brigade des Stups, dirigé par le commandant Patrice Etchegaray et son adjoint Pierre Kowalski, enquête depuis deux mois sur trois overdoses qui semblent liées. Mais leur enquête est au point mort faute de preuves et de témoins.La nuit du Réveillon, Pierre se rend dans un squat du 17eme suite au tuyau d’un indic.Emma Roche accepte d’accompagner ses amis à une soirée pour le Réveillon dans le 17eme m... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34) Voir plus Ajouter une critique
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Dire que je ne suis pas une adepte des gros volumes est un euphémisme. Et pourtant, L'effet Domino, 600 pages, est incontestablement LE premier roman de l'année 2021 qui m'ait véritablement happée. L'adresse de l'auteure réside dans le rythme, haletant, la pertinence des dialogues, l'implacable crédibilité des scènes de terrain (au cinéma, certaines scènes peuvent être visionnées par les âmes sensibles d'un oeil à moitié fermé ou derrière l'écran de leurs doigts, quel luxe ;-)), la justesse des personnages et un don pour le suspense qui rendent la lecture immersive et addictive. ADDICTIVE, j'assume. Un comble pour un polar dans lequel la brigade Surdose fait de la lutte anti-drogue son cheval de bataille.
Ce roman serait une mine pour le cinéma. Et comme le dit si bien OneMoreCupOf Coffee, je veux la suite de cet opus RIGHT NOW !
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Avec Instagram j'ai découvert une maison d'auto-édition « Librinova ». Curieuse de diversifier mes lectures et de ne pas lire seulement des romans édités par de grandes/grosses maisons d'édition, j'ai profité de l'opportunité offerte par Librinova de recevoir en format numérique des services presse. Comme j'aime les thrillers et les polars, le service presse m'a proposé le roman d'Alexandra Guerreiro L'effet Domino.
Voici le début de ce roman :
Emma Roche est une jeune femme avec peu d'amis qui se retrouve invitée par le jeu des connaissances à un réveillon du Nouvel An où elle s'ennuie profondément. Un jeune homme, la trentaine, vient la draguer alors qu'elle cherche un peu de calme sur le balcon de l'appartement où se déroule la fête. Si lui ne la reconnait pas, elle c'est tout autre chose ! Il s'agit de Mathieu, un ancien camarade de lycée qui prenait un réel plaisir à se moquer d'elle et de ses formes. Ni une ni deux, elle quitte la soirée pour échapper à cet homme. Malheureusement, les ennuis s'enchaînent car à peine dans la rue, la voilà agressée par un dealer. Mais une patrouille de police, les Stups, passe à ce moment là et évite que l'agression ne dégénère… Tout pourrait s'arrêter là mais Emma va se retrouver embarquée dans une affaire de trafic de drogue…

Lorsque j'ai ouvert ce roman sur ma Kindle, j'ai pris peur ! J'ai paramétré ma liseuse pour qu'elle m'affiche le temps de lecture et là je vois plus de 9 heures de lecture, autant dire que je me lançais dans la lecture d'un pavé. Et j'attendais donc qu'il me captive, me fasse aller de rebondissements en rebondissements jusqu'à la dernière page…voire la dernière ligne… Malheureusement mes attentes n'ont pas été satisfaites et même si la plongée dans l'univers des Stups est intéressante, j'ai trouvé que le roman manquait cruellement de rebondissements et de surprises et surtout il présente à mon goût beaucoup trop de longueurs ce qui coupe le rythme que l'on attend pour un roman policier.
Autre point qui m'a énormément chagrinée, ce sont les erreurs de langue – et ce n'est pas une déformation professionnelle car confondre d'avantage et davantage ou mettre un –s à l'impératif va lorsqu'il n'est pas suivi du pronom y, j'appelle cela le BABA et encore je n'ai pas lu le texte avec le regard d'une correctrice mais seulement d'une lectrice. Je comprends que l'auto édition ne présente pas les mêmes relectures que les maisons d'édition traditionnelles (et encore là aussi on en voit passer des erreurs) mais de telles erreurs m'ont piqué les yeux !
Enfin, si la plongée dans le milieu policier semble relever d'un réel travail de la part de l'auteur, j'ai du mal par exemple à croire des faits beaucoup plus anodins comme le fait qu'Emma accepte de s'engager dans une relation avec celui qui était son harceleur lorsqu'ils étaient adolescents surtout que la peinture du caractère de la jeune femme qui a essayé de mettre son passé loin derrière elle ne laisse pas voir un personnage prêt à tout pour se venger…
En résumé : je trouve courageux de se lancer dans l'aventure de l'écriture et d'accepter d'être jugé (e) par des lecteurs, lectrices mais à titre personnel cette lecture ne m'a pas emballée. Je suis allée au bout du roman mais je ne suis pas certaine qu'il restera dans les souvenirs de mes lectures.
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Je découvre enfin la plume d'Alexandra Guerreiro avec ce livre, après avoir lu les avis positifs de Bookstagrammeurs que j'apprécie beaucoup (vous vous reconnaîtrez).

Si j'ai d'abord été décontenancée par le nombre de pages (571, mes amis), je m'y suis plongée avec empressement. Comme à mon habitude, je n'avais pas lu le résumé, me fiant uniquement aux chroniques que j'avais pu voir.

L'histoire commence par une nuit de la Saint-Sylvestre. D'un côté Emma Roche, invitée à une « mauvaise » soirée ; de l'autre Pierre Kowalski, policier à la brigade des stups de Paris. Par un concours de circonstances, leurs chemins vont se croiser cette nuit-là. Emma va être agressée et sera dans le collimateur de la police dès cet instant à cause d'un sachet de drogue retrouvé dans ses affaires. Pierre et le groupe Surdose enquêtent depuis quelques semaines sur des overdoses suspectes, Emma va leur apporter des éléments pour les aiguiller. Vous vous attendez à une enquête comme dans les séries télé ou les livres policiers ? Oubliez. Ici, le réalisme prime. L'enquête du groupe Surdose va prendre des mois avant d'aboutir. Je salue le travail de l'auteure sur la documentation, la précision des procédures. J'étais immergée avec eux dans les locaux du célèbre 36 Quai des Orfèvres, dans leurs planques interminables.

Les personnages : Concernant les nombreux personnages, j'ai d'emblée adoré Pierre, ce policier doux et à la fois fort, brisé dans sa vie personnelle mais résistant dans la professionnelle. À vrai dire, j'ai aimé toute son équipe. En revanche, j'ai détesté Mathieu. Il représente tout ce que je hais chez la gent masculine. Je n'ai pas non plus spécialement apprécié Emma, que j'ai trouvée « agaçante, pleurnicheuse » (chapitre 14, selon Pierre lui-même) et parfois un peu nunuche. Autant, au départ, je ne comprenais pas le lien entre Emma et Pierre, autant la suite s'est faite naturellement et logiquement.

Ressenti général : Néanmoins, j'ai trouvé le tout très long. le début m'a quelque peu déstabilisée par la forme, les dialogues familiers où l'auteure retranscrit un langage qu'on utilise quotidiennement. Les cinq derniers chapitres sont d'un suspense insoutenable, je les ai lus en apnée. Certains passages m'ont été difficiles à lire et, si je n'ai pas aimé la direction qu'ont prise les derniers chapitres, la lecture a été intense.

Que dire de cette fin ? Elle a laissé en suspens plusieurs interrogations et je me suis sentie frustrée. J'aurais tant voulu une épilogue pour éclaircir certaines zones d'ombre.

L'auteure a très bien développé son intrigue, ses personnages et leur vie, j'avais l'impression de vivre parmi eux.

En conclusion, une immersion aux Stups des plus intéressantes malgré des longueurs et des passages que j'ai jugés inutiles.
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Je remercie la maison d'éditions Librinova pour la proposition de ce service de presse.
L'écriture fluide de l'auteur permet de lire sans difficulté quelque 500 pages. Elles constituent un ouvrage dense, noir, et bien documenté avec la garantie plusieurs heures de lecture en perspective.
J'ai beaucoup aimé
– La chronologie renseignée et l'ordre respecté. Cela facilite et découpe les évènements clairement pour les lecteurs. Les dates ainsi rappelées déroulent le scénario dans la logique du temps, et fort heureusement, vu la complexité des affaires.
– On sent une recherche documentaire approfondie de la part de l'auteur sur le trafic de drogue et les ramifications d'un réseau dans le domaine avec cette illustration romancée agréable. L'engrenage des petits consommateurs de drogue dans la délinquance quelle qu'elle soit prend vite de l'ampleur, jusqu'à devenir trafiquant, sans retour en arrière possible.
Ici, les rouages sont bien huilés. Il s'agit d'un réseau lié à l'initiative un richissime serbe, corrompu dans son pays mais qui installe à Paris sa filière sous couvert d'un club en apparence respectable pour distribuer sa production, et blanchir l'argent sale. L'argent sale, mais abondant, coule si impunément semble-t-il, qu'il peut écoeurer d'autres idéaux plus modestes mais plus nobles.
– le lecteur intègre sans retenue la brigade des Stup. avec l'enquête respectueuses des règles légales. L'auteur y intègre l'usagge du jargon codé du milieu et de la police avec des sigles pour dénommer les drogues et surnoms codés pour les acteurs en présence. le travail des équipes de femmes et d'homme est décortiqué dans le fond et la forme avec précision et objectivité où leur force repose sur une coopération entre eux, et une confiance absolue dans leurs collègues. Y sont retranscrites et illustrées leurs réalités quotidiennes d'abnégation : quand ils investissent leurs missions, c'est au détriment de leur vie de famille et de leur propre sécurité.
Le travail de démantèlement d'une filière exige des mois d'investigations, des réseaux d'indics, des filatures, des écoutes, et tous ingrédients de polars dynamiques comme les courses-poursuites, tirs, bagarres… Les contraintes légales imposent un respect des règles judiciaires et hiérarchiques. C'est pourquoi, conscient de cette dimension capitale pour le suivi des affaires, la capitaine Pierre, notre héros a pour phobie la faute de procédure.
J'ai bien aimé :– Pour des raisons personnelles, l'évocation de Chambéry : originaires de la cité ducale de Savoie, Emma et Mathieux ont fréquenté le lycée emblématique de Vaugelas.
– Une logique de personnages bien pensée. le jour de l'An d'Emma sous de mauvais auspices augure d'une année pourrie pour elle. le seul ombrage au tableau de cette jeune femme sérieuse et bien sous tout rapport, est son célibat et ses retrouvailles inattendues avec Mathieux après des lustres pour tenter de l'oublier ; ce qui embrayer une hécatombes de pagailles. Sa droiture, son obstination et son courage s'assortissent si bien aux qualités de Pierre qu'on devine les prémices d'une romance entre les deux protagonistes. Cette interférence sentimentale édulcore de douceur la noirceur du récit policier.
– Une immersion du milieu de la drogue démontre beaucoup d'aspects sociaux, financiers et humains qui interagissent. Une illustration sociologique des forces en présence. L'auteur a réussi avec logique à réunir les différents antagonistes : du petit dealer, du consommateur occasionnel à l'assidu, du petit trafiquant à l'intermédiaire, et le circuit de distribution de la marchandise.
Je n'ai pas aimé
– Les presque 500 pages du livre n'évitent pas l'écueil de quelques longueurs à certains passages. Ainsi, j'a trouvé difficile de lire autant d'austérité, même si j'ai apprécié le réalisme d'un traite. D'où parfois le sentiment d'ennui.
– J'ai détesté la fin. Déçue après autant de pages tournées, j'ai modéré ainsi mon appréciation à 2 ou 3 coeurs. Désolée pour l'auteur mais j'ai refermé le livre avec cette idée de « tout ça pour ça ».
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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Les premiers romans, c'est toujours la surprise. L'effet Domino en est une, et excellente. Rares sont les coups d'essai qui m'ont autant impressionnée.

En quelques pages, le cadre est posé et on rentre rapidement dans le vif du sujet : à Paris, Emma Roche passe le Réveillon dans une soirée où elle ne connaît presque personne et n'a qu'une envie, rentrer chez elle. Ce qu'elle fait après une rencontre inopinée et déstabilisante. Elle se fait agresser sur le chemin du métro, et c'est là qu'intervient Pierre Kowalski, de la brigade des Stups'. Coïncidence, mais rencontre heureuse...

Après cette mise en bouche, Alexandra Guerreiro plonge son lecteur dans les arcanes du Quai des Orfèvres et lui fait découvrir les réalités du métier d'enquêteur, et le jargon local ! le réalisme est un des points forts du roman, j'y ai retrouvé – et apprécié – l'ambiance de certaines séries TV. On sent que l'auteure a beaucoup travaillé et fait de nombreuses recherches pour parvenir à cette précision. Jamais cela ne pèse ni n'embrouille le récit. de sa plume simple et efficace, elle nous offre un roman rythmé, qui ne ronronne que pour mieux repartir, comme une inspiration avant le grand plongeon. Pas de fils entrecroisés ici, pas d'aller-retours dans le temps, la trame se déroule clairement sous nos yeux, chaque personnage fait avancer l'histoire.

Parlons-en de ces personnages : ils sont assez nombreux, aux noms faciles à retenir (même les serbes, si, si !). Aucune difficulté à se représenter qui est qui, à resituer le personnage que le récit revient à lui. Qu'ils soient en pleine lumière ou au second rang, Alexandra Guerreiro a su les rendre vivants et attachants. Je me suis très vite attachée à Pierre (l'auteure aussi a l'air de beaucoup aimer son personnage ^^), mais pour Emma ça a été plus long : elle se montre par moment assez naïve, d'accord elle navigue dans des situations mal connues, mais faut qu'elle se décide ! Avec le recul, je comprends que c'est son caractère, de balancer... Il y a aussi cet autre beau personnage : le jeune chouffe, présenté en quelques mots, qui fait un passage éclair dans un chapitre.

Quand on lit un polar, on s'attend à rencontre de la violence, et les auteurs nous en ont déjà proposé un très large éventail, du « simple » geste à la violence psychologique, ou plus sordide. Vu le sujet et l'orientation de son roman, l'auteure ne pouvait la passer sous silence. Alors oui, il y a des scènes très dures, sanglantes et glauques, mais elles restent dans la limite du nécessaire pour que le roman reste crédible, dans le respect de la logique des personnages, et surtout elles sont écrites avec la distance adéquate pour ne pas donner de cauchemars à un lecteur sensible. Un beau travail d'équilibriste.

Et pour parfaire les choses, un final... mais non, je ne vous gâcherai pas la découverte !

En bref, un roman que j'ai lu avec plaisir, que j'ai eu du mal à lâcher, pas même pour déjeuner.
Un polar que j'ai déjà offert et que je conseille volontiers.
Une jeune auteure dont j'attends le prochain roman avec impatience.
Quand j'y pense, écrire un nouveau roman à la hauteur de celui-ci est un vrai défi !
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Rappelle-toi JB, aux Stups, les belles affaires elles ne sortent pas comme ça : on a besoin de tontons. Et de tontons fiables, dehors et en vie.
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